La hausse des droits de douane américains imposés par Donald Trump freine fortement les exportations de véhicules britanniques vers les États-Unis. Ces expéditions ont chuté de 55,4 % sur un an en mai 2025.
L'été sera décisif pour les relations commerciales entre les États-Unis et l’Europe. L’industrie automobile se trouve dans une situation d’une extrême complexité. Prise en étau entre les droits de douane américains et la concurrence des constructeurs chinois, la filière est fragilisée par une gouvernance européenne lente à riposter.
En mai 2025, la valeur des exportations automobiles nippones a chuté de près de 25 % sur un an, selon le ministère des Finances étasunien. Une baisse qui est la résultante de la hausse des droits de douane imposée par Donald Trump en mars dernier.
L'accord conclu début mai 2025 entre les États-Unis et le Royaume-Uni sur les droits de douane appliqués aux automobiles britanniques a été signé par Donald Trump. Les productions qui traverseront l'Atlantique ne seront taxées qu'à 10 % alors que 27,5 % étaient annoncés.
Depuis début avril et la mise en place d’importants droits de douane supplémentaires sur les produits importés aux États-Unis, les appels et les initiatives visant au boycott des produits américains se sont multipliés en France. Parmi les entreprises ciblées, Tesla figure en tête de liste.
Les États-Unis ont annoncé avoir conclu un premier accord commercial avec le Royaume-Uni, mettant ainsi un terme aux nouveaux droits de douane américains entrés en vigueur en avril 2025. Les véhicules britanniques seront dorénavant taxés à hauteur de 10 %, contre 27,5 % initialement.
Le constructeur américain annonce avoir subi une baisse de 65 % de son bénéfice net au premier trimestre 2025. Ford estime ainsi pouvoir perdre jusqu’à 1,5 milliard de dollars cette année en raison des droits de douane imposés par Donald Trump.
Le constructeur américain a publié le 29 avril 2025 de meilleurs résultats que ceux attendus au premier trimestre, avec un chiffre d'affaires en hausse de 2,3 %. GM compte cependant réexaminer ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice, car celles-ci n’incluent pas les nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump.
Lors d’un meeting près de Detroit, le président américain a pris la décision d’assouplir les droits de douane pour les constructeurs automobiles. Dans le décret signé par Donald Trump, ces derniers ne sont pas soumis au cumul des taxes en vigueur sur les véhicules et les pièces détachées.
Alors qu’il s'apprête à célébrer les 100 premiers jours de son mandat, Donald Trump pourrait annoncer des allégements des tarifs douaniers sur l'industrie automobile. Objectif : protéger les constructeurs américains, rassurer les fournisseurs et préserver les emplois au cœur du Midwest.
Malgré des résultats positifs au premier trimestre 2025, avec un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 2,6 %, Forvia se montre prudent pour l'ensemble de l'exercice. L'équipementier français a notamment décidé de geler les embauches, de réduire les investissements ou encore d'annuler sa présence à des salons internationaux.
Lourdement impacté par les droits de douane mis en place par l’Union européenne, MG envisage de construire ses deux premières usines en Europe. Cette implantation stratégique pourrait alors permettre au constructeur chinois d’échapper aux taxes complémentaires s’appliquant aux voitures électriques fabriquées en Chine.
Donald Trump envisage une pause temporaire sur les droits de douane appliqués aux véhicules et pièces automobiles importés. Une nouvelle volte-face du président américain qui fait plonger les industriels dans le brouillard le plus complet.
Après une nouvelle volte-face de Donald Trump, les droits de douane sur la plupart des pays, sauf la Chine, sont suspendus pendant 90 jours. Un tarif unique de 10 % est imposé sur tous les biens. Mais l'automobile, l'acier et l'aluminium restent taxés à hauteur de 25 %.
Présentés comme un remède pour relancer la production aux États-Unis, les droits de douane vont, pour l'heure, largement impacter les constructeurs américains. Ainsi, la part des véhicules importés outre-Atlantique était de 18 % pour GM en 2024. Bien supérieure à nombre de groupes japonais ou européens.
Sur les quelque 900 000 véhicules exportés d'Europe vers les États-Unis en 2024, 42 % appartenaient au segment D. Dans l'hypothèse où les 25 % de taxes supplémentaires resteraient appliqués durant toute l'année 2025, le cabinet Inovev estime que le volume d'exportation pourrait baisser de 200 000 unités.
La fédération des équipementiers automobiles, Fiev, met en garde contre les droits de douane américains pour une filière européenne en très grande difficulté.
Jaguar Land Rover vient de dévoiler les chiffres de ventes de son exercice fiscal décalé. Le constructeur a écoulé 400 898 modèles (+0,1 %), dont 32,2 % en Amérique du Nord. Les droits de douane américains ne sont vraiment pas une bonne nouvelle pour JLR.
Rapatrier des productions aux États-Unis pour échapper aux droits de douane est une stratégie logique mais qui demande du temps. Même pour ceux qui y ont déjà des usines. En attendant, les prix vont s'envoler, avec forcément des conséquences sur le volume du marché et son attractivité à plus longue échéance.
Le Canada n’entend pas s’incliner devant les mesures protectionnistes prises par le président américain Donald Trump. Le Premier ministre canadien Mark Carney a annoncé des droits de douane de 25 % sur tous les véhicules importés des États-Unis qui ne respectent pas l’accord commercial nord-américain AEUMC.
Pour minimiser les conséquences des droits de douane américains, Volvo devrait augmenter la cadence de son usine de Caroline du Sud. Hakan Samuelsson, de retour à la tête du suédois, imagine intégrer un troisième modèle dans l'usine.
Après les annonces de Donald Trump sur les droits de douane, Nissan va modifier ses plans pour accroître la production de ses deux usines américaines. Un ajustement impératif pour le nippon dont 30 % de ses ventes se font aux États-Unis. Le constructeur a par ailleurs stoppé les commandes de deux modèles produits au Mexique.
C’est officiel, les voitures importées sur le sol des États-Unis sont taxées à 25 %. Face à cette situation, les pays touchés grognent et les constructeurs réagissent dans l’urgence pour faire face à la déferlante douanière susceptible de fissurer l’économie automobile, mondialisée depuis des décennies.
Afin d'adapter la production de l'usine canadienne de Windsor, qui va souffrir des droits de douane supplémentaires, Stellantis a annoncé la fermeture du site pour deux semaines, du 7 au 14 avril 2025.
Le président du groupe Stellantis, John Elkann, a été reçu par le président des États-Unis Donald Trump. Une rencontre au cours de laquelle a été évoquée "l’avenir de l’industrie automobile américaine".
Le président des États-Unis annonce des droits de douane de 25 % sur les véhicules importés et les pièces qui ne sont pas produites sur le sol américain. La mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.
Tandis que le scénario du pire se dessine de l'autre côté de l'Atlantique, le cabinet Kearney s'est penché sur l'impact de la prochaine hausse de taxe à la douane américaine. Selon les analystes, cela pourrait se traduire par une chute de la demande et de facto par une catastrophe sociale en Europe.
Interviewé dans le quotidien économique Handelsblatt, Ola Källenius, directeur général de Mercedes-Benz, appelle à abolir les droits de douanes. Leur suppression serait un levier de croissance, selon le dirigeant de la marque allemande.
Le 2 avril 2025, Donald Trump appliquera une taxe de 25 % sur les importations de voitures et de semi-conducteurs aux États-Unis. La mesure menace Stellantis, GM, Ford, ainsi que les constructeurs allemands et japonais. Entre hausse des prix et restructurations, l’industrie automobile mondiale retient son souffle.
Le constructeur allemand ne laissera pas ses concessionnaires seuls face à l'augmentation tarifaire découlant des nouvelles règles de taxation douanières qui s'appliquent aux États-Unis. BMW absorbera durant un temps le coût supplémentaire des véhicules produits au Mexique.
La guerre commerciale déclenchée par les États-Unis a pris un nouveau tournant. Le président américain Donald Trump a signé un décret qui va élever les droits de douane pour divers produits, dont l'automobile, en provenance du Canada, du Mexique et de la Chine. Un traitement qui a de quoi faire trembler l'Europe.
Le président américain vient d'annoncer que les droits de douane sur les automobiles importées aux États-Unis pourraient être de 25 %. Une possibilité qui sera tranchée d'ici le 2 avril 2025.
Donald Trump a suspendu les mesures de taxes à l'importation de produits canadiens et mexicains. Il n'empêche que la menace subsiste toujours. Examen de l'exposition des constructeurs automobiles à ces sanctions potentielles.
Donald Trump a annoncé l'application de droits de douanes sur les importations en provenance du Mexique et du Canada. Il a également promis qu'il infligerait les mêmes sanctions aux Européens. Très exposées, les valeurs automobiles ont immédiatement dévissé en Bourse. Stellantis est le plus touché.
La Commission européenne a forcé le passage en signant un traité de libre-échange avec la principale zone économique d'Amérique latine. Mais selon les spécialistes, cette convention ne devrait pas changer fondamentalement les arbitrages des constructeurs automobiles qui produisent déjà sur place, et resteront dans cette configuration.
Un groupe de constructeurs automobiles installés aux États-Unis a adressé un courrier au président élu pour livrer ses doléances. Parmi elles, ils souhaitent que Donald Trump revoit sa position sur les aides à l'achat de voitures électriques. Ils dénoncent également la concurrence chinoise et la réglementation californienne jugée trop ambitieuse en matière de CO2.
Le président américain élu a promis un retour à une politique en faveur du moteur à combustion, assortie de mesures très protectionnistes. Les décisions de Donald Trump pourraient mettre sous pression les Européens s'ils ne parviennent pas à trouver la bonne parade. Pour Tommaso Pardi, économiste et chercheur au CNRS, président du Gerpisa, le rapport de Mario Draghi est une partie de la réponse.
Le cognac devient le premier dommage collatéral de la guerre qui oppose Bruxelles à Pékin sur les importations de voitures chinoises. Le ministre du Commerce, Wang Wentao, a prévenu que d'autres filières pourraient être l'objet de sanctions comme le porc et les produits laitiers.
Malgré les protestations de l'Allemagne, les Européens ont validé les droits de douanes complémentaires qui peuvent atteindre 35 % sur les importations de voitures chinoises. La Chine promet des représailles.
Le vice-chancelier allemand a rencontré le ministre chinois du Commerce avant que celui-ci n'arrive à Bruxelles pour discuter des récentes taxes douanières contre les importations de voitures chinoises. Berlin veut éviter une mécanique de représailles commerciales réciproques qui nuirait à ses exportations industrielles.