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Constructeurs

Le marché chinois bondit en août 2022

Publié le 8 septembre 2022

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Avec 1,87 million de véhicules immatriculés en août 2022, le marché chinois a bondi de 28,9 %. Les ventes de véhicules électriques, soutenues fiscalement, expliquent en partie ce rebond.
Le marché chinois a progressé de 28,9 % en août 2022.

Les ventes de voitures particulières en Chine ont enregistré en août 2022 une progression de 28,9 %, la plus forte depuis une décennie, galvanisées par les ventes de modèles électriques, a annoncé jeudi 8 septembre la Fédération chinoise des constructeurs de voitures individuelles (CPCA). Au total, 1,87 million d'unités ont été vendues le mois dernier.

 

Les ventes de véhicules hybrides et électriques ont pour leur part doublé sur un an sur le premier marché automobile mondial. Le business automobile avait connu une forte contraction en mai (-17 %) mais surtout en avril (-40,4 %), la plus importante depuis 2020. Notons qu'en juin 2022 déjà le marché était reparti à la hausse.

 

Pour soutenir le secteur sur fond de ralentissement économique en Chine et de consommation atone, le gouvernement avait publié en juillet une série de mesures pour stimuler les ventes. Une prolongation d'un allègement fiscal à l'achat de véhicules électriques avait alors été évoquée. Cette mesure a finalement été confirmée le mois dernier, ce qui a permis au secteur d'en tirer bénéfice. Le constructeur local Geely a ainsi vu ses ventes connaître un bond en août de +429 %.

 

En Chine, le marché de la voiture électrique est particulièrement compétitif. Les constructeurs y sont nombreux et rivalisent pour profiter de ce débouché, porté ces derniers mois par de généreuses subventions à l'achat de municipalités ou gouvernements locaux.

 

Ces mesures sont censées soutenir l'économie, au moment où les restrictions anti-Covid pèsent lourdement sur l'activité du géant asiatique. Pékin s'est fixé comme objectif cette année une hausse de son produit intérieur brut "d'environ 5,5 %". Mais nombre d'économistes doutent qu'il sera atteint en raison des restrictions sanitaires qui font obstacle à la reprise.

 

Même s'il l'était, ce chiffre marquerait le rythme de croissance le plus faible pour la Chine depuis le début des années 1990, hors période Covid. Ce ralentissement intervient dans une année politiquement sensible qui devrait voir, sauf cataclysme, le président Xi Jinping être reconduit à la tête du Parti communiste chinois (PCC) et donc du pays en octobre. (avec AFP)

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