Pour redresser la barre, la marque va adopter une toute nouvelle stratégie. Elle changera radicalement de celle initiée lors de son lancement, notamment grâce à l'impulsion du nouveau président de Lynk&Co Europe, Nicolas Lopez Appelgren.
2024 a sonné comme le grand retour du salon automobile de Pékin. Après quatre années d’absence pour cause de Covid, cette édition a montré une manifestation de force des constructeurs chinois, la résistance de certains européens et la montée en puissance de nouveaux acteurs.
Les distributeurs chinois réclament un contrôle de leur gouvernement sur les actions commerciales des constructeurs pour protéger leurs intérêts. Le contrat d’agent est mis en cause, accusé de déstabiliser la distribution et le commerce.
Alors que s'est ouvert le salon automobile de Pékin le 25 avril 2024, des acteurs de la distribution et des fédérations françaises du secteur ont fait un plongeon dans la filière chinoise. Jean-Pierre Raffarin, représentant du président français en Chine, était chargé de faciliter les rencontres et les échanges avec les industriels et les officiels.
Au moment où le constructeur chinois s'apprête à reprendre l’ancienne usine Nissan de Barcelone (Espagne) pour produire en Europe, Jochen Tüting, directeur général de Chery Europe, en profite pour nous dévoiler ses ambitions.
En créant une coentreprise avec l'espagnol Ebro-EV Motors, propriétaire de l'ancienne usine Nissan de Barcelone, le constructeur chinois Chery place ses pions en Europe. Un premier modèle devrait sortir des chaînes d'ici la fin de l'année 2024.
Le groupe d'électronique chinois qui s'est lancé en 2017 dans les véhicules électriques, débarque en Europe. A la tête de la division française de Skyworth, Mathieu Guillotin, ancien de chez Piaggio et de Fiat, monte actuellement un réseau de 95 distributeurs et s'apprête à lancer le Skyworth K, un SUV électrique du segment D.
Dans le cadre de sa stratégie "En Chine, pour la Chine", le groupe Volkswagen va investir 2,5 milliards d’euros dans le pays pour réaligner ses activités. De quoi accélérer les développements locaux, notamment avec XPeng.
En 2024, 65 % des 17,5 millions de véhicules électriques vendus dans le monde le seront en Chine. Le volume du marché intérieur dope les constructeurs locaux et leur offre une compétitivité pour conquérir d'autres contrées. D'autant qu'une consolidation s'annonce avec la volonté de faire naître des champions planétaires.
Le fabricant de smartphones a vendu la totalité de sa production annuelle en moins de 24 heures. Xiaomi, dont l'action a bondi, a réussi à s'imposer sur un marché pourtant déjà saturé et se mesure à Tesla.
Wang Wentao, ministre du Commerce chinois, devrait se rendre en France pour défendre les importations des véhicules électriques de son pays. Un déplacement qui doit avoir lieu le 7 avril 2024, en compagnie des représentants des marques BYD, Geely et SAIC.
En prenant en compte les modèles fabriqués par les coentreprises entre groupes occidentaux et chinois, le classement mondial des constructeurs n'a plus la même physionomie. Certes, Toyota demeure le leader incontesté mais SAIC, par exemple, grimpe à la cinquième place.
Pas de protectionnisme en Europe ! Mercedes et Volkswagen plaident pour une libre concurrence sur le Vieux Continent avec les constructeurs chinois. Un mauvais coup pour la Commission européenne qui démarre le recensement des importations en provenance de Chine sur le territoire.
Le numéro 3 mondial du smartphone va lancer le 28 mars 2024 son premier modèle électrique, la berline SU7, sur le marché chinois. Pour l'occasion, Xiaomi s'est associé à BAIC pour la fabrication et à BYD et CATL pour les batteries.
Après un mois de janvier 2024 dopé (+57,4 %) par le calendrier des fêtes dans le pays, le marché chinois en subit les conséquences en février avec des immatriculations en recul de 21 %. Les véhicules électriques progressent de 18,2 % depuis le début de l'exercice.
Depuis le 6 mars 2024, les pays de l'Union européenne doivent comptabiliser les véhicules électriques chinois neufs qui entrent sur leur territoire pendant les neuf mois qui viennent. L'objectif est de quantifier l'ampleur de ces importations subventionnées par le gouvernement chinois et de prendre date pour appliquer des droits de douane supplémentaires.
Le Royaume-Uni sera-t-il le maillon faible dans l'enquête de Bruxelles sur les subventions accordées par le gouvernement chinois à ses constructeurs nationaux ? La crainte de ce détournement des routes de l'importation augmente… aussi vite que la Commission européenne cherche à appliquer une hausse des droits de douanes.
La mise en place de la nouvelle politique fiscale française sur le bonus complique la présence de la marque chinoise Leapmotor dans l'Hexagone. Pour autant, l’importateur EVE se veut assez confiant pour 2024 grâce à une gamme élargie.
Quasiment inconnu hors de Chine il y a à peine deux ans, le constructeur BYD (Build Your Dreams) est aujourd’hui au cœur de toutes les attentions. Il se dispute avec Tesla la première place mondiale sur le marché de la voiture électrique et affiche de très fortes ambitions en Europe.
Actionnaire de XPeng à hauteur de 4,99 %, Volkswagen passe désormais à l’étape suivante avec son partenaire, celle des collaborations industrielles. Les deux constructeurs vont développer conjointement des véhicules électriques destinés au marché chinois.