Au lendemain de l'annonce de la Commission européenne, la PFA estime que près de 150 000 emplois seraient menacés en France. Les syndicats sont également inquiets.
Après l’annonce du Pacte vert européen, les ONG environnementales montent au créneau en estimant que les mesures présentées ne vont pas assez loin dans la décarbonisation. Néanmoins certaines saluent cette prise de conscience.
Bruxelles a publié son Pacte vert dans lequel la Commission européenne signe l'arrêt de la vente de véhicules à moteur thermique. Ce projet exclut donc les motorisations hybrides et hybrides rechargeables, contrairement aux demandes d'Emmanuel Macron. Le Pacte vert doit maintenant être discuté au Parlement européen et en Conseil des ministres.
Alors que la Commission européenne semble se diriger vers une disparition des moteurs thermiques en 2035, la France veut adoucir cette transition en conservant les hybrides rechargeables. Elle va aussi militer pour une réduction maximale des émissions de CO2 de 55 %.
A quelques jours de l'annonce de Bruxelles sur les futures normes d'émissions de CO2, le président de la PFA met en garde sur la survie de la filière automobile. 17,5 milliards d'euros sont indispensables pour que l'industrie s'adapte.
La CFDT, premier syndicat français, et la fondation Nicolas Hulot se sont penchés sur les conditions nécessaires pour réussir la transition écologique, notamment dans l'automobile, tout en préservant le plus d'emplois possible.
Avec une moyenne de 107,8 g/km, les émissions de CO2 des véhicules neufs vendus en Europe en 2020 ont baissé de 12 %. La part grandissante des véhicules électriques, 11 % des ventes, explique en partie ce recul. Mais ce n'est pas suffisant.
La région de Bruxelles-Capitale prévoit d’interdire l’accès à son territoire aux véhicules diesel en 2030. Les véhicules essence, gaz et hybrides seront quant à eux bannis en 2035 pour laisser place à des modèles exclusivement électriques.
Député européen appartenant au groupe Renew Europe et président de la commission Environnement du parlement, Pascal Canfin milite pour des futures normes d'émissions de CO2 nulles en 2035. Ce que pourrait annoncer la Commission européenne le 14 juillet 2021. Entretien.
Le Conseil et le Parlement européens sont parvenus à un accord provisoire aspirant à instaurer des objectifs plus ambitieux en matière de réduction des émissions de CO2. La neutralité reste visée d’ici 2050 avec une étape à -55 % en 2030. Le secteur automobile sera logiquement impacté.
La norme d’homologation WLTP fait désormais partie du quotidien des acteurs de l’automobile. La montagne de données qui en découle a toutefois poussé Jato et Sofico à construire un nouvel outil à destination des loueurs longue durée.
L'équipementier français a présenté, le 4 février 2021, un plan de transformation de l'entreprise qui vise à la rendre neutre en émission carbone d'ici 2050. 45 % du parcours sera fait d'ici la fin de la décennie.
Une étude de Jato montre que peu de groupes atteindraient réellement leur objectif CO2 de 2020 sans les souplesses réglementaires accordées par la Commission européenne. Certains constructeurs sont toutefois davantage favorisés que d’autres.
L'archipel, qui vise la neutralité carbone à l'horizon 2050, se dirige vers l'interdiction des moteurs thermiques durant la décennie 2030. En attendant, le marché global a progressé de 6,8 % en novembre 2020.
Record historique pour le niveau moyen de rejets de CO2 des véhicules particuliers neufs immatriculés en novembre 2020. Cette moyenne s’est établie à 93 g/km, grâce à une montée en puissance continue et régulière des modèles hybrides et électriques.
Aujourd'hui seulement sept marques sont déjà passées sous le cap des 95g/km de CO2 rejetés par leurs véhicules particuliers neufs immatriculés en France. D’autres, spécialistes ou haut de gamme, ont davantage de souci à se faire.
Selon les données AAA DATA, le niveau de rejet moyen en CO2 des véhicules particuliers neufs immatriculés en octobre 2020, dans l’Hexagone, s’est établi à un niveau qui n’avait jamais été aussi bas.
La publicité pour certains véhicules pourrait être encadrée, voire interdite. Le gouvernement n'a pas encore tranché mais une chose est sûre, le statu quo ne semble plus être de mise.
En septembre 2020, le niveau de CO2 moyen rejeté par les véhicules particuliers neufs immatriculés a atteint un niveau historiquement bas. Il faut dire que les véhicules électrifiés se sont octroyés plus de 21 % de part de marché.