Le projet de loi de finances pour 2026 fixe un cap jusqu’en 2028 pour la taxe annuelle CO2 et celle sur les émissions de polluants atmosphériques. Sans surprise, ces deux impôts spécifiques aux flottes d’entreprise augmentent.
Pour David Decultot, directeur conseil chez Ayvens France, les réformes fiscales ont permis d'accélérer le verdissement des flottes. Les entreprises ont désormais saisi les enjeux de l’électrification, mais elles ont, pour une partie d'entre elles, encore un retard à combler.
Face à la flambée des coûts, aux nouvelles contraintes fiscales et à la pression environnementale, le groupe immobilier Altarea redéfinit de fond en comble la gestion de sa flotte. Entre réaffectations millimétrées, allongement des contrats de LLD et déploiement du crédit mobilité, la responsable de la mobilité Nadjia Dahamni se démène pour trouver les meilleures alternatives.
Très appréciés des entreprises pour leurs avantages fiscaux, les véhicules hybrides rechargeables voient désormais leur fiscalité évoluer. Ainsi, leurs immatriculations rencontrent une baisse de régime. Pour redynamiser leurs ventes, les constructeurs proposent des modèles avec de plus grandes batteries et donc une meilleure autonomie électrique. Ces "superhybrides" rencontreront‑ils le succès escompté ?
Le gouvernement a décidé d’augmenter les avantages en nature pour les voitures de fonction thermiques depuis le 1er février 2025. Le forfait grimpe de 30 % à 50 % du coût annuel de location. Les avantages concernant les voitures électriques restent d'actualité. Pour les entreprises, comme pour les salariés, cette mesure n’est pas sans conséquences financières. Voici le détail, exemples à l'appui.
La loi de finances pour 2025 introduit une nouvelle taxe destinée à accélérer le verdissement des flottes. Plusieurs paramètres sont pris en compte dans son calcul. Explications de Vincent Schachter, fondateur de Pelikan Mobility.
En quête d’économies et de nouvelles recettes, le gouvernement français compte s’emparer du sujet des avantages en nature liés aux voitures thermiques de fonction. Le forfait actuel de 30 % pourrait être porté à 50 % du coût du véhicule. Le montant serait élevé pour les entreprises et les salariés.
En vue des prochains débats budgétaires, Mobilians et l’Institut des liaisons des entreprises de consommation appellent à la définition d’un cadre fiscal propre au crédit mobilité. En l’état, ce dispositif de substitution à la voiture de fonction peine à décoller.
L’absence de cadre législatif nuit à l’essor du crédit mobilité dans les entreprises. Un sujet identifié par le Sénat qui a adopté un amendement dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2024. L’objectif est d’encourager le recours à cette alternative à la voiture de fonction.
La direction générale du Trésor vient de rendre ses premières conclusions sur les enjeux économiques de la transition énergétique. Sur le transport routier seul, le manque à gagner est estimé à 13 milliards d'euros.
L’examen du projet de loi de finances pour 2024 par les sénateurs a débouché sur l’adoption d’une série d’amendements. L'un d'entre eux concerne le malus au poids. Il prévoit que les véhicules électriques soient soumis à cette taxe dès 2025.
Un amendement déposé par les députés du groupe Horizons a reçu l’aval du gouvernement. Celui-ci vise à protéger les véhicules hybrides non rechargeables du malus au poids dans sa version 2024.
Le projet de loi de finances pour 2024 introduit une modification concernant la fiscalité des pick-up double cabine. L’administration veut mettre un terme aux astuces d’homologation des constructeurs en basculant ces véhicules dans la catégorie des voitures particulières. Un changement synonyme de malus rédhibitoire.
Président des constructeurs importateurs réunis au sein de la Csiam, Yves Pasquier-Desvignes dénonce un manque de transparence et de lisibilité dans les règles qui seront appliquées pour le calcul du futur bonus automobile et son attribution. Il craint que les ventes de voitures électriques ne s'effondrent.
Malus CO2, malus au poids, taxe annuelle sur les émissions de CO2 (ex-TVS), taxe sur les polluants, le projet de loi de finances nous renseigne sur la fiscalité automobile 2024, et même un peu au-delà. Sans surprise, l'inflation est également passée par là.
L’automobile tient une place centrale dans le projet de loi de finances pour 2024, dont les grandes lignes ont été dévoilées le 27 septembre 2023. L’objectif revendiqué du gouvernement est d’orienter toujours plus le marché vers l’électrique, tout en privilégiant les productions européennes.