Face aux objectifs européens jugés trop rigides, le président de Stellantis plaide pour une approche plus progressive. John Elkann propose un lissage des seuils d’émissions de CO2 sur cinq ans et un programme massif de mise au rebut.
Après huit ans d’absence, Lancia a signé son grand retour en France en 2024 avec le lancement de la nouvelle Ypsilon. Mais alors que deux autres modèles doivent venir compléter la gamme d’ici à 2028, les ventes de la citadine peinent à décoller, y compris sur son principal marché, l’Italie. Une situation qui soulève des inquiétudes quant à la pérennité de la marque.
Alors que ses ventes et sa rentabilité ne cessent de chuter, la marque premium du groupe Stellantis espère se refaire une santé grâce à son offensive produits, avec le lancement des DS N°8 et N°4. Mais des rumeurs évoquent l’abandon du développement de futurs modèles, ainsi qu’un retour de DS dans le giron de Citroën. L’avenir de la marque est-il assuré ?
Entre dépendance jugée "malsaine" et concurrence perçue par certains concessionnaires, les agents revendiquent leur autonomie et réclament une animation commerciale plus soutenue pour relancer l’activité.
Secoué par la réorganisation de certains constructeurs, et notamment les contrats d’agent, les réseaux secondaires ont traversé trois années de doute. Le métier, pilier de proximité dans la distribution automobile, amorce une période d’apaisement malgré un manque de dynamisme dans l’activité des ventes.
Dans un livre autobiographique sorti le 23 octobre 2025, l'ex-patron de Stellantis s'inquiète pour l'avenir du groupe. Carlos Tavares craint que les changements stratégiques déjà opérés chez le constructeur le conduisent à un éclatement entre l'Europe et les États-Unis.
Alors qu’Antonio Filosa annonce un investissement de 13 milliards de dollars aux États-Unis pour relancer la croissance, Stellantis traverse une zone de turbulences en Europe. Baisse des ventes, arrêts de production, remaniement interne : le constructeur paie le prix d’une stratégie jadis triomphale, initiée par Carlos Tavares, mais désormais fragilisée par la crise de la demande.
Nombreux sont les constructeurs automobiles à s’être engagés dans une transition rapide vers le 100 % électrique. Mais face à une demande jugée encore trop faible, certains reculent déjà sur leurs ambitions en matière d’électrification. Les promesses des marques ont‑elles devancé la réalité du marché ?
Stellantis rebat les cartes dans son organigramme. Jean-Philippe Imparato, confirmé il y a trois mois à la tête de l’Europe, est remplacé par Emanuele Cappellano, proche d’Antonio Filosa. Arnaud Deboeuf laisse le manufacturing à Francesco Ciancia. Un mouvement stratégique qui consacre la montée en puissance des anciens cadres de FCA au détriment de l’héritage PSA.
La décision de Stellantis d’arrêter d’investir dans la mobilité hydrogène a eu l’effet d’une bombe. En quittant le navire, les différents protagonistes de cette technologie oscillent entre optimisme, colère et déception, forçant la filière française à naviguer en eau trouble.
Du 14 au 18 octobre 2025, Stellantis fera connaître sa branche Spoticar Trade durant le salon Equip Auto. David Guérin, le directeur du commerce VO de Stellantis France, évoque ses grandes ambitions pour le réseau secondaire sur le marché des voitures d'occasion. Il explique en outre la stratégie commerciale du label qui démultiplie les campagnes promotionnelles.