Marc Ferracci milite pour un plan d'aide européen pour l'automobile
Le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, prône une approche européenne pour aider le secteur automobile dans lequel les suppressions d'emplois se comptent déjà par milliers.
Les résultats de l’élection présidentielle américaine devraient tomber dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 novembre 2024. L’occasion de faire un point sur les programmes des différents candidats. Véhicule électrique, soutien des syndicats, relation avec l’étranger, tout semble les opposer.
Les véhicules connectés enregistrent plus de 25 gigaoctets de données par heure d’usage. En Europe, plusieurs règlements régissent la collecte et l’utilisation de ces informations, qui peuvent être intrusives voire confidentielles. Mais ces données restent-elles réellement sur le sol européen ?
Bonus sous condition de ressources, suppression de la prime à la conversion, leasing social reconduit… Le gouvernement avance sur le plan 2025 des aides à l’achat de véhicules électriques. Mais toute la filière automobile dénonce une stratégie sans vision et sans évaluation.
À Paris, plusieurs constructeurs ainsi que le ministre de l’Économie, Antoine Armand, plaident pour négocier les possibles sanctions financières liées aux émissions de CO2. Au Parlement européen, Pascal Canfin, député, ne voit pas de possibilité de changer les règles. Il préfère défendre le soutien de la demande vers les particuliers et accentuer la pression sur les flottes d'entreprise.
Au Mondial de l'Auto 2024, le danger des normes d'émissions de CO2 pour 2025 plane sur les constructeurs. En attendant, tous les yeux sont braqués sur le verdissement des flottes d'entreprise. Pour la filière automobile, les sociétés ne jouent pas le jeu. Mais en France comme dans plusieurs pays européens, le sujet revient sur le dessus de la pile. Avec des risques de sanctions ?
Alors que les ventes de véhicules électriques ne connaissent pas la croissance attendue, la Plateforme automobile, présidée par Luc Chatel, met la Commission européenne face à ses décisions. Un plan de soutien massif doit venir épauler la filière automobile.
Le ministre délégué aux Transports, François Durovray, a confirmé le renouvellement du leasing social en 2025. L'aide gouvernementale avait permis à plus de 50 000 ménages d’accéder à un véhicule pour seulement 100 euros par mois en 2024.
Exclusif. Entre la hausse du montant du malus automobile en 2025 et l'élargissement du nombre de véhicules concernés, l'État pourrait faire entrer près d'un milliard d'euros supplémentaires contre les 300 millions d'euros annoncés. Toutes les conséquences sur le marché avec AAA Data.
Lors de la présentation du projet de loi de finances 2025, le gouvernement a confirmé le durcissement du malus automobile pour les trois prochaines années. Baisse du seuil de déclenchement, alourdissement de la taxe...
Plus de deux ans après le vote actant la fin des ventes de véhicules thermiques neufs en 2035, les députés européens de droite, réunis au sein du PPE, proposent d'avancer à 2025 la clause de revoyure. Ils souhaiteraient également reporter à 2027 les nouvelles normes d'émissions de CO2, dites CAFE, pour les constructeurs automobiles.
Presque trois ans après le démarrage du site pilote à Nersac, en Nouvelle-Aquitaine, ACC a dû revoir ses objectifs à la baisse. La gigafactory, filiale de Stellantis, Mercedes et TotalEnergies, est confrontée aux mêmes difficultés de production qu’ont connues ses concurrents chinois il y a vingt ans. Yann Vincent, directeur général, demande un soutien financier en attendant de rattraper le retard.
Le cognac devient le premier dommage collatéral de la guerre qui oppose Bruxelles à Pékin sur les importations de voitures chinoises. Le ministre du Commerce, Wang Wentao, a prévenu que d'autres filières pourraient être l'objet de sanctions comme le porc et les produits laitiers.
Le projet de loi de finances 2025 devrait être présenté le 10 octobre 2024. D'ici là, les lobbyistes automobiles pressent le gouvernement de préserver une aide simple et accessible pour verdir le marché. Avec un objectif, conserver une enveloppe de 1,5 milliard d'euros, soit les revenus issus du malus automobile.
Malgré les protestations de l'Allemagne, les Européens ont validé les droits de douanes complémentaires qui peuvent atteindre 35 % sur les importations de voitures chinoises. La Chine promet des représailles.
L'équipementier automobile a annoncé l'arrivée dans ses équipes du général Vincent Cousin. Depuis le 1er octobre 2024, ce haut gradé occupe la fonction de vice-président exécutif en charge de la sécurité, de la cybersécurité et de la gestion de risque.
La baisse des immatriculations de véhicules électriques pousse Forvia à revoir ses objectifs de marge en baisse d'environ un point. L’équipementier français vise désormais un chiffre d'affaires entre 26,8 et 27,2 milliards d’euros, soit un milliard en moins.
Lors du Conseil des ministres sur la compétitivité de l’Union européenne, le 26 septembre 2024 à Bruxelles, l’Italie s'est prononcée en faveur d'une réévaluation des objectifs de réduction des émissions de CO2 pour le secteur automobile dès 2025. La péninsule a pris les devants pour participer à l'élaboration d'une "loi européenne sur l'automobile".