Bilan mitigé pour les flottes en mai 2021
Deux lectures sont possibles du marché BtoB sur le mois de mai 2021. Un total de 65 744 voitures particulières et utilitaires légers ont été immatriculés, ce qui est à la fois mieux de 49,2 % par rapport à mai 2020 et inférieur de 11 % comparé à mai 2019. Preuve que le niveau d’avant-crise n’a pas encore été totalement retrouvé, même si le premier quadrimestre était de meilleure facture à ce niveau. L’autre analyse est que les flottes sont sur une meilleure dynamique que celle affichée par le marché global qui, sur le segment des voitures particulières, a décroché de 27,3 % par rapport à mai 2019, à 141 040 unités. Ce qui nous donne une part de marché du BtoB de 28,3 %, un niveau très élevé.
Voitures particulières : toujours plus de modèles électrifiés
Les entreprises ont été à l’origine de 39 876 immatriculations de VP en mai, soit un repli de 10,6 % par rapport à 2019 et une progression de 64,9 % comparé à 2020. Plus les mois passent, plus la tendance se confirme au niveau de la répartition entre les énergies. Le diesel est tombé à 36 % de pénétration le mois dernier, avec 14 367 unités. Nous étions encore à 48,8 % en 2020 et à 56,8 % en 2019. L’essence perd également du terrain mais de manière prononcée avec une part de marché de 30,8 % et 12 297 immatriculations. Un niveau auquel prétendent les modèles hybrides qui ont évolué à 26,9 % de part de marché grâce à leurs 10 714 mises à la route. Le chemin sera plus long pour les électriques qui ont malgré tout atteint 5,9 % de part de marché, forts de 2 353 immatriculations.
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Depuis janvier 2021, le déficit par rapport à 2019 est minime pour les VP, de 3,8 %, avec 205 381 affaires conclues. Le tout avec la répartition suivante : 81 804 modèles diesel, 62 940 modèles essence, 49 478 modèles hybrides et 10 380 modèles électriques.
Les utilitaires moins performants
25 868 utilitaires légers et voitures de sociétés ont été immatriculés en mai, soit un repli de 11,8 % par rapport à 2019. Un léger coup de mou pour cette catégorie qui naviguait à des niveaux proches d’il y a deux ans au cours du premier quadrimestre. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un œil au cumul depuis janvier s’élevant à 148 605 unités, soit 3,3 % en retrait comparé à 2019 (+58,4 % vs 2020).
Aucune évolution majeure n’est en revanche à signaler en termes d’énergies, le diesel restant largement majoritaire à 89,8 % de part de marché depuis janvier. Les alternatives peinent à décoller, à l’image de l’électrique qui navigue à 2,7 % de part de marché, avec moins de 4 000 unités cumulées.
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