GPDA 2024 : Mary, élu groupe de l'année
Entre le spécialiste des marques Peugeot et Citroën de 2020 et l’entité Mary actuelle, il ne reste sans doute que la culture et la philosophie de l’entreprise.
Car le groupe de distribution dispose désormais d’un vaste ancrage régional qui va de la Normandie aux Hauts-de-France avec 81 points de vente automobiles et une centaine d’établissements au total. "Nous affichons une offre très diversifiée qui va des marques généralistes, aux enseignes premium et de luxe avec Volvo et Jaguar Land Rover, sans oublier l’offre plus accessible avec Dacia et des constructeurs asiatiques puissants avec une proposition de modèles électriques", explique François Mary, président du groupe.
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En trois ans, le volume de vente de véhicules neufs a bondi de 28 %, pour atteindre 22 782 unités, et le chiffre d’affaires de 67 % avec 1,2 milliard d’euros.
Dans cette période, le rachat intégral du groupe Tuppin-Mary, en 2021, propulse l’entreprise dans le top 10 des distributeurs Peugeot. La reprise des succursales Renault du Havre et de Rouen/Barentin (76) lui permet de s’ancrer solidement dans le réseau de la marque au losange.
Enfin, l’année 2023 lui ouvre la porte des marques premium et de luxe avec l’intégration des sites Volvo, JLR et Maserati de JFC Normandie. Un portefeuille équilibré selon Charles Mary, directeur commercial chez Peugeot Caen (14), qui permet de répondre aux besoins multiples de la clientèle, y compris professionnelle.
Bien sûr, l’intégration de tous ces sites dans les process maison n’est pas terminée. Pour les dirigeants, une année supplémentaire sera nécessaire afin de récolter tous les fruits.
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Mais désormais, le groupe s’est structuré autour de business units par marque, le dirigeant reconnaissant conserver la main sur les pièces de rechange, l’après-vente, les fonctions support et le véhicule d’occasion.
"C’est un sujet que je garde en direct. Chaque directeur de site reçoit un objectif de stock VO et c’est ce dernier qui détermine ses achats. Chacun est autonome mais reste sous surveillance", sourit François Mary qui mesure parfaitement l’importance de ce métier de l’occasion dans la distribution automobile.
Préserver un ratio de chiffre d’affaires au mètre carré
Mais dans le groupe Mary, habitué à des rentabilités dépassant 2 %, la croissance s’évalue toujours à l’aune des résultats. "Avec un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros, nous disposons d’un certain équilibre. Si nous allons plus loin encore dans la croissance, tant mieux. Mais ce n’est pas l’essentiel. Je pense que demain, nous aurons d’autres métiers que la distribution automobile. Déjà, le groupe intègre un centre de déconstruction, une société de transport, des plaques de distribution de pièces de rechange Distrigo et des sites de préparation et de reconditionnement. Nous sommes également adhérents de LKQ France et de Doyen Auto… Cette diversification nous amène à voir le business différemment", explique François Mary.
Selon ce dernier, le futur sera sans doute plus compliqué. Notamment en 2025 et 2026 avec le retour de buy back mal positionnés d’un point de vue tarifaire.
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Mais le groupe anticipe cette période et surveille un indicateur clé dans sa gestion : celui du chiffre d’affaires et de la rentabilité au mètre carré. "Si cela est pertinent, nous intégrons de nouvelles activités dans nos surfaces afin de générer du chiffre d’affaires additionnel, mais aussi d’attirer de nouveaux clients, comme avec le cycle", complète Victor Mary.
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