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Voitures électriques d'occasion : le prix moyen tombe sous la barre des 20 000 euros

Publié le 1 juillet 2025

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
D'après les données compilées par La Centrale au terme du premier semestre 2025, le prix moyen des voitures électriques d'occasion s'aligne sur le budget des clients en passant sous le seuil symbolique des 20 000 euros. Une bonne nouvelle puisque ce montant constitue justement une barrière psychologique pour huit intentionnistes français sur dix.
prix des véhicules électriques d'occasion
Globalement, les prix sont à la baisse sur toutes les énergies, mais pas sur toutes les tranches d'âge. ©Le Journal de l'Automobile

L'offre et la demande se rejoignent. Tout du moins, c'est ce que tend à mettre en lumière l'étude de marché réalisée par La Centrale. L'infomédiaire a dévoilé, le 1er juillet 2025, son bilan semestriel et il apparaît que le prix moyen des voitures d'occasion à moteur électrique s'aligne désormais sur les attentes exprimées par les intentionnistes.

 

En effet, à la fin du deuxième trimestre 2025, les voitures électriques à revendre s'affichaient en moyenne au montant de 19 990 euros sur la plateforme de diffusion d'annonces. Un tarif révisé de 2,4 % à la baisse par rapport au premier trimestre 2025 et de 13 % comparativement à l'an passé.

 

Du côté de l’électrique, peut-on lire dans la note de synthèse, la Peugeot e-208 enregistre la baisse la plus marquée (-17,5 % sur un an) et affiche un prix médian de 16 490 euros. La Tesla Model 3 affiche une déflation annuelle de 12,5 %, pour descendre à 27 990 euros. La Renault Zoe se négocie certes en hausse de 3,9 % sur un an, mais tout de même en recul de 5,7 % d'un trimestre à l'autre en 2025, pour revenir à 12 980 euros.

 

 

Cela tient à une conjugaison de facteurs. Il y a, d'abord, le mix de véhicules. Avec le temps, les voitures d'occasion plus âgées gagnent en représentation. La Centrale rapporte que d'une année à l'autre, les VOE de 4-5 ans ont pris 4,9 points (à 13,2 %) et les 5-8 ans ont gagné 2,1 points (à 8 %). Cela a ramené la part des 0-2 ans à 33,6 % (-2,5 points) et des 2-4 ans à 13,2 % (-4,5 points).

 

Il y a ensuite l'agressivité commerciale. "Au-delà de l’effet mix, nos données sur les modèles phares montrent également des baisses de prix significatives à tranche d’âge équivalente, ce qui reflète des ajustements tarifaires volontaires des vendeurs, notamment pour dynamiser les ventes dans un contexte d’offre croissante", commente pour Le Journal de l'Automobile Anaïs Harmant, la directrice marketing.

 

Une tendance générale à la déflation

 

Un phénomène dont pourraient s'accommoder les consommateurs. Dans une étude diligentée par La Centrale et l'Avere France, les intentionnistes ont fait savoir que la somme de 20 000 euros représente une barrière psychologique sur leur parcours d'achat. D'un point de vue strictement tarifaire, l'offre de VE d'occasion s'aligne donc dorénavant sur 80 % des demandes.

 

Plus globalement, le marché de l’occasion suit la même dynamique. Le prix moyen des voitures à revendre, toutes motorisations et tranches d’âge confondues, enregistre une baisse significative de 2,91 % sur le trimestre. À 19 990 euros, d'après La Centrale, le tarif moyen a chuté de 4,8 %, ou autrement dit de 1 000 euros.

 

Entre le premier et le deuxième trimestre, La Centrale a cependant observé peu de fluctuation sur certaines typologies. Les voitures d'occasion de 0-2 ans sont restées à 29 990 euros de moyenne. C'est le cas pour les 8-15 ans également (11 490 euros) et les plus de 15 ans (6 999 euros).

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