Les immatriculations sur le marché des flottes se sont repliées de 0,5 % en février 2023, à 59 275 unités. Un bilan terni par les VUL qui ont plongé de 12 %. L’autre fait marquant du mois est l’effondrement de Citroën.
Signe d'une amélioration de la production et de la logistique, les immatriculations des particuliers retrouvent des couleurs depuis le début de l'année 2023. Le groupe Renault s'affiche en tête de ce canal de vente.
En février 2023, avec 126 237 immatriculations (+9,4 %), le marché VP semble retrouver des couleurs. Depuis le début de l'année, l'amélioration atteint 9,1 %. Ces résultats augurent-ils la fin des problèmes de livraison et de production ? Pas forcément, d'autant plus que, derrière ces chiffres, se cachent de grandes disparités.
Les ventes de voitures neuves dans l’Union européenne ont enregistré leur sixième mois consécutif de hausse en janvier 2023. Plus de 760 000 immatriculations ont été comptabilisées par l’ACEA, soit une progression de 11,3 %.
En janvier 2023, le marché des véhicules utilitaires d'occasion a totalisé 69 533 transactions en France, selon AAA Data. Après plusieurs mois difficiles, les ventes enregistrent une fine progression de 0,7 % par rapport à l'an passé.
Avec un repli de 37,9 %, le marché chinois a seulement totalisé 1,29 million d'immatriculations en janvier 2023. La baisse des incitations fiscales et les fêtes du nouvel an expliquent en partie cette contre-performance.
Après une fin d'année 2022 salvatrice, le marché allemand débute l'exercice 2023 par une baisse de 2,6 %. Il subit le contrecoup d'un mois de décembre dopé par la réduction annoncée des incitations pour l'achat d'un véhicule électrique.
Les immatriculations de voitures particulières en BtoB ont progressé de 6,9 % en janvier 2023, à 34 130 unités. Une belle performance après une année 2022 morose. Les utilitaires légers sont, en revanche, toujours à la peine.
Toujours plus vieux, le parc automobile français atteint désormais 11,3 ans en moyenne au bilan de l'année 2022. Trois mois de plus qu'au dernier recensement réalisé par AAA Data. 41,238 millions de voitures particulières circulent en France.
Le début de l'exercice 2023 montre une nouvelle progression des immatriculations (+8,8 %), à 111 939 unités. Cependant, ce mois de janvier 2023 comptait un jour ouvré supplémentaire par rapport à 2022. Le marché est donc encore convalescent même si les livraisons des portefeuilles engrangés semblent débuter.
Pour l’année 2023, l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA) estime que le marché continental devrait progresser de 5 %, à 9,8 millions d’unités. Un chiffre encore 25 % inférieur à 2019 mais enfin en croissance.
Le marché automobile en Europe a baissé de 4,6 % en 2022 à hauteur de 9,25 millions d'immatriculations. Malgré une légère reprise au second semestre, les ventes de voitures neuves se retrouvent au même niveau que 1993. Volkswagen reste le premier constructeur européen mais Peugeot installe sa 208 comme la voiture la plus vendue sur le continent.
Les immatriculations de VP et VUL en Russie ont logiquement plongé depuis le début de la guerre en Ukraine. Sur l'ensemble de l'année 2022, le marché russe a reculé de 58,8 %, avec moins de 690 000 véhicules mis à la route.
En déclin de 9,2 % sur un an, le volume de transactions de véhicules utilitaires d'occasion est tombé à 811 719 unités en 2022, selon AAA Data. Cela ramène approximativement le marché au niveau qui était le sien avant la crise sanitaire.
Sur les 20,5 millions de véhicules vendus en Chine en 2022, plus de 5,67 millions étaient hybrides ou électriques. Une pénétration supérieure à 25 % qui a doublé durant l'année. Au global, le marché a progressé de seulement 1,9 %.
Les acquisitions de voitures d'occasion ont reculé dans toutes les régions françaises, selon le bilan 2022 édité par AAA Data. La chute a été particulièrement prononcée en Bretagne.
Le marché japonais a vu ses ventes finir à un niveau extrêmement bas en 2022. Avec 4,2 millions d'unités, il a reculé de 5,6 %. Seules les kei cars ont limité la casse avec une baisse de 0,9 %.
Grippé par la crise des approvisionnements, le marché italien a perdu 9,7 % en 2022. Au cumul de l'exercice, les marques ont livré un peu plus de 1,316 million de véhicules légers. Fiat a vu ses volumes fondre de 19,9 %.
Avec 1,61 million d'immatriculations en 2022, le marché automobile du Royaume-Uni recule de 2 % et atteint ainsi son plus bas niveau depuis 30 ans. Seuls les véhicules électriques ont surnagé.
Grâce à un très bon mois de décembre (+38,1 %), porté par les modèles électriques, le marché allemand boucle l'année 2022 avec une croissance de 1,1 %, à 2,65 millions d'immatriculations. Il reste toutefois en retrait de 26 % par rapport au niveau de 2019.
Les canaux BtoB du marché automobile français n'ont pas échappé à la redistribution des cartes entre les différentes énergies. Les entreprises ont privilégié les modèles hybrides et électriques, au détriment de ceux roulant au diesel. Un phénomène qui commence également à toucher les utilitaires légers.
Sur un marché norvégien évalué à 172 830 véhicules neufs, en 2022, les modèles électriques ont totalisé 138 265 immatriculations. Autrement dit, cette technologie a représenté une pénétration record de pratiquement 80 % dans le bilan annuel.
Dans un marché automobile contraint par une plus faible production, les marques ont privilégié le canal des particuliers bien plus rémunérateur. Pour autant, nombre d'entre elles ont continué de gonfler leur part de marché avec les véhicules de démonstration et les loueurs de courte durée. En voici le détail !
Avec un peu plus de 450 000 immatriculations, les ventes de voitures particulières aux entreprises se sont avérées décevantes l'an passé. Bien qu'au-dessus du marché global, la tendance place ce segment dans le rouge, avec un recul net de 6,8 % comparé à 2021.
A l'année 2021 record pour les ventes de voitures d'occasion a succédé un exercice 2022 au plus bas. Le nombre de transactions s'est érodé de 13,5 %, à 5,204 millions d'unités, tous canaux confondus. Un total parmi les plus faibles depuis le début du 21e siècle.
2022 restera dans les annales de l'histoire automobile mais pas pour de bonnes raisons. Le marché a en effet malheureusement continué de plonger. Avec 1 529 035 immatriculations, il a enregistré une baisse de 7,8 % par rapport à 2021. Si l'on compare avec l'année de référence 2019, cela représente un manque de 685 244 véhicules , un gouffre.
Avec un volume de 69 418 transactions au mois de novembre 2022, les véhicules utilitaires d'occasion ont reculé de 1,2 %. Depuis le début de l'exercice, le marché perd 9,2 %, à 750 483 unités.
Après 11 mois d'activité en 2022, la Dacia Sandero continue de faire cavalier seul sur le canal des particuliers. Dans l'univers professionnel, Peugeot place 5 modèles dans le top 10.
Avec un volume de 73 221 immatriculations de véhicules neufs, le marché espagnol a grimpé de 10,3 % en novembre 2022. Sur l'ensemble de l'exercice, les ventes restent en baisse de 4,4 %, à 739 469 unités.
Avec 260 512 immatriculations en novembre 2022, en progression de 31,4 %, le marché allemand confirme son rebond. Pour la première fois, les véhicules électriques ont dépassé 100 000 unités en un mois.
Les immatriculations de voitures particulières, dans l'univers professionnel, ont rebondi de 8,3 % au mois de novembre 2022, s'élevant à 43 911 unités. Les modèles essence et électriques ont fortement contribué à cette dynamique.
En totalisant 416 469 immatriculations, le volume de transactions de voitures particulières d'occasion a reculé de 10,6 % en novembre 2022. A un mois de la fin de l'exercice, le marché accuse un repli de 13,6 % par rapport 2021 avec 4 798 323 au compteur, selon AAA Data.
Le marché automobile français a progressé de 9,8 % en novembre 2022, ce qui représente 133 960 véhicules immatriculés. Un quatrième mois consécutif de hausse qui ne vient pas effacer les difficultés de l'année avec un repli de 8,7 % depuis janvier, à 1 371 008 unités.
Après dix mois d'activité et grâce à une croissance de 24 %, les ventes de véhicules électriques ont dépassé la barre du million d'unités en Europe. Sur le seul mois d’octobre 2022, les groupes Volkswagen, Stellantis et BMW ont dominé le classement.
Depuis le mois d'août 2022, le marché européen est mieux orienté. Cela se confirme en octobre avec une croissance des immatriculations de 12,2 %, à 745 855 unités. Depuis le début de l'exercice, il reste toutefois en recul de 8,1 %, totalisant 7,5 millions de véhicules neufs mis à la route.
Avec un volume de 72 118 remises à la route en octobre, les véhicules utilitaires d'occasion ont reculé de 6,1 % par rapport à 2021. Au terme des 10 premiers mois, le marché accuse 10 % de repli, à 681 229 unités.
Malgré une croissance des immatriculations de 16,8 %, le mois d'octobre 2022 restera comme le deuxième le plus faible depuis la réunification de l'Allemagne. Dans ce contexte, les ventes de véhicules électriques ont progressé de 17 %.
Après une baisse des ventes de 13,8 % en octobre 2022, à 439 421 unités, le marché des voitures d'occasion est retombé à un niveau plus bas qu'en octobre 2011. Pis, le cumul après 10 mois laisse planer la menace d'un retour au niveau de 2010.
Pour le troisième mois consécutif, le marché automobile français progresse avec 124 981 immatriculations (+5,5 %) en octobre 2022. Il manque néanmoins 141 846 véhicules pour être au même niveau qu'en 2021 et 593 308 par rapport à 2019. Ce mois-ci, Toyota est la troisième marque la plus vendue dans l'hexagone et la voiture électrique devance le diesel de onze unités.
Durant le mois de septembre 2022, les immatriculations ont progressé de 9,6 % dans l'Union européenne, à 787 870 unités. Après 9 mois d'activité, la baisse est de 9,9 %. Le marché continental devrait encore reculer sur l'ensemble de l'exercice.