Donald Trump envisage une pause temporaire sur les droits de douane appliqués aux véhicules et pièces automobiles importés. Une nouvelle volte-face du président américain qui fait plonger les industriels dans le brouillard le plus complet.
Après une nouvelle volte-face de Donald Trump, les droits de douane sur la plupart des pays, sauf la Chine, sont suspendus pendant 90 jours. Un tarif unique de 10 % est imposé sur tous les biens. Mais l'automobile, l'acier et l'aluminium restent taxés à hauteur de 25 %.
Présentés comme un remède pour relancer la production aux États-Unis, les droits de douane vont, pour l'heure, largement impacter les constructeurs américains. Ainsi, la part des véhicules importés outre-Atlantique était de 18 % pour GM en 2024. Bien supérieure à nombre de groupes japonais ou européens.
Jaguar Land Rover vient de dévoiler les chiffres de ventes de son exercice fiscal décalé. Le constructeur a écoulé 400 898 modèles (+0,1 %), dont 32,2 % en Amérique du Nord. Les droits de douane américains ne sont vraiment pas une bonne nouvelle pour JLR.
Rapatrier des productions aux États-Unis pour échapper aux droits de douane est une stratégie logique mais qui demande du temps. Même pour ceux qui y ont déjà des usines. En attendant, les prix vont s'envoler, avec forcément des conséquences sur le volume du marché et son attractivité à plus longue échéance.
C’est officiel, les voitures importées sur le sol des États-Unis sont taxées à 25 %. Face à cette situation, les pays touchés grognent et les constructeurs réagissent dans l’urgence pour faire face à la déferlante douanière susceptible de fissurer l’économie automobile, mondialisée depuis des décennies.
Le président du groupe Stellantis, John Elkann, a été reçu par le président des États-Unis Donald Trump. Une rencontre au cours de laquelle a été évoquée "l’avenir de l’industrie automobile américaine".
Les automobiles européennes arrivant aux États-Unis seront donc frappées de 25 % de droits de douane supplémentaires à partir du 2 avril 2025. L’année dernière, 749 170 VP et 8 484 VU ont traversé l’Atlantique, pour une valeur de près de 39 milliards.
Le président des États-Unis annonce des droits de douane de 25 % sur les véhicules importés et les pièces qui ne sont pas produites sur le sol américain. La mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.
Le groupe sud-coréen compte investir 21 milliards de dollars aux États-Unis d'ici 2028. Hyundai augmentera ainsi la production de ses deux sites dans le pays et améliorera sa logistique avec une nouvelle usine de composants en Louisiane. Faut-il y voir aussi un moyen d'éviter des droits de douane ?
Tandis que le scénario du pire se dessine de l'autre côté de l'Atlantique, le cabinet Kearney s'est penché sur l'impact de la prochaine hausse de taxe à la douane américaine. Selon les analystes, cela pourrait se traduire par une chute de la demande et de facto par une catastrophe sociale en Europe.
Interviewé dans le quotidien économique Handelsblatt, Ola Källenius, directeur général de Mercedes-Benz, appelle à abolir les droits de douanes. Leur suppression serait un levier de croissance, selon le dirigeant de la marque allemande.
Le 2 avril 2025, Donald Trump appliquera une taxe de 25 % sur les importations de voitures et de semi-conducteurs aux États-Unis. La mesure menace Stellantis, GM, Ford, ainsi que les constructeurs allemands et japonais. Entre hausse des prix et restructurations, l’industrie automobile mondiale retient son souffle.
Le constructeur allemand ne laissera pas ses concessionnaires seuls face à l'augmentation tarifaire découlant des nouvelles règles de taxation douanières qui s'appliquent aux États-Unis. BMW absorbera durant un temps le coût supplémentaire des véhicules produits au Mexique.
La guerre commerciale déclenchée par les États-Unis a pris un nouveau tournant. Le président américain Donald Trump a signé un décret qui va élever les droits de douane pour divers produits, dont l'automobile, en provenance du Canada, du Mexique et de la Chine. Un traitement qui a de quoi faire trembler l'Europe.
Le président américain vient d'annoncer que les droits de douane sur les automobiles importées aux États-Unis pourraient être de 25 %. Une possibilité qui sera tranchée d'ici le 2 avril 2025.
La possible augmentation des droits de douane avec le Mexique et le Canada, mais aussi le détricotage de l'IRA, sont une source d'inquiétudes pour Jim Farley, le patron de Ford. Le constructeur pourrait notamment supprimer des emplois si l'avenir des véhicules électriques est mis à mal.
Donald Trump a annoncé l'application de droits de douanes sur les importations en provenance du Mexique et du Canada. Il a également promis qu'il infligerait les mêmes sanctions aux Européens. Très exposées, les valeurs automobiles ont immédiatement dévissé en Bourse. Stellantis est le plus touché.
Selon l'agence de notation américaine Moody's, Stellantis, Volkswagen et Volvo seraient les trois constructeurs automobiles européens les plus exposés aux nouveaux tarifs douaniers de Donald Trump. Ces taxes concerneraient les véhicules exportés aux États-Unis en provenance du Mexique, du Canada et d’Europe.
Moins de quatre mois après avoir présenté les résultats d'une enquête diligentée par le département du Commerce, les États-Unis ont pris leur décision. Le pays a décidé de bannir la vente de voitures équipées des technologies de connectivité chinoises et russes.
Avec un peu de retard sur le calendrier initialement présenté, Amazon a annoncé l'ouverture de son canal de vente de voitures neuves. La plateforme Amazon Autos débute l'aventure avec Hyundai aux États-Unis.
Avec 2,7 millions d'unités écoulées aux États-Unis en 2024, un volume en hausse de 4 %, GM a conservé sa première place. Le groupe de Mary Barra devance Toyota (+3,7 %) et Ford (+6 %).
L'ancien patron de RAM reprend ses fonctions à la faveur de l'éviction de Carlos Tavares, ex-directeur général de Stellantis. Tim Kuniskis avait fait les frais, en juin 2024, de la reprise en main de la région Amérique du Nord dont les performances commerciales étaient en forte baisse.
La marque espagnole issue de l'univers Seat a ouvert des discussions avec le troisième distributeur américain en vue d'un lancement en 2030. Cupra veut reproduire en Amérique du Nord la forte dynamique enregistrée en Europe.
Donald Trump est de retour à la Maison-Blanche. Le milliardaire américain, qui a fait campagne sur les énergies fossiles et les moteurs à combustion, pourrait toutefois tempérer ses positions sur la voiture électrique, sous l'influence d'Elon Musk, patron de Tesla, qui a largement soutenu sa campagne.
Les résultats de l’élection présidentielle américaine devraient tomber dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 novembre 2024. L’occasion de faire un point sur les programmes des différents candidats. Véhicule électrique, soutien des syndicats, relation avec l’étranger, tout semble les opposer.
Arguant un enjeu de sécurité nationale, l'administration du président américain Joe Biden souhaite bannir des routes américaines les véhicules dotés de logiciels et de puces d'origine chinoise. Cela pourrait être appliqué dès 2027.
Une société américaine d'investissement, Monroe Capital LLC, a annoncé travailler en collaboration avec la Maison-Blanche à la mise en place d'un fonds d'aide aux équipementiers de petites et moyennes tailles. Une enveloppe destinée à financer la transition vers les véhicules électriques.
Uber s'associe avec les équipes de Cruise, filiale de General Motors, pour développer les trajets sans chauffeur. Cet accord arrive à un moment crucial pour la société de véhicules autonomes, alors qu'elle cherche à reprendre son activité après un incident mortel survenu en 2023 à San Francisco.
Une vidéo publiée par le syndicat américain United Auto Workers (UAW) synthétise les griefs que l'organisation accumule à l'encontre de Carlos Tavares, patron de Stellantis. Ce dernier remettrait trop souvent la faute sur les petites mains du groupe et sur l'état du marché sans remettre en question sa manière de diriger.
La presse américaine l'a révélé, General Motors l'a confirmé : le groupe automobile va se séparer de nombreux employés durant ce mois d'août 2024. Au total, 600 postes vont être supprimés précisément dans le centre de Warren, dans le Michigan.
La marque 100 % électrique du groupe Geely multiplie les annonces pour se relancer en Amérique du Nord. Au programme : délocalisation d'une de ses usines chinoises vers la Caroline du Sud, développement du réseau et élargissement de sa gamme. Lancée en 2017, Polestar accuse un fort ralentissement de ses ventes.
Une semaine après des résultats semestriels décevant, Stellantis a adressé un courriel à ses salariés américains pour leur proposer un plan de départ volontaire. Le groupe automobile prévient qu'il engagera un plan contraignant s'il n'atteignait pas son objectif de réduction d'effectifs.
Pour la deuxième fois, la Chine vient de lancer une procédure contre les subventions accordées par le gouvernement américain dans le cadre de son Inflation Reduction Act (IRA). Les jugeant déloyales, elle les conteste devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Pour ne pas laisser son industrie automobile se faire déborder par la concurrence chinoise, le gouvernement américain a annoncé une subvention de 1,7 milliard de dollars pour aider des entreprises du secteur dans leur transition vers l'électrique. La perspective de l'élection présidentielle, le 5 novembre 2024, explique aussi cette enveloppe.
Les employés de l'usine américaine du constructeur automobile allemand ont rejeté, par référendum, la proposition d'une représentation syndicale. L'UAW accuse Mercedes-Benz d'avoir menacé les salariés de représailles en cas de victoire du oui, et annonce porter plainte.
Les États-Unis augmentent leurs droits de douane appliqués aux importations chinoises sur des secteurs jugés stratégiques, comme l'automobile. Ainsi, les taxes appliquées aux voitures électriques provenant de Chine passent de 25 à 100 %.
Fort d'une grève réussie à l’automne 2023, ayant conduit les constructeurs américains à augmenter les salaires de 25 %, le syndicat UAW compte maintenant prendre pied chez les constructeurs étrangers implantés aux États-Unis. Premier vote chez Volkswagen.
Sur un marché américain 2023 en rebond après la longue période de crises successives, General Motors a conservé la couronne de premier constructeur automobile. Avec 2,6 millions de livraisons de VN, la firme de Détroit relègue son grand rival Toyota au deuxième rang.
Les conventions collectives âprement négociées durant la grève aux États-Unis ont été signées. Le syndicat UAW a annoncé, lundi 20 novembre 2023, qu'elles ont été approuvées par ses membres à hauteur de 64 %.