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Constructeurs

Mitsubishi France va réduire le nombre d'investisseurs

Publié le 11 avril 2022

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
A l'occasion du salon de Lyon, où Mitsubishi était présent avec le groupe Central Autos, Patrick Gourvennec, le président de la marque en France, a fait le point sur les produits qui arrivent et l'évolution du réseau.
Mitsubishi France souhaite que son réseau atteigne 140 points de vente.

Mitsubishi a fait le déplacement au salon de Lyon, "sans aucune hésitation" a expliqué Patrick Gourvennec, le président de la marque aux trois diamants en France, qui est, rappelons-le, importée par le groupe Emil Frey. Le constructeur, qui a pris en charge 80 % de l'investissement pour l'évènement, a été appuyé par les équipes du groupe Central Autos d'Edouard Coquillat. 

 

Deux vendeurs, un responsable de région mais aussi un spécialiste du financement étaient sur le stand pour tenter de faire signer autant de bons de commandes que lors de l'édition 2019 où 35 Mitsubishi avaient été vendues. 

 

Le retour de la Colt

 

Mais cette présence lyonnaise était aussi l'occasion de faire un point sur l'avenir de Mitsubishi, avec les bonnes nouvelles qui se confirment. En effet, le nouvel ASX reste attendu pour le premier trimestre 2023 et la Colt fera son grand retour fin 2023. Ainsi armée, avec l'Eclipse PHEV, la Spacestar et deux nouveautés sur le segment B, "la marque va couvrir 72 % du marché français contre moins de 20 % aujourd'hui", explique Patrick Gourvennec, "de quoi regagner du volume." 

 

L'ASX, sur base de Renault Captur, sera proposé avec une large palette technologique (essence, hybride et PHEV) alors que la Colt disposera (comme la Clio) de versions thermique et hybride. Comme sa cousine, elle sera produite dans l'usine de Renault de Bursa, en Turquie. Cela fait bientôt 10 ans que la Colt a disparu des radars en Europe mais elle a longtemps été, avec la Pajero, le modèle le plus connu de la marque, où la dernière génération, entre 2004 et 2014, a totalisé plus de 400 000 ventes. 

 

A lire aussi : Patrick Gourvennec, Mitsubishi Motors France : "2022 sera l'année de la reconstruction"

 

L'autre bonne nouvelle vient du réseau avec l'annonce de l'ouverture de 7 concessions dans le nord de la France grâce au groupe Emil Frey. La marque doit toutefois encore travailler sa couverture puisqu'il lui manque des représentants en Normandie ou en Ile-de-France. Le but étant de faire passer le réseau de 130 points de vente aujourd'hui à 140. Cependant, malgré cet élargissement, Mitsubishi veut réduire le nombre d'investisseurs. La concentration est donc à l'ordre du jour, le but étant de passer d'un peu plus de 90 investisseurs à 70. 

 

Quant à l'exercice 2021, Mitsubishi a simplifié les choses avec des marges fixes, sans critères variables, pour que les distributeurs aient plus de visibilité et un certain soutien financier. La marque a toutefois vécu une année 2021 difficile avec 3 430 immatriculations VP et VUL l'année dernière, en baisse de 47,7 %. 

 

Pour l'année 2022, les règles sur les marges vont partiellement évoluer mais ne vont pas totalement revenir à la normale pour encore soutenir le réseau. Sur un premier trimestre compliqué (-18,8 % VP + VUL), Mitsubishi a fait mieux que résister avec une baisse de 1,7 %, avec 794 immatriculations VP et VUL. Patrick Gourvennec indique que les prises de commandes sur le canal des particuliers sont plutôt bonnes et que la marque progresse en BtoB car il y a des disponibilités. La disponibilité des produits sera effectivement la clé pour réussir en 2022. 

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