Plus mauvaise année depuis 1977 au Japon

Il n'y a pas qu'en France que les ventes de véhicules sont mauvaises. Au Japon, sur l'année 2022, elles ont fortement baissé pour atteindre leur plus faible niveau depuis 1977, selon des chiffres publiés par la Jada (Japan automobile dealers association) alors que l'année écoulée est restée minée par la pandémie et des difficultés de production.

En incluant les kei cars, les ventes annuelles dans le pays ont atteint 4,2 millions d'unités l'an dernier, un repli de 5,6 % par rapport à 2021 et une quatrième année de baisse consécutive.

Les kei cars sauvent l'honneur

Dans le détail, les ventes annuelles de voitures, camions et bus ont chuté de 8,3 %, à environ 2,57 millions d'unités, alors que celles des kei cars ont mieux résisté (-0,9 % à 1,63 million d'unités). En 2022 "la pénurie de l'offre de véhicules a perduré à cause de la pénurie mondiale de semi-conducteurs et l'impact du Covid-19" sur la production et les chaînes d'approvisionnement, a commenté dans un communiqué Naoki Kaneko, le président de la Jada.

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Il a aussi mentionné d'autres vents contraires pour les ventes automobiles au Japon en 2022 comme la flambée des prix de l'énergie et de matières premières dans la foulée de la guerre en Ukraine, ainsi que la chute du yen par rapport au dollar.

Sur le seul mois de décembre, les ventes automobiles japonaises, hors kei cars, ont baissé de 4,4 % sur un an à 209 090 unités. Les ventes de kei cars ont quant à elles progressé de 15 % avec 135 275 unités écoulée. Grâce à la bonne dynamique de ces petits véhicules, les ventes automobiles totales dans le pays ont ainsi progressé de 2,3 % en décembre. (avecc AFP)