La liste des véhicules éligibles au score environnemental a de nouveau été mise à jour au Journal officiel. La Nissan Leaf et le Mitsubishi Eclipe Cross font ainsi leur entrée dans les dispositifs d'aide à l'acquisition.
Dans une lettre adressée au ministre délégué David Amiel, la chambre syndicale française des constructeurs internationaux (Csiam) dénonce une méthodologie opaque dans le calcul de l'écoscore. Le dispositif, loin de favoriser l’industrie européenne, toucherait massivement les véhicules produits sur le continent. Elle demande une révision urgente et transparente du calcul.
L’écoscore permet de calculer l’empreinte carbone globale d’un véhicule, de sa production à sa fin de vie. Pour les gestionnaires de flotte, il est donc devenu un critère déterminant dans la construction de leur car policy, leur permettant, entre autres, d’éviter d’éventuels surcoûts. Le Journal des Flottes dresse la liste des modèles éligibles au score environnemental.
Malgré une prévision de diminution de 8 % des immatriculations de voitures particulières et de 11 % des véhicules utilitaires en France, Renault avance une solide performance sur le marché. La marque capitalise sur l’électrification et le leasing social pour naviguer à travers un secteur automobile de moins en moins lisible fiscalement.
Au 1er juillet 2025, le bonus automobile doit se transformer en "coup de pouce" grâce aux certificats d'économies d'énergie (CEE). Le projet d'arrêté, toujours en consultation, est en réalité un passage obligatoire. L'enveloppe budgétaire 2025 est presque épuisée. D'autant qu'elle a été rabotée en douce par le gouvernement.
Pour la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, toutes les mesures doivent être prises pour accélérer le passage à la voiture électrique, tout en protégeant les industriels européens. Aides aux particuliers, contraintes pour les entreprises, écoscore pour les constructeurs… La France doit être au rendez‑vous de cette transformation.
En plaçant une partie de l'aide à l'achat de véhicules électriques sous la houlette des certificats d'économies d'énergie (CEE), le gouvernement préserve un budget toujours déficitaire. Mais pour le commerce automobile, ce dispositif est une véritable usine à gaz avec un risque juridique et financier certain. Décryptage.
Privées de tout bonus écologique gouvernemental, tant pour les voitures particulières que pour les utilitaires légers électriques, les entreprises doivent désormais se rabattre sur le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) pour subventionner le passage de leur flotte à l’électrique. Les montants alloués sont très variables en fonction des tailles de parc et du type de véhicules.
Juste avant la démission de Michel Barnier de son poste de Premier ministre en France, ce dernier a lancé la procédure pour modifier le calcul du score environnemental donnant accès au bonus écologique pour les véhicules électriques. Les mesures de contournement pourraient être beaucoup plus difficiles...
Le marché des véhicules utilitaires légers éprouve les plus grandes difficultés à basculer vers l'électrique. L'arrêt du bonus écologique ne va pas faciliter la transition. Un obstacle de plus pour les constructeurs qui sont déjà très en retard sur les objectifs CAFE pour 2025.
La filière automobile française retient son souffle face à l'incertitude des aides à l'achat de voitures électriques pour 2025. Alors que la réduction des subventions semble actée, l'entrée en vigueur imminente des normes CAFE d'émissions de CO2 menace d'aggraver une situation déjà préoccupante. Mobilians et la PFA alertent le gouvernement.
Bonus sous condition de ressources, suppression de la prime à la conversion, leasing social reconduit… Le gouvernement avance sur le plan 2025 des aides à l’achat de véhicules électriques. Mais toute la filière automobile dénonce une stratégie sans vision et sans évaluation.
La liste des véhicules éligibles au bonus vient d’être actualisée au Journal Officiel. Si l’Alpine A290 ou encore la Citroën ë-C3 Aircross intègrent les bénéficiaires du score environnemental, la Leapmotor T03 du constructeur chinois n’y figure pas… Un coup dur pour la nouvelle marque de Stellantis qui arrive en France.
Après des mois de marges sous tension, les sociétés de financement retrouvent peu ou prou leur niveau de rentabilité. Mais cette fois, les difficultés concernent la distribution. Plus que jamais, les financeurs doivent accompagner les réseaux.
Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, a envoyé ses lettres plafonds aux différents ministères. Il demande une baisse de 500 millions d'euros des aides accordées pour l'électrification des véhicules neufs. Un mauvais signal pour le futur gouvernement ?
Face à la colère des distributeurs automobiles, le gouvernement met le turbo pour le remboursement des avances faites pour le bonus et le leasing électrique. Avant l'ouverture des démarches le 30 mai 2024, la dette de l’État s'élevait au total à 326 millions d'euros.
Face au tollé, le gouvernement va effectuer les premiers remboursements du bonus et du leasing électriques dès le 13 juin 2024. Mobilians souhaite désormais un accompagnement des distributeurs qui ont été contraints d'emprunter pour avancer l'argent des aides fiscales.
Selon une enquête réalisée par Mobilians, l’État devrait près de 326 millions d'euros aux distributeurs automobiles qui ont fait l'avance du bonus et du leasing social. L'organisation syndicale demande le règlement de toute urgence de cette dette, insoutenable pour les trésoreries.
Face à une situation qui risque de déraper, Mobilians a décidé d'interpeller Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. L'organisation syndicale demande un traitement accéléré pour le remboursement des avances du bonus écologique, faites par les concessionnaires.
La colère gronde dans les réseaux de distribution. Ces derniers ne sont toujours pas remboursés par l’État des aides fiscales accordées pour l'achat d'un véhicule électrique. Plus d'une centaine de millions d'euros sont dans la nature alors que les trésoreries sont déjà mises à mal. La menace d'un blocage des livraisons est bien réelle.
Les effets de l'écoscore environnemental pour l'attribution du bonus écologique pénalisent les importations des véhicules électriques chinois. Selon les données fournies par Mobilians, ces modèles ne pèsent plus que 8,8 % des immatriculations du segment en avril 2024.