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Constructeurs

Stellantis, Volkswagen et Volvo menacés par les nouvelles taxes douanières de Trump

Publié le 27 janvier 2025

Par Robin Schmidt
3 min de lecture
Selon l'agence de notation américaine Moody's, Stellantis, Volkswagen et Volvo seraient les trois constructeurs automobiles européens les plus exposés aux nouveaux tarifs douaniers de Donald Trump. Ces taxes concerneraient les véhicules exportés aux États-Unis en provenance du Mexique, du Canada et d’Europe.
Constructeurs automobiles Donald Trump voitures électriques
Donald Trump souhaite taxer les véhicules qui ne sont pas produits sur le sol américain. ©DR

La récente réélection de Donald Trump à la Maison-Blanche alimente de nombreuses discussions et interrogations. Et pour cause, depuis son investiture, le président américain veut instaurer de nouvelles mesures protectionnistes, visant à protéger les États-Unis de toute concurrence extérieure.

 

 

Alors quand il s’agit d'industrie automobile, Donald Trump ne mâche pas ses mots. Il a en effet affirmé que l’Union européenne connaissait des "excédents commerciaux préoccupants" avec les États-Unis et qu’il souhaiterait les contrer avec de nouvelles taxes douanières.

 

Des bénéfices fortement touchés

 

Ses nouvelles taxes impacteraient alors considérablement les bénéfices de nombreux constructeurs automobiles européens, avec en première ligne Stellantis, le groupe Volkswagen et Volvo. Selon l'agence de notation américaine Moody's, ces trois groupes seraient en effet les plus exposés à ces nouveaux tarifs douaniers.

 

Lors de son discours d'investiture, Donald Trump a ainsi déclaré qu'il prévoyait d'imposer des tarifs douaniers pouvant atteindre 25 % au Mexique et au Canada d'ici au 1er février 2025. En ce qui concerne le Vieux Continent, les voitures exportées d'Europe vers les États-Unis pourraient de leur côté être soumises à une taxe supplémentaire de 10 %, contre 2,5 % actuellement.

 

Dans le détail, les bénéfices de Stellantis seraient réduits de bien plus de 15 % par la hausse des tarifs douaniers. En outre, le groupe est confronté à un risque accru lié aux droits de douane sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, puisque 40 % de ses véhicules vendus aux États-Unis proviennent de ces deux pays.

 

 

Volvo pourrait également subir une réduction de 15 % de ses bénéfices en cas d’imposition de nouveaux tarifs douaniers pour ses véhicules importés d’Europe. Car seuls l’EX90 et la S60 sont fabriqués en Caroline du Sud. Le groupe Volkswagen pourrait quant à lui voir ses bénéfices être réduits de 5 à 10 % par un droit de douane sur les importations européennes et de 15 % sur celles en provenance du Mexique.

 

Pour rappel, le groupe VW produit dans son usine de Puebla, au Mexique, la Jetta, le Tiguan et le Taos, toutes destinées à l'exportation vers les États-Unis. Si la plupart des modèles Audi vendus outre-Atlantique viennent d’Europe, la marque produit le Q5, l'un de ses best-sellers, à San Jose Chiapa, au Mexique, et l'exporte aux États-Unis. Pour ce qui est de Porsche, tous les véhicules vendus sur le sol américain sont construits sur le Vieux Continent.

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