La Chine présente un plan destiné à stabiliser la croissance de son industrie automobile sur les deux prochaines années, dans un contexte de guerre des prix intense entre constructeurs et de difficultés croissantes à l’exportation.
Magna Steyr va assembler des modèles XPeng ainsi que ceux à venir de GAC dans son usine de Graz, en Autriche. Une stratégie qui permet aux deux constructeurs chinois d’échapper aux lourdes taxes de l’Union européenne sur les modèles importés et d’asseoir leur offensive sur le marché européen.
Selon le cabinet d'étude AlixPartners, les constructeurs chinois confirment leur ascension fulgurante, portés par la dynamique des véhicules électriques et des partenariats industriels. Tandis que l’Europe et les États-Unis peinent à suivre, la Chine impose son rythme et devrait détenir 30 % du marché mondial automobile en 2030.
Après l'Europe, les États-Unis et le Canada, le Mexique s'apprête à relever à 50 % ses droits de douane sur les automobiles chinoises. Elles représentent déjà deux modèles sur dix dans le pays qui subit par ailleurs la pression de son puissant voisin américain.
Avec un nombre d’exposants record dans les allées de l'IAA Mobility et des plans d’expansion offensifs, la Chine confirme qu’elle veut peser lourd sur le marché automobile européen. Mais les constructeurs du Vieux Continent préparent la riposte.
Nio, constructeur chinois de véhicules électriques premium, avance sur une ligne de crête. D’un côté, il vient de sécuriser une levée de fonds record de plus d’un milliard de dollars pour accélérer son développement. De l’autre, son PDG William Li admet que la survie de l’entreprise est aujourd’hui la priorité absolue, tant la guerre des prix et la surcapacité pèsent sur le marché chinois.
Le constructeur chinois a publié ses résultats financiers pour le premier semestre 2025. S'ils sont en progression sur cette période, le deuxième trimestre a été plus compliqué que prévu pour BYD, à cause notamment de la guerre des prix en Chine.
Malgré une balance commerciale toujours déficitaire, la filière électrique française commence à desserrer l’étau. Renault et Stellantis renforcent leurs productions dans l’Hexagone, tandis que les importations venues de Chine reculent sous l’effet des mesures protectionnistes. Résultat : le déficit lié aux voitures électriques s’est réduit de près de 40 % en un an et demi.
Le spécialiste de l'électronique, qui s'est lancé il y a un an dans l'automobile, surfe sur l'engouement que rencontre en Chine le deuxième modèle de sa gamme : le YU7. Fort du succès de ce SUV, Xiaomi accélère son arrivée en Europe.
Malgré les taxes sur les véhicules électriques, les marques chinoises voient leurs ventes exploser depuis début 2025 en Europe. En seulement quatre mois, les immatriculations ont représenté la moitié de celles de l'an passé.
L'entreprise française spécialisée dans l’activité de paiement à l'usage a bouclé il y a quelques jours un contrat d’envergure avec des partenaires chinois. Le milliard d'euros ainsi récolté servira à financer les deux projets de Knave : créer sa captive financière et une filière de recyclage de batteries.
Après la berline SU7, le spécialiste des smartphones poursuit l'extension de sa gamme avec le YU7. Xiaomi affirme avoir engrangé 286 000 commandes de son nouveau SUV électrique en quelques heures.
La Chine consolide sa position d'exportateur automobile vers l'Union européenne. Après une année 2024 record, les exportations des constructeurs chinois vers l'Europe ont progressé de 7,3 % au premier trimestre 2025, pour atteindre 1,4 million de voitures neuves.
Après l’automobile, les industriels chinois s’apprêtent à poursuivre leurs ambitions dans le secteur des poids lourds en Europe, malgré un marché encore frileux, assez protectionniste et peu électrifié. Mais des opportunités pour la distribution de nouveaux entrants pourraient voir le jour dans les années à venir.
Face à la déferlante des marques automobiles chinoises sur le Vieux Continent, de nombreux distributeurs européens s’interrogent : faut-il embrasser cette nouvelle donne ? Si des alliances peuvent représenter une opportunité de croissance et de diversification pour les réseaux de distribution, elles exigent aussi de la vigilance dans le choix des partenaires.
Pékin a récemment réuni des constructeurs pour aborder la question des voitures d'occasion estampillées "0 km". Une offre nouvelle que le gouvernement chinois pourrait bien considérer comme un coup porté au développement économique. Ce qui ne ferait pas les affaires de BYD dans sa rivalité avec Tesla.
À l'approche du sommet Chine-UE qui se tiendra à Pékin en juillet 2025, le sujet des terres rares est au cœur des discussions. La Chine propose d'en faciliter les exportations vers l'Europe, mais il y aura forcément des contreparties. Sur les véhicules électriques ?
La Chine, qui extrait 60 % des terres rares dans le monde et en raffine 90 %, a restreint les exportations des précieuses matières indispensables notamment aux véhicules électriques. Constructeurs et équipementiers sont sous tension et leurs productions pourraient rapidement en souffrir.
Nio poursuit la commercialisation de ses modèles en Europe avec une implantation dans sept pays dont la Belgique, l'Autriche et la Pologne. Mais cette fois-ci, le constructeur chinois s'associe avec des groupes de distribution pour développer sa présence, qui reste aujourd'hui très anecdotique.
À l'annonce de nouvelles subventions sur une vingtaine de ses véhicules, BYD a fait trembler les principaux constructeurs chinois à la Bourse de Hong Kong. Pour le PDG de Great Wall Motors, l’état du marché automobile de l’empire du Milieu est "malsain" et pourrait faire faillite à l'image du secteur immobilier et de son géant Evergrande.
Fort de 14 usines dans le monde et plus de 6 600 salariés, l'équipementier français GMD a été racheté par le groupe chinois DSBJ. Le nouvel actionnaire se serait engagé au maintien de l'activité et des emplois dans l'ensemble des sites pour les 24 prochains mois.
Avant fin 2025, le géant chinois lancera sur le marché national ses deux marques, Omoda et Jaecoo, qui seront distribuées dans une soixantaine de concessions. Le recrutement des groupes de distribution a démarré.
Avec 17,9 millions de véhicules fabriqués dans leur pays en 2024, sans compter les coentreprises, les groupes automobiles chinois ont augmenté leur production de 22,7 %. BYD, Geely et Chery ont gagné de 500 000 à 1,2 million d'unités en un an.
Le leader mondial de la fabrication de batteries compte entrer à la Bourse de Hong Kong le 20 mai 2025. CATL proposera 117,9 millions de titres d’une valeur de 33,8 dollars pour financer son développement.
La Chine fait référence en matière de ventes de voitures électriques. Mais pour les réseaux de distribution, cette électrification du marché est synonyme de guerre des prix et demande à réinventer un business modèle qui ne fait plus recette.
En décidant de créer la nouvelle Twingo en deux ans, Renault a pris à bras le corps le temps de développement de ses modèles. Durant le salon de Shanghai, Le Journal de l’Automobile a rencontré Philippe Brunet, le maître d’œuvre de l'ACDC, le centre de développement avancé du constructeur au losange en Chine.
Le constructeur nippon entame une stratégie de reconquête du marché chinois. Nissan compte investir 1,2 milliard d’euros et annonce l’arrivée dans le pays de dix nouveaux modèles d’ici l'été 2027 contre huit initialement prévus.
Avec près de 1 000 exposants et un festival d'innovations technologiques, le salon de Shanghai est devenu, pendant dix jours, le centre de gravité de l'automobile mondiale. Marqué par l’essor des véhicules électriques et l’expansion des constructeurs locaux, l'événement illustre donc la montée en puissance de la Chine, devenue un acteur incontournable du secteur.
En pleine Design Week de Milan, BYD a frappé un grand coup en lançant officiellement sa marque haut de gamme, Denza, sur le marché européen. Le message est clair : le constructeur chinois, devenu le sixième mondial en 2024, est prêt à en découdre avec les mastodontes allemands du premium.
La marque du groupe Geely a annoncé vouloir réduire sa présence en Chine, en fermant des points de vente et en quittant sa coentreprise locale dédiée aux véhicules électriques. Polestar préférerait en effet recentrer sa stratégie sur certains marchés en Europe, notamment la France où le constructeur prévoit de démarrer ses activités courant 2025.
Avec un total de 586 149 exemplaires écoulés, les livraisons mondiales du groupe BMW ont accusé un recul de 1,4 % au premier trimestre 2025. La faute à une demande atone en Chine, son principal marché, où l’activité du constructeur a dégringolé de 17,2 %. En revanche, les ventes de modèles électriques ont, de leur côté, bondi de 32,4 %.
Pour relancer ses ventes, notamment électriques, la marque Volkswagen va dévoiler trois concept cars lors du prochain salon de Shanghai, du 23 avril au 2 mai 2025. De futurs modèles développés sur place avec trois coentreprises, qui illustrent la stratégie "in China, for China".
L'heure de la consolidation a-t-elle sonné en Chine ? Le rapprochement possible entre Dongfeng et Changan, deux constructeurs publics, pourrait donner naissance au premier acteur chinois, en volume de production.
La Commission européenne observe de près l'implantation industrielle du constructeur chinois en Hongrie. Elle souhaiterait savoir si des subventions provenant de Chine ne seraient pas contraires à la réglementation.
La marque chinoise Seres, un temps importée en France, change de nom pour devenir Aito et affiche d'importantes ambitions en Europe. Premier pays en ligne de mire : l'Espagne. En parallèle, le constructeur DFSK renouvelle l'intégralité de sa gamme.
A l'occasion de la Design Week, qui se tiendra à Milan (Italie), en avril prochain, le constructeur chinois annoncera le lancement en France et en Europe de sa marque haut de gamme Denza. Une berline de segment E sera le premier modèle disponible.
Alors que l’Europe veut réduire les importations des constructeurs chinois par la fiscalité, les pays de la communauté leur font les yeux doux pour qu’ils viennent construire des usines. Mais face à un marché de l’électrique qui stagne, ces derniers réorientent leur stratégie industrielle. Explications.
Le constructeur japonais Toyota vient d'annoncer l'implantation d'une usine à Shanghai, en Chine. À l'horizon 2027, elle produira un modèle Lexus ainsi que des batteries, avec une capacité initiale de 100 000 unités par an.
Le cabinet britannique Escalent a réalisé une étude sur l'appétence des clients pour les marques chinoises dans les cinq plus gros marchés automobiles européens. Les résultats montrent que ces dernières gagnent du terrain.
Cinq constructeurs, Tesla, BMW, SAIC, Geely et BYD, ont dénoncé devant la justice européenne les droits de douane supplémentaires appliqués aux véhicules électriques importés de Chine. L'exécutif européen prend acte et défendra sa position.