L'électrique porte le marché allemand en mai 2025

Après un mois d'avril relativement stable (-0,2 %), le marché allemand renoue avec une légère croissance en mai. Selon les chiffres de l'Agence fédérale pour l'automobile (KBA), 239 297 véhicules neufs ont été mis à la route durant le mois, soit une croissance de 1,2 %.
Une petite dynamique portée par les véhicules électriques qui enregistrent leur cinquième mois consécutif de croissance. Les immatriculations de VE ont ainsi bondi de 45 %, à 43 060 unités. Malgré cela, Tesla a encore plongé de 36 %, avec seulement 1 210 unités.
Comme en France, Tesla s'est fait doubler par BYD qui totalise 1 857 immatriculations sur le mois. Au cumul, la marque américaine reste toutefois devant son rival chinois. Mais pour combien de temps ?
Vers un plan de soutien à l'électrique
Cette bonne santé du marché de l'électrique devrait durer car le gouvernement du nouveau chancelier Friedrich Merz a décidé de mesures pour "promouvoir de manière ciblée la mobilité électrique", selon Lars Klingbeil, ministre des Finances social-démocrate et vice-chancelier.
Il a cité le développement des infrastructures de recharge, du "leasing social" pour favoriser l'achat de véhicules électriques par les entreprises, déjà très dynamique. D'autres "incitations" visant les particuliers vont suivre, a-t-il promis.
Fin 2023, la suppression brutale de la prime à l'achat de voitures électriques avait entraîné un effondrement des ventes lors de l'année suivante.
Le rebond de Citroën
Malgré ce rebond de mai, le marché automobile allemand reste fragile. Depuis janvier, les immatriculations sont en baisse de 2,4 %, à 1 146 596 unités. Un volume demeurant 28 % en dessous des niveaux d'avant la pandémie de Covid, selon EY.
Dans ce contexte, la marque Volkswagen demeure l'incontestable leader avec 50 048 immatriculations, en hausse de 5,1 %. Derrière, Mercedes, BMW et Skoda sont dans un mouchoir de poche, avec respectivement 21 788 unités (+9,9 %), 20 354 (+9,6 %) et 19 779 (+13,1 %).
Avec 4 681 immatriculations (+7,4 %), Citroën domine parmi les marques françaises généralistes. Peugeot arrive ensuite avec 4 441 unités (-26,2 %), seulement 26 unités devant Renault (4 415 ; -2,1 %).
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