La Commission européenne confirme dans un amendement les trois ans de flexibilité accordés aux constructeurs pour atteindre leurs objectifs de réduction de CO2, sans modifier les seuils fixés. Mais attention : le fonctionnement des pools de marques, notamment celui mené par Tesla, pourrait s’avérer plus risqué que prévu.
Afin de réduire sa dépendance aux terres rares et autres matériaux critiques, l'Europe vient de dévoiler 47 projets sur tout le continent. Neuf sont annoncés en France, avec notamment deux sites d'extraction de lithium et d'autres dédiés au raffinage ou au recyclage.
En dépit d'une croissance de 23,7 % des véhicules électriques, les immatriculations VP ont diminué de 3,4 % en février 2025 dans l'Union européenne, à 853 670 unités. Si Volkswagen et Renault affichent une tendance positive, Stellantis perd encore du terrain et Tesla est en pleine déroute.
De passage à Paris, Stella Li, la vice-présidente de BYD, a rappelé la stratégie du constructeur qui enchaîne les lancements et développe son réseau de distribution sur le continent. De quoi afficher son optimisme pour les mois à venir.
Grâce à une croissance des ventes de 11 % en 2024, la Dacia Sandero est devenue la voiture la plus vendue d'Europe (30 pays). Leader en 2023, la Tesla Model Y a perdu 16,6 % pour finir à la quatrième place du classement.
Après les sites hongrois et turc, le constructeur chinois serait sur le point d'installer une troisième usine sur le continent européen. Cela pourrait être en Allemagne, bien que BYD n'ait donné aucune information concernant le lieu et la date.
Alors que la Commission européenne prépare un amendement ciblé sur le lissage des émissions de CO2 sur trois ans, des voix dissonantes s'élèvent déjà dans les différents États membres. Les discussions pourraient aller plus loin que la simple révision du calcul des normes CAFE 2025.
Avec la mise en faillite de Northvolt, c'est toute l'industrie européenne de la batterie qui tremble. Trois ans après les promesses d'implantation de gigafactories un peu partout sur le continent, le bilan est préoccupant pour les industriels qui traversent une phase critique de leur développement.
Le patron de Renault s'est exprimé devant des représentants de la filière automobile. Si Jean-Dominique Senard a reconnu que Bruxelles avait fait un "premier pas" en flexibilisant les normes CAFE, il a néanmoins rappelé les nombreux périls économiques et géopolitiques qui menacent le secteur.
Pour mieux s’intégrer sur le marché européen, le constructeur coréen annonce qu’il produira des véhicules électriques à Izmit, en Turquie. Hyundai précise que la production démarrera en 2026.
Les immatriculations de voitures neuves ont baissé de 2,6 % en Europe, en janvier 2025. Les principaux marchés s'affichent en retrait. Même en hausse, la part des voitures électriques n'atteint que 15 %, bien loin des objectifs pour respecter les normes CAFE d'émissions de CO2, fixés à 25 %.
Deux associations favorables à la mobilité électrique, E-Mobility et ChargeUp Europe, ont écrit une lettre demandant à l’Union européenne de maintenir les objectifs d’émissions pour 2025. Selon elles, faire marche arrière "serait un désastre".
Le président américain vient d'annoncer que les droits de douane sur les automobiles importées aux États-Unis pourraient être de 25 %. Une possibilité qui sera tranchée d'ici le 2 avril 2025.
Le gouvernement tenait à transposer l’échéance de 2035 dans le droit français pour l'arrêt des ventes de véhicules thermiques neufs. Mais 34 députés ont voté contre (principalement du Rassemblement national) dans un hémicycle quasi vide, maintenant la date de 2040 actée pour le moment dans l'Hexagone.
Alors que l’Europe veut réduire les importations des constructeurs chinois par la fiscalité, les pays de la communauté leur font les yeux doux pour qu’ils viennent construire des usines. Mais face à un marché de l’électrique qui stagne, ces derniers réorientent leur stratégie industrielle. Explications.
Cinq constructeurs, Tesla, BMW, SAIC, Geely et BYD, ont dénoncé devant la justice européenne les droits de douane supplémentaires appliqués aux véhicules électriques importés de Chine. L'exécutif européen prend acte et défendra sa position.
Durant l'année 2024, il s'est vendu 17,1 millions de véhicules électriques à l'échelle mondiale. Un volume en croissance de 25 %, mais essentiellement porté par la Chine (+40 %) qui représente plus de 64 % des ventes.
En novembre 2024, les immatriculations de voitures électriques dans l’Union européenne ont dégringolé de 9,5 %, sur un marché à -1,9 %. Elles déclinent désormais de 5,4 % depuis janvier. Face à cette situation de crise, l’UE ouvre la porte des négociations aux constructeurs automobiles.
Les eurodéputés conservateurs du PPE, le groupe majoritaire au Parlement européen, demandent un assouplissement de l’interdiction des ventes de véhicules thermiques neufs en 2035. Ces derniers mettent en avant la crise que traverse le secteur automobile.
Les deux organismes ont plaidé pour un "New Deal européen" unissant tous les acteurs de l'automobile afin de réussir une transition écologique pragmatique. Face aux défis des normes CAFE et de l’interdiction des voitures thermiques en 2035, ils appellent à une révision urgente des réglementations et à une coopération renforcée.
Dans sa récente étude Automotive Outlook 2040, le cabinet Roland Berger souligne que la transformation de l'industrie automobile mondiale est en marche et inéluctable. La Chine et de nombreux pays émergents sont amenés à représenter près de 60 % des ventes de véhicules sur la planète.
Le cabinet ICDP publie son étude annuelle concernant les cinquante premiers distributeurs en Europe. Dans ce classement, dix opérateurs français sont présents. L'Hexagone devient le pays qui dispose du plus grand nombre de concessionnaires dans le palmarès.
À Paris, plusieurs constructeurs ainsi que le ministre de l’Économie, Antoine Armand, plaident pour négocier les possibles sanctions financières liées aux émissions de CO2. Au Parlement européen, Pascal Canfin, député, ne voit pas de possibilité de changer les règles. Il préfère défendre le soutien de la demande vers les particuliers et accentuer la pression sur les flottes d'entreprise.
Les Européens veulent des tarifs équivalents entre les voitures thermiques et électriques, autrement ils ne s'intéresseront pas à ces dernières, selon un rapport du cabinet Arthur D Little. L'étude dresse aussi le portrait des potentiels acheteurs de marques chinoises.
En écho au rapport de Mario Draghi, dévoilé le 9 septembre 2024, sur la compétitivité de l’industrie européenne, Luca de Meo, patron du groupe Renault, a donné sa vision du rôle de l’Europe dans une tribune publiée dans un journal italien. Extraits.
La Première ministre italienne a dénoncé les résultats désastreux découlant du Green Deal et a accusé l’Union européenne de privilégier la décarbonation au prix de la désindustrialisation. Giorgia Meloni s’est ainsi engagée à le réviser, clamant sa volonté de défendre l’industrie automobile européenne.
Annoncée le 20 août 2024, la taxation des véhicules électriques importés de Chine pendant cinq ans doit devenir définitive en octobre prochain. Le ministre chinois du Commerce, en visite à Bruxelles le 19 septembre 2024, va tenter de plaider sa cause, sur fond de divergence entre pays européens.
Dans un marché européen au ralenti, enregistrant une croissance de 0,2 % en juillet 2024, les ventes de véhicules électriques et hybrides rechargeables chutent respectivement de 10,8 % et 14,1 %. Un recul qui profite aux immatriculations de modèles "full" et "mild" hybrides représentant près d’un tiers des motorisations.
Après cinq mois d'activité en 2024, la Dacia Sandero est le modèle le plus vendu sur le continent européen. Elle devance la Volkswagen Golf et la Peugeot 208. Première en 2023, la Tesla Model Y est à la peine comme de nombreux modèles électriques.
À partir du 1er janvier 2025, les constructeurs automobiles en Europe devront respecter une nouvelle limite de 93,6 g de CO2/km. Si Geely et Tesla atteignent d'ores et déjà leurs objectifs, ce n'est pas le cas de Ford ou de Volkswagen.
À l’occasion de sa venue en France le 26 juillet 2024, Stella Li, vice-présidente de BYD, a présenté les premiers axes de son plan pour développer la marque en Europe. Avec deux objectifs principaux : compter sur le long terme et devenir un acteur local.
Après trois ans de croissance exponentielle, la part de marché des véhicules électriques sur le continent s'est contractée de 0,4 % au premier semestre 2024 pour atteindre 12,5 %. Les marchés allemands, néerlandais et français enregistrent la plus forte baisse.
Pour la deuxième fois, la Chine vient de lancer une procédure contre les subventions accordées par le gouvernement américain dans le cadre de son Inflation Reduction Act (IRA). Les jugeant déloyales, elle les conteste devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
À l'image des constructeurs occidentaux qui profitent de l'accord douanier entre la Turquie et l'Union européenne, ceux venus de Chine comptent bien faire de même. Après l'annonce de l'implantation d'une usine BYD, Ankara indique discuter avec cinq autres acteurs chinois.
Le plus grand groupe politique européen confirme vouloir garder l'objectif de 2035 pour la fin de la vente des véhicules thermiques. Mais le PPE défend une approche de neutralité technologique en autorisant les carburants synthétiques et reprend les conditions du gouvernement allemand.
Frappés par une taxe supplémentaire de 37,6 %, les modèles électriques du groupe SAIC vont avoir des difficultés en Europe. Si la maison mère exige une audience auprès de la Commission européenne, la filiale française annonce que les tarifs de ses modèles électriques seront maintenus, pour l'heure, grâce à la constitution de stocks.
Avant la mise en place d’une taxation plus sévère, les modèles électriques des marques chinoises représentaient 8,5 % des ventes continentales de VE à fin avril 2024. Une part qui grimpe même à 17 % en ajoutant les productions des marques occidentales en Chine.
Au premier trimestre 2024, l’Espagne a produit plus de voitures électriques que la France grâce à l’arrivée de la Peugeot e-208 dans l’usine de Saragosse. L'Hexagone va notamment riposter avec la R5 E-Tech. L’Allemagne reste largement en tête.
Depuis le 5 juillet 2024, les voitures chinoises commercialisées en Europe sont taxées, à titre conservatoire, jusqu'à 48 %. Ainsi en a décidé Bruxelles pour réduire les importations chinoises qui ont bondi de 50 000 unités en 2020, à 437 000 en 2023.
Les conservateurs, premier groupe au parlement européen, veulent assouplir le GreenDeal et l'échéance de 2035 qui interdit la vente de voitures thermiques neuves. Ils pourraient faire pression sur Ursula von der Leyen qui a besoin de leur appui si elle veut être reconduite à la tête de la Commission européenne.