ZF vend sa division Adas à Samsung
L'équipementier allemand vient d'annoncer la vente de sa division Adas à Harman, une filiale américaine de Samsung. ZF, engagé dans un vaste plan d'économies, va ainsi récupérer 1,5 milliard d'euros.
Derrière l’assouplissement envisagé des objectifs CO₂ après 2035, Bruxelles cherche à mobiliser l’automobile comme levier de décarbonation de la sidérurgie européenne. En conditionnant une partie des émissions résiduelles des véhicules à l’intégration d’acier vert made in Europe, la Commission espère créer un signal de demande capable de déclencher des investissements industriels massifs.
Malgré un marché automobile atone et une réaction boursière prudente, Valeo revendique une trajectoire claire : profitabilité rétablie, génération de cash record et retour de la croissance dès 2027. Son directeur général, Christophe Périllat, détaille les ressorts du plan Elevate 2028 et défend un engagement fort pour une industrie automobile européenne compétitive.
En assouplissant la trajectoire de baisse des émissions de CO₂ à l’horizon 2035, la Commission européenne revendique une victoire politique. Mais à la lecture des mécanismes envisagés, l’ouverture aux motorisations non électriques apparaît sans doute comme surestimée. Le compromis rassure à court terme, mais ne résout ni les contraintes industrielles des constructeurs ni la crise de la demande automobile en Europe.
L’Union européenne s’apprête à faire évoluer plusieurs textes clés encadrant l’homologation et l’exploitation des véhicules dans le cadre de son paquet automobile. L'une des mesures phares consiste à faciliter l'accès aux petites voitures électriques pour les consommateurs, en simplifiant la réglementation et réduisant les coûts pour les constructeurs.
À la veille de la présentation du paquet automobile par la Commission européenne, prévue le 16 décembre 2025, l’Allemagne affiche un sentiment de victoire. Dérogations technologiques, prolongation encadrée du thermique, carburants synthétiques : les fuites relayées dans la presse allemande donnent le sentiment que Berlin a été entendue. Mais derrière ce récit, les arbitrages clés restent ouverts, et le degré de flexibilité accordé par l’Europe demeure incertain.
Dans une lettre adressée par la France à la Commission européenne, cinq ministres se disent ouverts à des flexibilités ciblées concernant l’interdiction des moteurs thermiques et hybrides en 2035. Mais cette souplesse ne devra bénéficier qu’aux véhicules fabriqués dans l’Union européenne.
Exclusif. La Commission européenne reporte au 16 décembre 2025 la présentation de son paquet automobile, initialement prévue le 10. Un délai nécessaire pour finaliser quatre textes majeurs et tenter de concilier les États membres divisés sur l’avenir du thermique après 2035 et la compétitivité de l’industrie européenne.
À l’approche du paquet automobile attendu le 10 décembre 2025, les équipementiers européens poussent pour l’instauration d’un seuil de contenu local élevé. Face à la montée des importations chinoises et aux projets d'implantation d’usines de leurs constructeurs en Europe, ils alertent sur un risque de désindustrialisation massif.
À l’approche du 10 décembre 2025, date à laquelle la Commission européenne doit présenter son paquet automobile, les discussions s’intensifient et les positions s’affinent. Le gouvernement français soutient désormais ses acteurs industriels. De quoi apporter un consensus suffisant à Bruxelles ?
Ce qui devait être un texte fondateur pour sécuriser l’industrie automobile européenne tourne à l’affrontement. Équipementiers et constructeurs s’opposent sur le seuil et le calcul du contenu local. La France n’affiche plus une ligne unifiée et la Commission européenne peine à arbitrer. À une semaine des annonces de Bruxelles, les mesures pourraient être amputées ou repoussées.
Pour contourner les règles fiscales liées aux importations, mais aussi pour réduire leurs coûts logistiques, les constructeurs chinois investissent dans des usines en Europe. Une stratégie pragmatique soutenue par plusieurs États membres de l’UE, qui y voient une opportunité de relancer leur outil industriel et d’attirer de nouveaux emplois.
Le gouvernement a fait adopter un amendement annulant le durcissement des barèmes 2028 du malus CO2, du malus au poids et de la future TVU. Si les seuils de 2026 et 2027 restent inchangés pour l’instant, la commission mixte paritaire devra encore trancher.
Alors que le marché français peine à redémarrer, le fondateur du cabinet Feria analyse les ressorts macroéconomiques, industriels et politiques d’un ralentissement paradoxal. Entre épargne persistante, inflation concentrée sur les modèles populaires et incertitudes autour de la transition électrique, Bernard Jullien décrypte les erreurs stratégiques et les fragilités du modèle européen.