La prochaine Mini électrique sera produite en Chine

Depuis l’année 2000, la Mini a été produite sur un seul site, celui  d'Oxford au Royaume-Uni. En 2023, BMW lancera sa nouvelle génération. Et les changements ne concerneront pas que le véhicule lui-même, car la version 100 % électrique sera transférée de Grande-Bretagne vers la Chine, imitant ainsi la stratégie de Mercedes concernant la Smart, désormais électrique, qui a délocalisé la production de la France et de la Slovénie vers la Chine.

Selon Inovev, ces transferts ont été décidés probablement en raison du coût de la main d’œuvre inférieur en Chine et d’un marché de la voiture 100 % électrique (BEV) beaucoup plus vaste dans ce pays qu’en Europe. Ainsi, le cabinet prévoit que le marché chinois de l’électrique représentera 4,5 millions d’unités en 2022 contre 1,3 million d’unités en Europe, soit trois fois moins.

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Et l’écart entre les deux marchés va continuer de s’accroître en raison de la forte croissance des ventes de voitures électriques en Chine. "Il y a donc une vraie opportunité de vendre 3 voitures électriques produites en Chine sur 4 sur le territoire chinois, ce qui est un argument non négligeable [pour le transfert de production]", peut-on lire dans un rapport d'Inovev.

La future Mini électrique sera produite par la coentreprise entre BMW et Great Wall Motor. Cela sera une première pour ce dernier, car jusqu'à présent, il n'a jamais eu la possibilité de travailler avec un constructeur étranger, comme le font depuis longtemps SAIC, FAW, Dongfeng, BAIC, Chery ou GAC.

L’usine, située à Zhangjiagang près de Shanghai, est calibrée pour fabriquer 160 000 Mini électriques par an, alors que celle d’Oxford en produit à l’heure actuelle, 40 000 par an, soit 20 % des ventes de Mini. En revanche, la prochaine génération de la Countryman électrique, prévue pour 2023, sera fabriquée sur le site allemand de Leipzig.