Laurent Favre quitte OPmobility
Le directeur général d'OPmobility depuis six ans, Laurent Favre, a présenté sa démission. En attendant son successeur, Félicie Burelle, jusqu'ici directrice générale déléguée, assure l'intérim.
François Provost, directeur général du groupe Renault, appelle Bruxelles à bâtir un cadre industriel européen favorisant la production locale de véhicules compacts et abordables, pour relancer un marché en perte de vitesse et éviter le déclin industriel annoncé. Voici ce qu'il propose.
Du made in Europe en contrepartie d'un accord de flexibilité sur les normes d'émissions de CO2… La France se met en situation de négociation risquée avec l'Allemagne et ses constructeurs vis-à-vis de la Commission européenne.
À l’heure où l’Europe a entamé des discussions avec les constructeurs et équipementiers sur l’avenir de l’industrie automobile, Laurent Favre, directeur général d’OPmobility, revient sur les enjeux. Ceux-ci mêlent décarbonation, où l’hydrogène aura toute sa part, et contenu local, qui apparaît aujourd’hui impératif.
Dans un livre autobiographique sorti le 23 octobre 2025, l'ex-patron de Stellantis s'inquiète pour l'avenir du groupe. Carlos Tavares craint que les changements stratégiques déjà opérés chez le constructeur le conduisent à un éclatement entre l'Europe et les États-Unis.
Pilier de l’économie européenne, l’industrie automobile traverse une mutation sans précédent. Selon McKinsey, jusqu’à 440 milliards d’euros de PIB pourraient être menacés d’ici 2035 si l’Europe n’accélère pas sa transformation.
Après une semaine de rebondissements, Sébastien Lecornu reprend les rênes de Matignon. Son nouveau gouvernement, annoncé le dimanche 12 octobre 2025, est composé de figures bien connues du secteur automobile. Mais d’autres le sont moins et pourraient bien bouger les lignes.
L'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) détaille ses propositions à la Commission européenne pour réviser les normes CO₂. Au programme : flexibilité réglementaire, soutien aux petits véhicules électriques, maintien des hybrides rechargeables et reconnaissance des carburants renouvelables afin de rendre la trajectoire 2030-2035 atteignable.
La décision de Stellantis d’arrêter d’investir dans la mobilité hydrogène a eu l’effet d’une bombe. En quittant le navire, les différents protagonistes de cette technologie oscillent entre optimisme, colère et déception, forçant la filière française à naviguer en eau trouble.
Secoués par l’effondrement de la demande et une électrification mal maîtrisée, les équipementiers automobiles font face à une série de plans sociaux sans précédent. L’hémorragie d’emplois fait planer le spectre d’une désindustrialisation massive en Europe.
La Commission européenne s’apprête à dévoiler, d'ici fin 2025, ses initiatives pour accélérer la transition du secteur automobile. Normes CO2, petits véhicules électriques, batteries et simplification réglementaire : Stéphane Séjourné, vice-président exécutif pour la prospérité et la stratégie industrielle, a présenté les grandes lignes.
La Commission européenne pourrait présenter dès décembre 2025 un ensemble de mesures combinant la révision des normes d’émissions de CO₂ pour les voitures et l’introduction d’un cadre pour le verdissement des flottes d’entreprise.
En dix ans, le prix moyen d’une voiture du segment B a bondi de 30 %, pendant que l’offre sur le segment A a fondu comme neige au soleil. Les patrons de Renault et Stellantis ont dénoncé des règles conçues pour des véhicules lourds et chers, inadaptées aux citadines. Résultat : le marché s’effondre. Des solutions pour arrêter l’hémorragie sont-elles envisageables ?
Face aux attentes pressantes des constructeurs, la présidente de la Commission européenne a présidé le troisième dialogue stratégique sur l’automobile à Bruxelles. Si elle a multiplié les annonces et accepté d’avancer le réexamen de l’interdiction des moteurs thermiques en 2035, Ursula von der Leyen a surtout gagné du temps, en reportant les décisions concrètes à décembre.