La Commission européenne a adopté les règles du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (MACF), pour sa phase transitoire. Les industriels importateurs devront déclarer leurs émissions carbone entre le 1er octobre 2023 et la fin 2025, avant l'entrée définitive du règlement prévue en 2026. Mais cette phase transitoire risque d'être biaisée par le manque de contraintes dans les déclarations.
Promis par Emmanuel Macron, le gouvernement planche actuellement sur la mise en place d'un score environnemental lié au CO2 émis par la production et le transport des voitures électriques. Cette note conditionnerait l'attribution, ou non, du bonus écologique en 2024. Un nouveau casse-tête administratif en vue ?
Les transports représentent le secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre en France depuis plus de deux décennies. Avec l'enjeu grandissant de la décarbonation, le Sénat s'est penché sur la question en abordant la solution des biocarburants.
Après avoir lutté, en vain, contre l'interdiction des moteurs thermiques en 2035, le gouvernement italien ne veut pas des normes Euro 7 sur les émissions. Une position qui reflète notamment les difficultés du pays à mettre en œuvre la transition écologique dans l'automobile.
Après le vote des eurodéputés le 14 février 2023 confirmant la fin des moteurs thermiques en 2035, le gouvernement italien monte au créneau, pointant une décision idéologique sans prise avec la réalité.
La fin de la vente de véhicules neufs à moteur thermique est définitivement votée par le Parlement européen. Le Conseil européen doit à présent formellement approuver le texte pour qu'il entre en vigueur.
Le Conseil et le Parlement européen sont parvenus à un premier accord sur l'engagement Fit for 55 de la Commission européenne. La fin des ventes de véhicules thermiques en Europe est définitivement fixée à 2035.
Transport & Environnement a décidé de s'attaquer directement au point faible des constructeurs : la bourse. L'ONG accuse les industriels de sous-estimer leurs émissions globales de CO2, alors que, dès 2024, ces derniers devront les déclarer pour répondre aux exigences environnementales des produits financiers.
Les signataires de cette lettre ouverte envoyée aux instances européennes demandent que la vente de voitures roulant aux carburants neutres en carbone soit autorisée après 2035. Ils plaident aussi pour la neutralité technologique.
Dès 2025, les consommations et émissions des modèles hybrides rechargeables seront moins avantageuses. En 2027, elles seront même calquées sur l'usage réel, grâce à la remontée des données des véhicules.
Le dossier des émissions de CO2 à horizon 2035, débattu au sein des instances européennes, a mis en lumière un malaise profond au sein de l'industrie automobile. La voix des constructeurs ne porte plus et celles d'organisations environnementales disposent d'un écho grandissant.
Décision historique des ministres de l'Environnement réunis le 28 juin 2022 : la baisse de 100 % des émissions de CO2 en 2035 est adoptée. Une clause de revoyure est cependant acceptée en 2026 et la porte reste ouverte pour les carburants de synthèse. Le nouveau texte doit maintenant être voté par les eurodéputés.
Steffi Lemke, la ministre allemande de l'Environnement, plaide pour autoriser les carburants de synthèse au-delà de 2035, date à laquelle la vente de voitures thermiques en Europe sera interdite.
Adoptée le 8 juin 2022 par le Parlement européen, l'interdiction de vente des véhicules thermiques en 2035 ne fait pas l’unanimité parmi les membres de l’UE. L’Italie et quatre autres pays appellent à repousser l’échéance de 5 ans.
La décision du Parlement européen étant désormais prise sur la fin de vente des véhicules thermiques, Xavier Horent, délégué général de Mobilians, se bat pour un accompagnement large de la filière qui va bien au-delà du leasing social en cours d'élaboration. A condition que le budget de l’État le permette !
Même prévisible, la décision de stopper la vente des véhicules thermiques en 2035 laisse les professionnels de l'automobile dans l'incrédulité. Aucun des arguments liés à la dépendance énergétique, géographique et sur le bilan environnemental de la voiture électrique n'ont été pris en compte.
Le paquet climat de la Commission européenne arrive dans sa phase de vote en séance plénière au Parlement européen. En jeu, l'interdiction de la vente des véhicules thermiques en 2035, qui fait l'objet d'une intense phase de lobbying, y compris de la part de Pascal Canfin, député européen, qui n'hésite pas à pointer l'attitude de BMW.
L'association Transport & Environment a demandé au cabinet Profundo une analyse financière sur l'impact d'un passage rapide aux véhicules électriques. Selon cette étude, publiée quelques jours avant le vote sur les émissions de CO2 au Parlement européen, la valeur de marché des constructeurs automobiles augmenterait de 800 milliards d'euros.
Ford, Volvo et LeasePlan ont rejoint l'appel lancé par l'association Transport & Environment aux législateurs européens pour interdire les véhicules thermiques particuliers et utilitaires légers dès 2035. Une lettre qui tombe à pic alors que les députés doivent voter, début juin 2022, le texte sur les futures normes d'émissions de CO2.