Après l’échec des discussions de fusion, les relations entre Nissan et Honda semblent reprendre un nouveau souffle. Le patron de Honda, Toshihiro Mibe, salue désormais la stratégie de redressement menée par Ivan Espinosa et ouvre la voie à un rapprochement technologique entre les deux constructeurs japonais. 
Face à une crise sans précédent, le constructeur japonais se trouve à un tournant décisif de son histoire. Chute de ses ventes, surcapacité industrielle et manque d’innovation technologique, les défis d'Ivan Espinosa, nouveau PDG de Nissan, sont nombreux. Le groupe automobile joue désormais sa survie. 
Le conflit entre Honda et son réseau de concessionnaires européens s'intensifie. La filiale européenne du constructeur japonais souhaite imposer un nouveau contrat de droit britannique, suscitant l'indignation des distributeurs français. Ces derniers dénoncent l'illégalité de cette clause et les coûts prohibitifs des procédures judiciaires en cas de litige. 
Devenu la proie de fonds activistes et de groupes asiatiques hostiles, Nissan traverse une situation financière hautement critique. Après l'échec de la fusion avec Honda, le constructeur japonais pourrait retrouver des vertus à son alliance avec Renault avec lequel les synergies sont massives. Le français, lui, a déjà commencé à regarder ailleurs. 
La filiale européenne du constructeur japonais a décidé de résilier une partie de son réseau sur le continent. Honda, qui ne quitte pas pour autant l'Europe, a proposé un nouveau contrat de concession, un ajustement technique, qui se traduira par une baisse non négligeable du nombre de concessions. Une décision qui fâche les distributeurs, d'autant plus qu'elle serait accompagnée d'autres mesures plus contraignantes. 
Le constructeur japonais Mitsubishi souhaiterait rejoindre l’alliance entre Honda et Nissan. Ce partenariat stratégique, qui a vu le jour en mars dernier, vise à produire des composants pour les véhicules électriques et des plateformes logicielles. Il s'agit de riposter contre la déferlante chinoise. 
Le constructeur japonais va investir près de 60 milliards d'euros, deux fois plus qu'initialement prévu, dans l'électrification de sa gamme et les logiciels. Honda souhaite toujours que 100 % de ses ventes soient électriques en 2040 et même en 2035 en Chine. 
Le groupe automobile japonais a publié des résultats annuels meilleurs qu'attendus. Nissan estime toutefois que ses profits seront soumis à de fortes pressions en 2024 et s'attend à une baisse de sa rentabilité nette. Il espère beaucoup de ses discussions avec Honda. 
Le constructeur japonais, qui vise le 100 % électrique dans l’automobile en 2040, vient d'annoncer un investissement de plus de 10 milliards d'euros au Canada. Le site Honda d'Alliston, en Ontario, va accueillir une nouvelle ligne de production et une usine de batteries. 
En 2023, les réseaux des marques asiatiques ont connu des fortunes diverses. Si Toyota fait état d’une année de forte croissance, en atteignant les 2,4 %, d’autres comme Honda ont vu leur rentabilité nettement chuter. 
Les deux géants japonais de l'automobile ont annoncé un partenariat stratégique pour rattraper leur retard dans l'électrique et la connectivité. Les deux frères ennemis cherchent la parade à la déferlante chinoise. Nissan promet que cela ne remet pas en cause son alliance avec Renault. 
Après le départ de Pierre Guignot pour la direction générale des activités import d'Emil Frey France, Jean-Alexis Bidet prend en main la division automobile de Honda France. Il reportera directement à Phil Webb, deputy general manager automotive basé à Bracknell, en Angleterre, au siège européen du constructeur. 
Le constructeur japonais a profité de sa présence au CES de Las Vegas pour dévoiler deux concept cars, qui préfigurent des modèles de série. Ceux-ci verront le jour en 2026. Toshihiro Mibe, PDG de Honda, a par ailleurs fait le point sur les ambitions de la marque en matière de voitures autonomes. 
Selon des médias japonais, Honda pourrait investir 14 milliards de dollars dans la construction d’une usine de véhicules électriques et de batteries au Canada. Une information que la marque n’a pas souhaité commenter. 
Mobilians vient de publier sa cote d'amour des constructeurs. Grande surprise, Honda prend la première place après avoir été dans la dernière partie du classement en 2022. Une satisfaction liée notamment au renouveau de la marque avec l'arrivée de trois produits et des ambitions commerciales retrouvées. 
En reprenant les concessions Soupizet au Mans (72), le groupe Legrand devient le premier distributeur Mazda de France tandis qu'il intègre par la même occasion le réseau Honda. 
À l'occasion du lancement du e:NY1, Honda France s'est allié à Electra, cinquième installateur de bornes de recharge rapide dans l'Hexagone. En parallèle, le constructeur est également partenaire de ChargeGuru et ZePlug pour proposer des solutions de recharge à domicile ou au travail. 
Honda affiche un premier trimestre 2023-2024 solide, avec un bénéfice net sur la période avril-juin à 363 milliards de yens, soit 2,3 milliards d’euros. Des résultats portés par le marché nord-américain, notamment les États-Unis, où les ventes de ses véhicules sont en croissance de 44,7 % sur un an. 
Pour la deuxième année consécutive, l'Association des médias auto et moto organisait ses e-trophées, les 7 et 8 juin 2023. L'occasion pour une vingtaine de journalistes, dont la rédaction du Journal de l'Automobile, de pouvoir tester 25 modèles lancés durant l'exercice 2022. 
Le constructeur japonais va mettre sur le marché, dans les mois à venir, le ZR-V, un SUV du segment C, le e:NY1, la version électrique du HR-V, et la sixième génération du CR-V. De quoi atteindre les 10 000 immatriculations escomptées en 2023. 
Pour son exercice 2023/2024, Honda vise une amélioration de ses revenus, de ses ventes et de son bénéfice. La hausse des prix et une production plus soutenue seront les leviers de cette croissance annoncée. 
Cadillac électrise les flottes d’entreprise en France
