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Distribution

GPDA 2024 : Mary, élu groupe de l'année

Publié le 22 novembre 2024

Par Catherine Leroy
4 min de lecture
En trois ans, le groupe Mary est passé d’un socle puissant dans les marques Stellantis à un groupe robuste et multimarque. Une période charnière pour le distributeur qui l’a propulsé dans le club des acteurs réalisant plus d'un milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2023.
Le groupe Mary compte 81 points de vente automobiles. ©Mary Automobiles
Le groupe Mary compte 81 points de vente automobiles. ©Mary Automobiles

Entre le spécialiste des marques Peugeot et Citroën de 2020 et l’entité Mary ac­tuelle, il ne reste sans doute que la culture et la philosophie de l’entre­prise.

 

Car le groupe de distribution dispose désormais d’un vaste ancrage régional qui va de la Normandie aux Hauts-de-France avec 81 points de vente automobiles et une centaine d’établissements au total. "Nous affi­chons une offre très diversifiée qui va des marques généralistes, aux enseignes premium et de luxe avec Volvo et Jaguar Land Rover, sans oublier l’offre plus ac­cessible avec Dacia et des constructeurs asiatiques puissants avec une proposi­tion de modèles électriques", explique François Mary, président du groupe.

 

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En trois ans, le volume de vente de véhicules neufs a bondi de 28 %, pour atteindre 22 782 unités, et le chiffre d’affaires de 67 % avec 1,2 milliard d’euros.

 

Dans cette période, le rachat intégral du groupe Tuppin-Mary, en 2021, propulse l’entreprise dans le top 10 des distributeurs Peugeot. La reprise des succursales Renault du Havre et de Rouen/Barentin (76) lui permet de s’ancrer solidement dans le réseau de la marque au losange.

 

Charles, François et Victor Mary, les dirigeants du groupe Mary, élu Groupe de l'année aux GPDA 2024.

 

En­fin, l’année 2023 lui ouvre la porte des marques premium et de luxe avec l’in­tégration des sites Volvo, JLR et Ma­serati de JFC Normandie. Un porte­feuille équilibré selon Charles Mary, directeur commercial chez Peugeot Caen (14), qui permet de répondre aux besoins multiples de la clientèle, y compris professionnelle.

 

Bien sûr, l’intégration de tous ces sites dans les process maison n’est pas termi­née. Pour les dirigeants, une année sup­plémentaire sera nécessaire afin de ré­colter tous les fruits.

 

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Mais désormais, le groupe s’est structuré autour de business units par marque, le dirigeant recon­naissant conserver la main sur les pièces de rechange, l’après-vente, les fonctions support et le véhicule d’occasion.

 

"C’est un sujet que je garde en direct. Chaque directeur de site reçoit un objectif de stock VO et c’est ce dernier qui détermine ses achats. Chacun est autonome mais reste sous surveillance", sourit François Mary qui mesure parfaitement l’impor­tance de ce métier de l’occasion dans la distribution automobile.

 

Préserver un ratio de chiffre d’affaires au mètre carré

 

Mais dans le groupe Mary, habitué à des rentabilités dépassant 2 %, la croissance s’évalue toujours à l’aune des résultats. "Avec un chiffre d’af­faires supérieur à un milliard d’euros, nous disposons d’un certain équilibre. Si nous allons plus loin encore dans la croissance, tant mieux. Mais ce n’est pas l’essentiel. Je pense que demain, nous aurons d’autres métiers que la distri­bution automobile. Déjà, le groupe intègre un centre de déconstruction, une société de transport, des plaques de distribution de pièces de rechange Distrigo et des sites de préparation et de reconditionnement. Nous sommes également adhérents de LKQ France et de Doyen Auto… Cette diversification nous amène à voir le business différem­ment", explique François Mary.

 

Selon ce dernier, le futur sera sans doute plus compliqué. Notamment en 2025 et 2026 avec le retour de buy back mal positionnés d’un point de vue tarifaire.

 

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Mais le groupe anti­cipe cette période et surveille un in­dicateur clé dans sa gestion : celui du chiffre d’affaires et de la rentabilité au mètre carré. "Si cela est pertinent, nous intégrons de nouvelles activités dans nos surfaces afin de générer du chiffre d’affaires additionnel, mais aussi d’atti­rer de nouveaux clients, comme avec le cycle", complète Victor Mary.

 

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