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Constructeurs

Les immatriculations de voitures neuves en juillet poursuivent leur baisse

Publié le 1 août 2024

Par Christophe Bourgeois
3 min de lecture
Les immatriculations de voitures neuves ont connu en juillet 2024 un nouveau mois de baisse, le troisième consécutif depuis le début de l'année. Le marché s'est contracté de 2,2 % pour atteindre 126 036 unités.
En juillet, Toyota est devenu la quatrième marque la plus vendue en France. ©Toyota

Et de trois ! Pour la troisième fois cette année, et de façon consécutive, les immatriculations de voitures neuves en France ont connu une baisse au mois de juillet 2024. Elles se sont contractées de 2,2%, ce qui représente 126 036 voitures. Un résultat assez médiocre, d'autant plus que le mois comptait trois jours ouvrés supplémentaires par rapport à l'année dernière.

 

Au global, sur les sept premiers mois de 2024, les immatriculations progressent néanmoins de 2,2 %, à 1,04 million d'unités, mais cette augmentation semble très fragile puisque sur le premier semestre, elle était de 2,8 %.

Les électriques à l'arrêt

 

Les voitures hybrides non rechargeables (FHEV) continuent à gagner des parts de marché (+56,5 %) pour atteindre les 37,5 %. Cette très forte progression s'explique aisément : la quasi totalité des voitures proposées sur le marché sont désormais équipées d'un système d'hybridation.

 

L'hybride rechargeable (PHEV) peine toujours quant à elle à trouver son public. Les immatriculations chutent de 30,7 %, soit une part de marché de 7,3 %, une contre performance qui fait passer cette énergie derrière... le diesel et ses 7,5 % de part de marché.

 

Quant à l'électrique qui connait un net ralentissement depuis quelques mois, les immatriculations ne décollent plus. Elles ont progressé de seulement 1 % pour atteindre 13,5 % de pénétration. Un score très éloigné des envolées observées l'année dernière. Ces très faibles chiffres sont surtout la conséquence directe de la fin du leasing social.

Stellantis progresse, Renault se contracte

 

Dans ce contexte compliqué où la plupart des marques enregistrent des baisses, Stellantis progresse de 2,6 % avec 34 235 immatriculations, porté par Peugeot (+5,4 % ; 16 857 unités) et, dans une moindre mesure, par Citroën (+4 % ; 8 742).

 

En revanche, c'est beaucoup plus tendu pour le groupe Renault qui se contracte de 7,9 % à 29 910 immatriculations. La marque glisse de 17 % à 17 400 unités, tandis que Dacia temporise la chute avec une progression de 6,1 % à 12 407 unités. Renault reste néanmoins la marque la plus vendue ce mois-ci.

Toyota et Nissan en forme

 

De son côté, le groupe Toyota superforme avec une croissance de 29,3 % (11 477 immatriculations) et la marque, avec 10 897 unités, se positionne comme la quatrième marque la plus vendue en France ce mois-ci. Résultat également très correct pour Nissan (+20,2 %), qui avec 2 937 immatriculations, retrouve des couleurs.

 

Le marché de l'utilitaire se porte un peu mieux avec une progression de 7,8 % à 31 991 immatriculations, soutenu par Citroën (+6,3 % ; 4 511), Ford (+7,3 % ; 2442) et Fiat (+25,3 % : 1979).

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