La présidente réélue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué que les carburants de synthèse auraient un rôle à jouer dans la décarbonation des véhicules d'ici 2035. La clause de revoyure va être animée.
Si la plupart des constructeurs automobiles font le choix du véhicule 100 % électrique, d’autres en revanche ne ferment pas la porte à des technologies alternatives. Le moteur à combustion alimenté par de l’hydrogène apparaît, en effet, comme une solution de transition pour sortir des carburants fossiles, alors que des premières applications commerciales commencent à voir le jour.
L'Europe va changer le mode de calcul des émissions de CO2 des hybrides rechargeables pour qu'il coïncide mieux avec la réalité de leurs usages. Cette mesure favorisera les full hybrid, une aubaine pour Renault et Toyota. Mais pour Stellantis et Volkswagen, qui ont beaucoup misé sur le PHEV, c'est un coup de massue.
En lançant sur le marché la nouvelle gamme Quartz EV3R fabriquée à partir d’huiles de base régénérées et avec un emballage composé à 50 % de plastique recyclé et entièrement recyclable, la branche lubrifiants de TotalEnergies franchit un grand pas en matière d’économie circulaire.
D'après un rapport de l'institution, les conditions ne sont pas réunies pour envisager un tel objectif. La Cour des comptes européenne estime que la voiture électrique est encore trop peu compétitive pour réduire significativement l'impact environnemental du parc roulant.
Alors que des hésitations sur le 100 % électrique se font jour en Europe, le dirigeant de Stellantis attend les résultats des élections européennes et américaines pour définir ses capacités de production après 2027.
Alors que le marché automobile s’électrifie à marche forcée, une autre option pourrait redonner de l’intérêt aux moteurs thermiques. Les constructeurs et les énergéticiens travaillent discrètement sur les carburants de synthèse, sous l’œil méfiant de Bruxelles.
À trois mois des élections européennes, les prises de position sur la fin de la vente des véhicules thermiques en 2035 ne sont pas à l'unisson. Si les États membres jurent la main sur le cœur ne pas vouloir revenir en arrière, le "en même temps" gagne du terrain.
Le Parlement européen a adopté, mardi 21 novembre 2023, un texte visant à réduire fortement les émissions de carbone des véhicules lourds vendus dans l'UE. Il impose également que les nouveaux bus en ville soient zéro émission dès 2030.
Les députés européens ont approuvé le texte sur les futures normes d'émissions de polluants Euro 7. Une position qui ne satisfait cependant ni les constructeurs automobiles, ni les parlementaires écologistes. Les règles sont bel et bien drastiques et pourraient entrer en vigueur dès 2026. La bataille des lobbyistes va se durcir jusqu'au trilogue et le vote au Conseil de l'Union.
Le texte de l'Union européenne interdisant la vente des moteurs thermiques en 2035 est attaqué en justice par une entreprise allemande spécialisée dans les carburants de synthèse, Lühmann Gruppe. Elle estime que cette décision va priver le marché d'alternatives écologiques aux carburants fossiles.
Alors qu'elle était annoncée pour 2030, l'interdiction de la vente de véhicules à moteur thermique va être repoussée à 2035 selon les annonces du gouvernement britannique. Une décision qui ne passe pas dans le pays.
La Commission européenne a adopté les règles du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (MACF), pour sa phase transitoire. Les industriels importateurs devront déclarer leurs émissions carbone entre le 1er octobre 2023 et la fin 2025, avant l'entrée définitive du règlement prévue en 2026. Mais cette phase transitoire risque d'être biaisée par le manque de contraintes dans les déclarations.
Promis par Emmanuel Macron, le gouvernement planche actuellement sur la mise en place d'un score environnemental lié au CO2 émis par la production et le transport des voitures électriques. Cette note conditionnerait l'attribution, ou non, du bonus écologique en 2024. Un nouveau casse-tête administratif en vue ?
Les transports représentent le secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre en France depuis plus de deux décennies. Avec l'enjeu grandissant de la décarbonation, le Sénat s'est penché sur la question en abordant la solution des biocarburants.
Après avoir lutté, en vain, contre l'interdiction des moteurs thermiques en 2035, le gouvernement italien ne veut pas des normes Euro 7 sur les émissions. Une position qui reflète notamment les difficultés du pays à mettre en œuvre la transition écologique dans l'automobile.
Après le vote des eurodéputés le 14 février 2023 confirmant la fin des moteurs thermiques en 2035, le gouvernement italien monte au créneau, pointant une décision idéologique sans prise avec la réalité.
La fin de la vente de véhicules neufs à moteur thermique est définitivement votée par le Parlement européen. Le Conseil européen doit à présent formellement approuver le texte pour qu'il entre en vigueur.
Le Conseil et le Parlement européen sont parvenus à un premier accord sur l'engagement Fit for 55 de la Commission européenne. La fin des ventes de véhicules thermiques en Europe est définitivement fixée à 2035.
Transport & Environnement a décidé de s'attaquer directement au point faible des constructeurs : la bourse. L'ONG accuse les industriels de sous-estimer leurs émissions globales de CO2, alors que, dès 2024, ces derniers devront les déclarer pour répondre aux exigences environnementales des produits financiers.