Durant l'année 2024, il s'est vendu 17,1 millions de véhicules électriques à l'échelle mondiale. Un volume en croissance de 25 %, mais essentiellement porté par la Chine (+40 %) qui représente plus de 64 % des ventes.
Avec une part de marché de 47,6 % en 2024, les véhicules hybrides et électriques ont dominé le marché chinois avec plus de dix millions d'immatriculations (+40,7 %). Cependant, si la demande est forte dans le pays, les exportations se compliquent.
Mobilians a recensé le pays de production de toutes les voitures électriques vendues en France en 2024. Avec l’application du score environnemental, l'impact sur les modèles sortis des usines chinoises a été massif.
Dans un marché automobile en baisse de 3,2 %, les marques chinoises ont connu des fortunes diverses. En pleine mutation, elles revoient leurs stratégies pour exister durablement. Mais entre chute des ventes, réseaux à développer et ambitions freinées par la fiscalité, leur avenir en France reste incertain.
Le constructeur chinois Chery, qui a signé en avril 2024 une coentreprise avec l'espagnol EV Motors, vient de sortir ses premiers modèles de l'usine de Barcelone (Espagne), sous la marque Ebro Motors. Il s'agit de deux SUV, thermique et hybride rechargeable.
Dans sa récente étude Automotive Outlook 2040, le cabinet Roland Berger souligne que la transformation de l'industrie automobile mondiale est en marche et inéluctable. La Chine et de nombreux pays émergents sont amenés à représenter près de 60 % des ventes de véhicules sur la planète.
Dans un contexte de forte concurrence et de montée importante des marques chinoises sur leur marché local, leurs homologues européennes, principalement premium, se voient dans l'obligation de soutenir leur réseau. Cela sera-t-il suffisant pour éviter les faillites ?
Les constructeurs chinois dominent désormais 60 % du marché automobile national, profitant d'une demande accrue pour les marques locales. Des géants comme BYD, Geely et Chery dépassent leurs homologues étrangers et renforcent leur présence en Europe.
Le Journal des Flottes a réuni en plateau quatre experts afin d'évoquer l'offensive des marques automobiles chinoises en France et l'intérêt qu'elles peuvent représenter pour les flottes d'entreprise. Ils s'exprimeront lors d'une émission diffusée en ligne mercredi 20 novembre 2024, à 11h. Les inscriptions sont ouvertes !
En imposant des droits de douane compensatoires dès le 1er novembre 2024, la Commission européenne souhaite protéger les constructeurs automobiles. Mais les équipementiers, qui génèrent 75 % de la valeur d'une voiture, ne bénéficient d'aucun bouclier.
Dans un contexte inédit où de nombreux acteurs souhaitent s’implanter en France, les distributeurs font face à une abondance de choix sans pour autant avoir tous les tenants et aboutissants. Comment dès lors intégrer ces nouvelles marques dans son portefeuille ?
Si l'édition 2024 du Mondial de l'Auto a été l'occasion pour de nombreuses marques de revenir dans les halls du parc des expositions à Paris, tous n'ont pas le même poids sur la planète. Le cabinet Inovev a réalisé une étude sur les performances de tous les acteurs présents. Instructif.
Présent au Mondial de l’Auto 2024, Martin Sander, nouveau membre du directoire de la marque Volkswagen en charge des ventes, du marketing et de l’après-vente, a accordé un entretien aux journalistes français. Le dirigeant est revenu sur la situation financière de la marque, ainsi que sur sa compétitivité en Europe et en Chine.
Le cognac devient le premier dommage collatéral de la guerre qui oppose Bruxelles à Pékin sur les importations de voitures chinoises. Le ministre du Commerce, Wang Wentao, a prévenu que d'autres filières pourraient être l'objet de sanctions comme le porc et les produits laitiers.
Le vice-chancelier allemand a rencontré le ministre chinois du Commerce avant que celui-ci n'arrive à Bruxelles pour discuter des récentes taxes douanières contre les importations de voitures chinoises. Berlin veut éviter une mécanique de représailles commerciales réciproques qui nuirait à ses exportations industrielles.
Après l'Allemagne, c'est l'Espagne qui s'est positionnée contre le programme de taxes d'importations supplémentaires sur les voitures chinoises. Les États membres de l'UE doivent se réunir à l'automne pour acter cette décision de la Commission européenne appliquée provisoirement depuis juillet 2024.
Annoncée le 20 août 2024, la taxation des véhicules électriques importés de Chine pendant cinq ans doit devenir définitive en octobre prochain. Le ministre chinois du Commerce, en visite à Bruxelles le 19 septembre 2024, va tenter de plaider sa cause, sur fond de divergence entre pays européens.
Le doublement des taxes appliquées aux véhicules électriques sortis d'usines chinoises par le Canada ne passe pas du côté de Pékin. Le 6 septembre 2024, le gouvernement a réclamé à l'Organisation mondiale du commerce des consultations avec la partie adverse. Le but est de faire annuler cette décision pour "bafouement des règles de l'OMC".
Porté par son marché domestique, où les véhicules électriques ne cessent de gagner du terrain, BYD affiche un bénéfice net semestriel de 1,7 milliard d'euros, en hausse de 24,4 %. Cela étant, la guerre des prix s’intensifie en Chine.
Le 27 août 2024 dans Bloomberg, XPeng a évoqué l'installation d'une usine et d'un data center en Europe. Le constructeur de véhicules électriques emboîte ainsi le pas à plusieurs autres groupes chinois qui ont débuté leur ruée vers l'Europe. L'objectif est d'échapper aux taxes mises en places par Bruxelles et l'Amérique du Nord sur les véhicules électriques produits en Chine.
Au terme d'une période de consultation d'un peu plus d'un mois, le gouvernement canadien a présenté ses mesures à l'encontre des véhicules électriques chinois importés. Mis sous pression par les industriels locaux, Ottawa va se montrer sévère dans ce dossier.
La Commission européenne réajuste son dispositif de droits de douane supplémentaires imposés aux véhicules électriques chinois importés en Europe. Elle prévoit ainsi d’appliquer une taxe de 9 % aux modèles électriques de la marque américaine Tesla fabriqués en Chine.
Le constructeur allemand BMW annonce le rappel de 1,36 million de véhicules en Chine à cause d’un problème sur des airbags de l’équipementier Takata. Selon l’autorité de régulation des marchés (SAMR), il y a un risque d'explosion des coussins gonflables, ce qui pourrait blesser les passagers.
La filiale du géant chinois de l'immobilier, lui-même en grande difficulté, n'a pas réussi à se refinancer pour relancer ses activités. Hengchi, dont l'ambition était de devenir le numéro un mondial des voitures électriques, n'a jamais percé.
À l’occasion de sa venue en France le 26 juillet 2024, Stella Li, vice-présidente de BYD, a présenté les premiers axes de son plan pour développer la marque en Europe. Avec deux objectifs principaux : compter sur le long terme et devenir un acteur local.
Le constructeur allemand a vu ses livraisons reculer de 7 % au premier semestre 2024. Dans ce contexte, Porsche a annoncé un programme de réduction des coûts qui se traduira notamment par une baisse des investissements de R&D dans l'électrification.
Pour la deuxième fois, la Chine vient de lancer une procédure contre les subventions accordées par le gouvernement américain dans le cadre de son Inflation Reduction Act (IRA). Les jugeant déloyales, elle les conteste devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
À l'image des constructeurs occidentaux qui profitent de l'accord douanier entre la Turquie et l'Union européenne, ceux venus de Chine comptent bien faire de même. Après l'annonce de l'implantation d'une usine BYD, Ankara indique discuter avec cinq autres acteurs chinois.
Pour ne pas laisser son industrie automobile se faire déborder par la concurrence chinoise, le gouvernement américain a annoncé une subvention de 1,7 milliard de dollars pour aider des entreprises du secteur dans leur transition vers l'électrique. La perspective de l'élection présidentielle, le 5 novembre 2024, explique aussi cette enveloppe.
Depuis le 5 juillet 2024, la Commission européenne impose des droits de douane compensatoires aux véhicules électriques chinois importés sur le sol européen. Mais comment ont été calculées les aides accordées par le gouvernement chinois ? Comment se décomposent ces subventions ? Analyse de l'enquête très détaillée réalisée par Bruxelles.
Le constructeur chinois poursuit sa stratégie de production au plus près de ses marchés. Il va ainsi ouvrir une deuxième usine dans la zone Europe. Le choix de BYD se porte sur la Turquie.
Depuis le 5 juillet 2024, les voitures chinoises commercialisées en Europe sont taxées, à titre conservatoire, jusqu'à 48 %. Ainsi en a décidé Bruxelles pour réduire les importations chinoises qui ont bondi de 50 000 unités en 2020, à 437 000 en 2023.
La coentreprise entre Jaguar Land Rover et Chery, CJLR, va développer une nouvelle gamme de véhicules électriques sous la marque Freelander. Ces produits, sur base technique du partenaire chinois, seront fabriqués dans le pays et pourraient être exportés dans un deuxième temps.
Une étude du cabinet AlixPartners décortique comment les groupes automobiles chinois parviennent à imposer leur dynamique partout dans le monde. BYD, le numéro un, incarne cette stratégie qui consiste à réécrire les règles du jeu d'une industrie en pleine transformation. Les constructeurs historiques sont condamnés à se laisser distancer.
L’industrie automobile allemande, qui exporte massivement ses voitures en Chine, est hostile à la hausse des droits de douane par l’Union européenne sur les importations de véhicules électriques chinois. Une position soutenue par le gouvernement d’Olaf Scholz, qui milite pour un accord entre Bruxelles et Pékin.
À l’heure où les constructeurs chinois dominent chez eux et veulent conquérir le monde, les occidentaux présents en Chine se posent des questions quant à leur activité locale. Dernier exemple en date : Nissan vient d’y fermer une usine par souci d’optimisation de ses installations.
La mise en place par Bruxelles de droits de douane compensatoires concernant l'importation de véhicules électriques chinois en Europe risque de modifier le paysage automobile. Premières réactions à chaud des constructeurs et des opérateurs distribuant des marques et des modèles impactés par cette mesure.
La Commission européenne veut appliquer des droits de douanes supplémentaires sur les véhicules électriques chinois importés. Cette taxe peut aller jusqu'à 38,1 %. Quelle est la procédure ? Pourquoi des droits différenciés ? Quelles sont les prochaines étapes ? Le Journal de l'Automobile fait le point.
La Commission européenne a dévoilé le montant des droits de douane compensatoires qu'elle va appliquer aux importations de véhicules chinois en Europe. Dès juillet 2024, des taxes allant jusqu'à 38 % seront appliquées sur les prix des véhicules électriques chinois, en plus des 10 % habituels. L'enquête se poursuivra jusqu'à cet automne, date à laquelle ces mesures antisubventions deviendront définitives.
Le constructeur chinois poursuit son développement en France avec l'ouverture d'un vaisseau amiral sur les Champs-Élysées, à Paris. Ce showroom sera une vitrine technologique pour la marque. Il est géré par China Harmony Auto, un groupe originaire de Hong Kong, déjà présent en Europe et au Royaume-Uni.