En janvier 2021, le marché du véhicule de seconde main s'est contracté de 3,7 %, à plus de 484 000 unités. En réalité, ce démarrage n'est pas si inquiétant car plusieurs facteurs ont influencé les statistiques.
Avec 63 326 immatriculations de voitures particulières et utilitaires légers en janvier, un volume en progression de 4,7 %, le marché BtoB entame la nouvelle année de la meilleure des manières. Mention spéciale au segment des VUL qui gagne 9,6 %.
Avec une part de 20,6 %, Peugeot reste largement en tête du marché automobile français en janvier 2021. Le restylage des 3008 et 5008 commence à porter ses fruits.
Ce premier mois de l’année montre la grande fragilité du marché automobile avec des immatriculations en baisse de 5,8 %. Les points à retenir ? Une très bonne tenue des VUL et des flottes, un canal des particuliers morose et des transactions de véhicules d'occasion à la peine.
Avec une croissance de 6,8 %, le marché nippon a totalisé 384 442 immatriculations tous segments confondus, dont 147 850 kei cars. Janvier 2021 s'inscrit comme le quatrième mois consécutif de croissance.
En chute de plus de 19 % en 2020, le marché automobile allemand devrait retrouver des couleurs durant l'année 2021, selon la fédération des constructeurs VDA. Une hausse de 8 % est attendue.
Après une baisse de 16,1 % en 2020, le marché français des VUL devrait renouer avec une légère croissance de 3,7 % cette année. Une reprise qui devra faire une place aux modèles électriques, toujours plus nombreux.
Conséquence de la crise du coronavirus, les ventes de véhicules commerciaux se sont contractées de 18,9 % l’an passé, en Europe, à 1,7 million d’unités.
Le classement des modèles d'utilitaires d'occasion prisés par les clients français en 2020 est désormais connu. Le Renault Trafic est parvenu à tenir le Fiat Ducato à distance pour s'imposer en bout de course.
Dans un contexte tendu, les ventes d'utilitaires d'occasion ont enregistré une croissance sur quelques segments, l'an passé, à commencer par celui des fourgons. Les fourgonnettes n'ont pas connu le même sort.
Les ventes de véhicules utilitaires d'occasion n'ont plongé que de 2,1 % au terme de l'exercice 2020, à près de 800 000 unités. Certes en ralentissement, Renault a représenté près d'une vente sur trois.
Avec des immatriculations VP en baisse de 23,7 %, le marché européen est passé sous la barre des 10 millions en 2020. La totalité des pays de l'Union affiche des baisses à deux chiffres.
Après un recul de 2,1 % en décembre 2020, le marché russe a terminé l'exercice sur une baisse globale de 9,1 %, à 1,598 million de VP et VUL. Pour 2021, les immatriculations sont attendues en croissance.
Avec une baisse globale de ses ventes de 25 %, le marché du véhicule industriel a sauvé les meubles en 2020. Alors que l’incertitude plane toujours sur ces prochains mois, l’Observatoire du véhicule industriel (OVI) table sur une progression de 1 % en 2021.
D'après le baromètre d'Auto Trader, le prix moyen des véhicules d'occasion n'a cessé de gonfler, en 2020, de l'autre côté de la Manche. Les Anglais ont massivement cherché à faire des acquisitions en ces temps de risques sanitaires.
Avec 2,917 millions d'immatriculations, le marché allemand a accusé une baisse de 19,1 % durant l'année 2020. La production n'a pas été épargnée non plus avec une chute de 25 %.
Sur un marché allemand en fort recul, les véhicules électriques ont réalisé une belle performance. Les voitures électrifiées ont représenté, avec 395 000 unités, 13,5 % des nouvelles immatriculations.
Avec une baisse de 11,5 %, tous segments confondus, le marché japonais a finalement bien résisté en 2020 malgré les vents contraires. Il s'y est immatriculé 4,6 millions de véhicules, dont 1,76 million de kei cars.
Bien que touché par la crise sanitaire au printemps 2020, le marché américain s'est assez vite relevé et les ventes du quatrième trimestre laissent augurer une bonne année 2021, surtout durant le second semestre.
Avec l'impact du coronavirus et du Brexit, les livraisons ont chuté de 29,4 % en 2020 sur le marché britannique. Le Royaume-Uni a enregistré 1,63 million d'immatriculations, sa pire performance depuis 1992.
Selon les chiffres publiés par AAA Data, les transactions de véhicules d'occasion récents ont chuté lors du dernier mois de l'année écoulée. A l'inverse, les VO âgés ont confirmé leur dynamisme.
Si les véhicules électrifiés d'occasion ne pèsent pas lourd dans les volumes globaux, il n'empêche que les VE et les hybrides en tout genre ont connu une explosion des ventes en 2020. Fatalement, les véhicules diesel ont reculé.
Fort de plus de 3,5 millions de transactions lors du dernier exercice, le marché des véhicules d'occasion entre particuliers est parvenu à garder un niveau étal par rapport à 2019. Le canal des professionnels a quant à lui chuté.
Parmi toutes les régions françaises, seule celle de Paris fait exception à la règle qui veut que la décroissance a marqué l'année 2020 du VO. En effet, l'Ile-de-France a progressé de 1,1 %, à 788 000 unités.
Les entreprises, administrations et loueurs longue durée ont affiché une belle dynamique en décembre 2020 avec plus de 55 236 voitures particulières et 34 701 utilitaires immatriculés pour leur compte. Insuffisant toutefois pour combler le déficit annuel dû aux confinements.
Durant cette année 2020 très spéciale, tous les fondamentaux du marché automobile français du VP neuf ont été bouleversés, entre volume global historiquement faible et évolutions significatives du mix énergétique, du grammage en CO2 ou encore des canaux.
Dans un contexte rendu difficile par la crise sanitaire et deux périodes de confinement, le marché du VO a tout de même réussi à limiter la casse en 2020. Il boucle l'année avec 5,57 millions de transactions, soit un repli de seulement 3,8 %.
Sur un marché européen en déclin, les SUV s’octroient toujours une part de marché conséquente mais leur croissance se tasse, au profit des berlines de segments B et C.
Selon IHS Markit, les ventes mondiales de véhicules particuliers devraient connaître une croissance de 9 %. Une dynamique notamment portée par l’Europe, malgré la crainte d’une troisième vague et les conséquences du Brexit.
Dans un contexte de restrictions de déplacement, dans plusieurs pays, l’Europe a subi un repli moins important qu’attendu en novembre 2020. Le bon maintien de l’Allemagne, son principal marché, n'y est pas étranger.
Les ventes de véhicules utilitaires légers d'occasion n'ont rien perdu de leur superbe. Selon les chiffres AAA Data, le marché a connu une progression de 10,3 % en novembre 2020.
Les deux régions sont ressorties gagnantes malgré le confinement du mois de novembre 2020. Les ventes VO ont progressé de 5,5 % en Corse et de 2,6 % en Paca. Aucune autre région n'est dans le vert.
Les immatriculations russes ont progressé de 5,9 % en novembre 2020. Il s'agit du troisième mois consécutif de croissance. Depuis le début de l'année, le bilan est moins bon mais la chute n'est plus que de 10,3 %.
Avec le retour des restrictions liées à la pandémie, le marché allemand a reculé, en novembre 2020, de 3 %, à 290 150 immatriculations. Malgré ce contexte, les ventes de véhicules électriques ont bondi de 522,9 % !
Si le marché du véhicule d'occasion n'a pas plongé durant le confinement, c'est en grande partie grâce aux Français qui ont trouvé des solutions pour aller au bout des transactions. Les statistiques publiées par AAA Data révèlent en effet une progression de 8 % du CtoC.
A en croire les chiffres publiés par AAA Data, les professionnels comme les particuliers ont pu s'appuyer sur une forte demande pour les VO les plus âgés, pendant le mois de novembre 2020. Le segment a enregistré une croissance de 15,4 %.
Les conditions particulières du mois de novembre 2020 n'auront pas eu raison de la progression des occasions dotées de technologies d'électrification. A défaut de croître, les thermiques traversent la crise sans s'effondrer.
Record historique pour le niveau moyen de rejets de CO2 des véhicules particuliers neufs immatriculés en novembre 2020. Cette moyenne s’est établie à 93 g/km, grâce à une montée en puissance continue et régulière des modèles hybrides et électriques.
Le second confinement devait être annonciateur d’une nouvelle déconvenue pour le marché français du véhicule particulier neuf. Mais grâce aux professionnels, ce dernier s’est finalement mieux maintenu que prévu.
La perte a été moins importante que le secteur aurait pu le craindre. Au mois de novembre 2020, le marché du VO a accusé un repli de 4 %, avec 444 820 immatriculations, et affiche, après onze mois, un retard de 4,2 %.