Après l'annonce du paquet automobile européen, qui ouvre notamment la porte aux mécaniques thermiques et hybrides après 2035, voici les principales réactions politiques et institutionnelles.
Dans un marché automobile en net repli, Skoda s’affirme comme l’un des rares constructeurs en progression. Avec +15 % à fin novembre, la marque tchèque s’apprête à franchir les 50 000 immatriculations en 2025. Une dynamique portée par une gamme renouvelée, une stratégie commerciale lisible et un réseau particulièrement solide.
Après plusieurs années de repositionnement difficiles, une part de marché VP tombée à 2 % et un réseau en grande souffrance, Opel France veut changer de cap. Retour assumé à un positionnement généraliste, mise en avant de l’ancrage allemand, offensive sur les prix et rééquilibrage des canaux : le nouveau directeur d’Opel France, Charles Peugeot, détaille sa stratégie.
À la veille de la présentation du paquet automobile par la Commission européenne, prévue le 16 décembre 2025, l’Allemagne affiche un sentiment de victoire. Dérogations technologiques, prolongation encadrée du thermique, carburants synthétiques : les fuites relayées dans la presse allemande donnent le sentiment que Berlin a été entendue. Mais derrière ce récit, les arbitrages clés restent ouverts, et le degré de flexibilité accordé par l’Europe demeure incertain.
La récente annonce du démantèlement d’une partie des activités de Mobilize soulève des interrogations sur un autre dossier, celui de la recherche d’un partenaire dans la location longue durée. La filiale de Renault assure que le sujet demeure une priorité et qu’il devrait aboutir en 2026.