Les signataires de cette lettre ouverte envoyée aux instances européennes demandent que la vente de voitures roulant aux carburants neutres en carbone soit autorisée après 2035. Ils plaident aussi pour la neutralité technologique.
Dès 2025, les consommations et émissions des modèles hybrides rechargeables seront moins avantageuses. En 2027, elles seront même calquées sur l'usage réel, grâce à la remontée des données des véhicules.
Le dossier des émissions de CO2 à horizon 2035, débattu au sein des instances européennes, a mis en lumière un malaise profond au sein de l'industrie automobile. La voix des constructeurs ne porte plus et celles d'organisations environnementales disposent d'un écho grandissant.
Décision historique des ministres de l'Environnement réunis le 28 juin 2022 : la baisse de 100 % des émissions de CO2 en 2035 est adoptée. Une clause de revoyure est cependant acceptée en 2026 et la porte reste ouverte pour les carburants de synthèse. Le nouveau texte doit maintenant être voté par les eurodéputés.
Steffi Lemke, la ministre allemande de l'Environnement, plaide pour autoriser les carburants de synthèse au-delà de 2035, date à laquelle la vente de voitures thermiques en Europe sera interdite.
Adoptée le 8 juin 2022 par le Parlement européen, l'interdiction de vente des véhicules thermiques en 2035 ne fait pas l’unanimité parmi les membres de l’UE. L’Italie et quatre autres pays appellent à repousser l’échéance de 5 ans.
La décision du Parlement européen étant désormais prise sur la fin de vente des véhicules thermiques, Xavier Horent, délégué général de Mobilians, se bat pour un accompagnement large de la filière qui va bien au-delà du leasing social en cours d'élaboration. A condition que le budget de l’État le permette !
Même prévisible, la décision de stopper la vente des véhicules thermiques en 2035 laisse les professionnels de l'automobile dans l'incrédulité. Aucun des arguments liés à la dépendance énergétique, géographique et sur le bilan environnemental de la voiture électrique n'ont été pris en compte.
Le paquet climat de la Commission européenne arrive dans sa phase de vote en séance plénière au Parlement européen. En jeu, l'interdiction de la vente des véhicules thermiques en 2035, qui fait l'objet d'une intense phase de lobbying, y compris de la part de Pascal Canfin, député européen, qui n'hésite pas à pointer l'attitude de BMW.
L'association Transport & Environment a demandé au cabinet Profundo une analyse financière sur l'impact d'un passage rapide aux véhicules électriques. Selon cette étude, publiée quelques jours avant le vote sur les émissions de CO2 au Parlement européen, la valeur de marché des constructeurs automobiles augmenterait de 800 milliards d'euros.
Ford, Volvo et LeasePlan ont rejoint l'appel lancé par l'association Transport & Environment aux législateurs européens pour interdire les véhicules thermiques particuliers et utilitaires légers dès 2035. Une lettre qui tombe à pic alors que les députés doivent voter, début juin 2022, le texte sur les futures normes d'émissions de CO2.
Au Parlement européen, la commission de l'Environnement a voté le maintien de la baisse des émissions de CO2 proposée par la Commission européenne. La réduction des émissions de 55 % en 2030 semble acquise, tout comme la fin de la vente des thermiques en 2035.
Sans remettre en cause le développement de l’électrique, qui a des vertus incontestables, le moteur à combustion associé aux carburants renouvelables pourrait tenir une place plus importante dans la décarbonation du parc automobile existant. Comme souvent, la compétition sert de laboratoire mais le défi s'adresse aussi à nos gouvernants.
Pour réduire ses rejets de CO2 de 50 % d’ici à 2030, Mercedes-Benz mise sur une fabrication plus vertueuse des batteries. Celles-ci représentent plus de la moitié des émissions du cycle de vie d'une voiture.
[Abonnés] Le gouvernement allemand a décidé de soutenir la proposition de la Commission européenne d'interdire les véhicules thermiques en 2035. La France perd un allié important dans sa volonté d'assouplir le paquet Climat de Bruxelles. La clause de revoyure en 2028 a du plomb dans l'aile.
Face aux difficultés qui s'amoncellent pour la filière, la Plateforme de l'Automobile demande du pragmatisme à la Commission européenne. S'il faut garder le cap de 2030 pour la baisse de 55 % des émissions de CO2, mieux vaut attendre 2028 pour sceller le sort des moteurs thermiques.
[Abonnés] Près de 658 amendements ont été déposés par les députés européens sur le projet de règlement des émissions de CO2. Le lobbying s’intensifie pendant que la Commission prépare une révision du calcul des émissions des véhicules hybrides rechargeables.
Alors que le Parlement européen souhaite accélérer la baisse des émissions de CO2, l’ACEA demande un peu de cohérence dans les discussions avec le règlement sur les infrastructures de recharge. Il faudrait notamment plus de 7 millions de bornes de recharge contre un peu plus de 200 000 à ce jour.
Le rapporteur du règlement sur les émissions de CO2 au Parlement européen souhaite durcir les objectifs intermédiaires en 2025 et en 2030. Une nouvelle étape en 2027 pourrait être introduite. Le zéro émission de la Commission européenne, en 2035, est renforcé.