En 2024, la rentabilité des réseaux de distribution automobile a continué de subir la pression de plusieurs facteurs économiques, commerciaux et réglementaires. Peu d’entre eux ont vu leur profitabilité progresser.
La marque du groupe Geely a annoncé vouloir réduire sa présence en Chine, en fermant des points de vente et en quittant sa coentreprise locale dédiée aux véhicules électriques. Polestar préférerait en effet recentrer sa stratégie sur certains marchés en Europe, notamment la France où le constructeur prévoit de démarrer ses activités courant 2025.
À l'exception de la Chine, le bilan commercial du groupe Volkswagen dans les autres régions du monde au premier trimestre 2025 est plutôt positif, avec notamment des ventes de véhicules électriques qui ont plus que doublé en Europe de l'Ouest. En revanche, le bénéfice d'exploitation a plongé de 39 %, à 2,8 milliards d'euros.
Avec le maintien des ventes de modèles hybrides jusqu'en 2035 et plus de souplesse sur les objectifs annuels de production de véhicules électriques, le gouvernement britannique desserre un peu l'étau. La fin progressive du thermique est en revanche confirmée pour 2030.
Selon une récente étude de Bip&Go, huit Français sur dix se disent attachés à leur "bagnole", et continuent à préférer les modèles thermiques. Un résultat qui dévoile les paradoxes opposant parfois usages au quotidien et transition vers une mobilité plus responsable.
La Vallée de la batterie prend forme dans le nord de la France avec ACC, AESC, Verkor et bientôt Prologium. Mais après la faillite de Northvolt et la difficile montée en cadence des nouveaux entrants, les défis ne sont pas encore totalement relevés.
Le fourgon moyen de Mercedes-Benz est équipé d’une nouvelle batterie de 90 kWh, ce qui lui permet d’afficher une autonomie de 400 km. Une nouvelle proposition disponible à partir de 63 955 euros HT.
Portée par ses modèles électriques et hybrides, la marque Renault a affiché une bonne performance au premier trimestre 2025 avec une part de marché VP-VUL de 19,1 %. Guillaume Sicard, le directeur du commerce France, fait un point d'étape après trois mois d'activité.
Sous l’impulsion des groupes Renault, Stellantis et Volkswagen, la bataille des voitures électriques à moins de 20 000 euros bat son plein. Tout du moins sur le terrain des annonces. Les premiers modèles sont attendus pour 2026.
La chambre syndicale des constructeurs annonce la signature d’un partenariat avec Économie d’Énergie, filiale du groupe La Poste et pionnière du dispositif des CEE. Grâce à cette collaboration, les adhérents de la Csiam et leurs clients pourront bénéficier d’un accès simplifié aux primes CEE, pour l’acquisition ou la location d’un véhicule électrique.
Il se sera fait attendre… Mais le Mobilize Duo arrive enfin dans le réseau Renault à compter du 1er avril 2025. Ce quadricycle 100 % électrique, offrant une autonomie maximale de 161 km, pourra également bénéficier du dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE) pour les clients particuliers et professionnels.
Depuis le 1er mars 2025, la location professionnelle de voitures électriques et hybrides rechargeables peut désormais être intégrée dans le calcul du verdissement des flottes d’entreprises de plus de 100 véhicules. Une avancée majeure qui devrait permettre aux loueurs de courte durée de stimuler la demande des modèles zéro émission.
Parmi les 43 agglomérations concernées par les zones à faibles émissions (ZFE), celle de la métropole du Grand Paris est sans conteste la plus restrictive. L’observatoire Cetelem brosse le portrait de l'impact du dispositif dans la région Île-de-France. De son côté, BNP Paribas Mobility lance l’indice de précarité pour synthétiser les risques d’exclusion.
Pour la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, toutes les mesures doivent être prises pour accélérer le passage à la voiture électrique, tout en protégeant les industriels européens. Aides aux particuliers, contraintes pour les entreprises, écoscore pour les constructeurs… La France doit être au rendez‑vous de cette transformation.
Avec plus de 10,3 millions de ventes dans le monde en 2024, les véhicules électriques gagnent du terrain avec une croissance supérieure à 9 %. La Chine domine largement avec plus de sept millions d'unités, alors que le volume européen a légèrement reculé.
Tesla voit ses immatriculations et la valeur de son action chuter inexorablement depuis fin 2024. La corrélation entre les agissements de son patron, Elon Musk, et les mauvais résultats de la marque, s’affirme de plus en plus.
Après deux mois d'activité en 2025, le duel Renault 5/Citroën ë-C3 est bien installé. Mais ces deux modèles n'ont pas pu inverser la tendance. En effet, le marché de l'électrique, à fin février, recule de 1,3 % avec une part de marché de 17,7 %.
Pour mieux s’intégrer sur le marché européen, le constructeur coréen annonce qu’il produira des véhicules électriques à Izmit, en Turquie. Hyundai précise que la production démarrera en 2026.
Le constructeur au losange lève le voile sur la gamme et les prix de sa nouvelle Renault 4 E-Tech. Disponible en deux niveaux d’autonomie de 308 et 409 km, la grande sœur de la R5 voit son ticket d’entrée fixé à 29 990 euros, hors bonus. Ses livraisons devraient intervenir juste avant l’été 2025.
L’année 2024 a sans aucun doute été celle de Toyota. Le constructeur japonais a, en effet, affiché une très belle performance commerciale, lui permettant de gagner sensiblement en part de marché, tant chez les particuliers que chez les professionnels. Thomas Gérard revient sur les différentes raisons qui ont poussé Toyota sur le devant de la scène.
Les immatriculations de voitures neuves ont baissé de 2,6 % en Europe, en janvier 2025. Les principaux marchés s'affichent en retrait. Même en hausse, la part des voitures électriques n'atteint que 15 %, bien loin des objectifs pour respecter les normes CAFE d'émissions de CO2, fixés à 25 %.
Deux associations favorables à la mobilité électrique, E-Mobility et ChargeUp Europe, ont écrit une lettre demandant à l’Union européenne de maintenir les objectifs d’émissions pour 2025. Selon elles, faire marche arrière "serait un désastre".
La marque d’origine tchèque, filiale du groupe Volkswagen, a encore montré son dynamisme en 2024, survolant les turpitudes du marché avec une progression de 7 % de ses ventes. Après avoir renouvelé sa gamme thermique avec des PHEV de nouvelle génération, Skoda va lancer une offensive sur le 100 % électrique en proposant des produits très compétitifs.
Le gouvernement tenait à transposer l’échéance de 2035 dans le droit français pour l'arrêt des ventes de véhicules thermiques neufs. Mais 34 députés ont voté contre (principalement du Rassemblement national) dans un hémicycle quasi vide, maintenant la date de 2040 actée pour le moment dans l'Hexagone.
Le groupe Renault signe un partenariat avec Geely pour proposer des véhicules électriques sur le marché brésilien. Une alliance qui se concrétisera industriellement et commercialement via la filiale du constructeur français Renault do Brasil.
Depuis son entrée sur le marché français en mai 2024, XPeng a déjà enregistré pas moins de 511 immatriculations. Pour 2025, le constructeur chinois de véhicules électriques espère atteindre les 3 600 mises à la route en France et développer son réseau avec 70 concessionnaires.
La possible augmentation des droits de douane avec le Mexique et le Canada, mais aussi le détricotage de l'IRA, sont une source d'inquiétudes pour Jim Farley, le patron de Ford. Le constructeur pourrait notamment supprimer des emplois si l'avenir des véhicules électriques est mis à mal.
VIR by JP, filiale du groupe Jacky Perrenot, a reçu ses 40 premiers Iveco eDaily. Ces utilitaires 100 % électriques sont dédiés aux livraisons à domicile pour les particuliers. Selon l’entreprise, les premiers retours des conducteurs sont très positifs.
Avec des immatriculations en baisse et un carnet de commandes qui s’érode, Ford réalise une année 2024 de transition avant d’entamer un virage électrique ambitieux. La marque américaine souhaite notamment atteindre une part de 26,5 % pour ses modèles à batterie, au-delà des objectifs prévus par les normes CAFE.
Le constructeur japonais Toyota vient d'annoncer l'implantation d'une usine à Shanghai, en Chine. À l'horizon 2027, elle produira un modèle Lexus ainsi que des batteries, avec une capacité initiale de 100 000 unités par an.
En Norvège, la part des immatriculations de véhicules électriques atteint 95,8 % en janvier 2025. Parmi les modèles les plus vendus, la Toyota bZ4X arrive en tête, suivie de l’ID4 de Volkswagen et de l’Ariya de Nissan.
En plus d'être le modèle électrique le plus immatriculé en janvier 2025, avec 2 813 unités, la R5 E-Tech est aussi, comme en décembre 2024, dans le top 5 des ventes sur le canal des particuliers, toutes motorisations confondues. Dans le seul univers des modèles à batterie, elle devance la Citroën ë-C3 et le Renault Scenic E-Tech.
Avec l’Inster, Hyundai électrifie son entrée de gamme. Disponible à partir de 25 000 euros, ce petit A-SUV 100 % électrique revendique de nombreux équipements de série, dignes des segments supérieurs. Un rapport prix-prestations très attractif, qui le positionne parmi les offres les plus intéressantes de sa catégorie.
Le constructeur sud-coréen a dévoilé des projets d'investissement pour l'électrique en Europe. Hyundai Motor misera sur l'Allemagne. D'abord, il va étendre sa surface au sol aux abords du Nürburgring, puis il inaugurera l'un des campus les plus modernes au monde à Rüsselsheim.
Avec une progression de ses ventes de 10 % et une part de marché de 1,4 %, la marque japonaise a enregistré de bons résultats en 2024. Cela permettra au réseau de dégager une rentabilité estimée à 1,2 %. Pour 2025, Suzuki se veut confiante, notamment avec l'arrivée de son modèle électrique.
Après l'avalanche de nouveautés qui a inondé les showrooms Renault ces trois dernières années, 2025 devait être le temps de la consolidation du catalogue avec le déploiement des R5 et R4. En réalité, des produits inédits doivent encore être annoncés au second semestre, et pas des moindres...
La marque automobile américaine, filiale du groupe Stellantis, devait convertir l'ensemble de sa gamme au 100 % électrique avec un premier modèle en 2025. Mais la chute du marché a conduit Chrysler à réévaluer ses arbitrages stratégiques.
Durant l'année 2024, il s'est vendu 17,1 millions de véhicules électriques à l'échelle mondiale. Un volume en croissance de 25 %, mais essentiellement porté par la Chine (+40 %) qui représente plus de 64 % des ventes.
Les ventes mondiales du groupe allemand se sont élevées à 2,45 millions d’unités en 2024, un total inférieur de 4 % à celui de 2023. BMW a surtout souffert en Chine, où son activité a plongé de 13,4 %. Sa gamme électrique, en revanche, s'est montrée solide.
Avec une part de marché de 47,6 % en 2024, les véhicules hybrides et électriques ont dominé le marché chinois avec plus de dix millions d'immatriculations (+40,7 %). Cependant, si la demande est forte dans le pays, les exportations se compliquent.