S'abonner
Distribution

Les agents Citroën européens s'associent pour peser plus lourd face à Stellantis

Publié le 21 mars 2024

Par Christophe Bourgeois
2 min de lecture
Le Groupement national des agents Citroën (GNAC) s'est rapproché de son homologue espagnol pour créer une association paneuropéenne, dans le but de devenir un interlocuteur de poids face à Stellantis. Les agents italiens et portugais doivent les rejoindre en attendant d'autres pays européens.
Les agents Citroën ont décidé de se structurer pour mieux se défendre face à Stellantis. ©Citroën

Pour faire face aux enjeux de la distribution et de la mise en place des nouveaux contrats de distribution, le Groupement national des agents Citroën (GNAC), présidé par Denis Baeza, a décidé de rassembler les autres groupements européens dans une nouvelle association paneuropéenne, appelée EGOCAR (European groupment of Citroën & DS Automobiles approved repair).

 

Pour l’instant, cette association est composée des agents français (1 200) et espagnols (environ 230) et est présidée par Cyrille Hallier. À terme, elle compte être rejointe dans un premier temps par les agents italiens et portugais, puis probablement par la suite, par les agents d’autres pays européens.

 

"Nous avons d’excellentes relations avec nos collègues espagnols qui disposent d’un groupement très dynamique", explique Cyrille Hallier qui dirige la société APS à Vitrolles (13) et qui est président de la région Sud-Est du GNAC depuis 2010.

 

"Aujourd’hui, notre constructeur Stellantis prend des décisions sur l’avenir de nos activités de façon unilatérale, sans demander l’avis du réseau, poursuit-il. Nous ne pouvons pas travailler comme ça, nous devons avoir les informations sur les sujets qui impacteront nos métiers. C’est pourquoi, nous avons créé ce groupement européen pour devenir un interlocuteur de poids face au constructeur."

 

Les thématiques que souhaite aborder l’EGOCAR porteront principalement sur l’intégration des agents dans la mise en place des nouveaux contrats de distribution qui, pour rappel, est prévue pour 2026 en France.

 

"Comment allons-nous distribuer les véhicules, quelles vont être nos marges, nos relations commerciales avec ceux qui sont aujourd’hui nos concessionnaires ?, pose Cyrille Hallier. Comment nos affaires pourront-elles garder leur rentabilité, quels seront les moyens mis à notre disposition pour y arriver ?"

 

Autant de points sur lesquels l’association EGOCAR compte peser dans les discussions futures avec Stellantis.

 

La création de ce groupement va-t-il donner des idées à d’autres marques du groupe Stellantis ? "Aucune idée, répond Cyrille Hallier. Avec la nouvelle organisation de Stellantis, je pense que nous devons conserver un fonctionnement par marque afin d’avoir un discours plus fort et plus cohérent."

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle