Stellantis déjà dans les starting-blocks pour le leasing social 2025

À peine publié, l'arrêté sur le dispositif du leasing social 2025 vient de donner le top départ des offres commerciales pour les constructeurs automobiles. Stellantis compte bien y participer au même niveau que l'année dernière, soit environ 70 % des 50 000 dossiers ouverts par le gouvernement.
Pour rappel, cette année, le leasing social sera intégralement pris en charge par un programme de certificats d'économies d'énergie (CEE) pour un total de 41 TWh Cumac. Un volume qui correspond à une aide totale de 360 millions d'euros, soit 7 380 euros par voiture.
"Notre objectif est de commencer à remplir maintenant les dossiers des clients intéressés pour être prêts dès le lancement du programme au début du mois de septembre 2025, lorsque le gouvernement donnera les détails", nous explique-t-on chez le constructeur.
D'ores et déjà, 16 modèles sont susceptibles d'être éligibles au programme. Cinq dans le segment des citadines (Citroën ë-C3, Peugeot e-208, nouvelle Fiat Grande Panda électrique et 500 électrique, Lancia Ypsilon Elettrica) et onze dans celui des familiales (Citroën ë-C3 Aircross, ë-Berlingo et ë-C4, Peugeot e-308, e-2008 et E-Rifter, nouvel Opel Mokka Electric et Frontera Electric, Fiat 600 électrique, Jeep Avenger électrique et Alfa Romeo Junior Elettrica).
"Mettre la mobilité électrique à la disposition des ménages à revenus modérés est un projet qui mobilise dès aujourd’hui l’ensemble des réseaux parce qu’il correspond aux engagements de Stellantis pour une mobilité propre accessible au plus grand nombre", explique Xavier Duchemin, directeur de Stellantis France.
L'offre de loyer devrait commencer à 95 euros par mois pour la Citroën ë-C3 et la Fiat Grande Panda et à 139 euros pour l'Opel Frontera Electric.
Des buy backs centraux garantis
Les distributeurs automobiles, qui souffrent aujourd'hui de valeurs de reprise déconnectées de la réalité, commencent déjà à freiner des quatre fers sur ce nouveau programme. Pour ne pas accentuer les pertes futures sur ces dossiers, le constructeur, accompagné de sa captive, s'est engagé à organiser des buy backs centraux. Les véhicules, dont les couleurs et les versions seraient également plus diversifiées, seraient intégralement repris par la filiale Spoticar.
En contrepartie, les véhicules ne seraient pas intégrés aux objectifs de volume, mais bénéficieraient d'une rémunération forfaitaire "améliorée", nous confirme le constructeur.
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