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Constructeurs

Oliver Blume veut rester à la tête de Porsche

Publié le 19 décembre 2022

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Patron du groupe Volkswagen depuis septembre 2022, Olivier Blume veut également rester à la tête de Porsche qu'il dirige depuis 2015. Pour lui, les deux postes sont complémentaires.
Oliver Blume, patron du groupe Volkswagen, durant l'assemblée extraordinaire des actionnaires du 16 décembre 2022. © VW AG

Oliver Blume gardera-t-il sa double casquette ? En effet, patron de Porsche depuis 2015, il est, depuis septembre 2022, également à la tête du groupe Volkswagen. "Une question qu'on me pose souvent est comment je gère ces deux rôles (...) après quatre mois, je peux le dire : cela fonctionne bien. S'il devait y avoir des conflits d'intérêts, nous avons des règles claires pour les gérer", a-t-il affirmé.

 

"Les deux postes se complètent parfaitement", a ajouté Oliver Blume, filant la métaphore sportive : "comme au football, lorsqu'un joueur donne tout pour son club et son équipe nationale".

 

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Il s'agissait du premier discours devant l'Assemblée générale des actionnaires, en tant que président, pour Oliver Blume, arrivé à la tête de Volkswagen en septembre après le départ de son prédécesseur Herbert Diess.

 

Depuis sa prise de fonction, Oliver Blume n'a pas abandonné son poste à la tête de Porsche, qu'il dirige depuis 2015. "Continuer à diriger Porsche était pour moi une condition fondamentale dans la décision de prendre la présidence du directoire du groupe Volkswagen", a-t-il d'ailleurs déclaré au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

 

L'Assemblée générale se réunissait, vendredi 16 décembre 2022, pour une session extraordinaire afin d'adopter le versement d'une enveloppe de dividendes exceptionnelle de 9,55 milliards d'euros issue de l'introduction en Bourse de Porsche.

 

Le versement du dividende exceptionnel a été vivement critiqué par l'association environnementale Greenpeace, qui l'a qualifié de "court-termisme" au moment où des milliards d'investissements sont nécessaires pour le virage électrique du secteur automobile. "VW ne peut devenir viable (...) que si le groupe consacre tous ses moyens au passage à des transports plus propres", a déclaré l'organisation dans un communiqué. (avec AFP)

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