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Voitures d'occasion : MecaLife Group glisse vers l'univers du DMS

Publié le 17 septembre 2025

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Éditeur de plusieurs services à destination des revendeurs de voitures d'occasion, MecaLife Group a validé, il y a quelques semaines, une approche plus unifiée. Il en a résulté MecaLife Drive ID, un environnement allant de l'identification d'un véhicule à la publication de l'annonce. De quoi faire office de DMS de substitution ?
MecaLife lance Drive ID
Avec sa plateforme Drive ID, MecaLife consolide ses services de vérification des voitures d'occasion. ©AdobeSTock-Oleksii

En interne, ils veulent y voir l'entrée dans une nouvelle ère. Il y a quelques semaines, MecaLife Group a mis en production MecaLife Drive ID, sa dernière plateforme en date qui présente l'avantage de consolider tous les services proposés par l'éditeur aux revendeurs de voitures d'occasion. Un projet structurant mené par Nicolas Porta, le fondateur de l'entreprise toulousaine.

 

Remettons les éléments dans leur contexte. Au fil de son aventure entamée au terme des années 2010, MecaLife Group a empilé trois services distincts. Il y a d'abord eu MecaVIN pour identifier de manière fiable les véhicules d'occasion. Puis, MecaScore s'est ajouté pour donner une estimation précise de la valeur marchande d'un produit. Enfin, MecaLife Service History a complété le catalogue avec ses rapports d'historique.

 

Trois modules que Nicolas Porta a logiquement fini par réunir en une interface unique pour le confort des utilisateurs. Ainsi, MecaLife Drive ID propose de réaliser tout le parcours de reprise d'une voiture d'occasion et de générer un dossier virtuel dans lequel l'entièreté des informations se concentre.

 

"De cette manière, nous aidons les revendeurs à travailler sereinement, argue Nicolas Porta. Ils ont toutes les données spécifiques utiles, les rapports d'inspection, les rapports d'historique, mais également les photos ou les factures anonymisées. Bientôt, l'IA rédigera même automatiquement une description en compilant tout cela pour générer l'annonce à publier".

 

Chez ceux qui n'ont pas de DMS

 

L'intelligence artificielle fait déjà partie du paysage. À ce jour, sous forme d'espace conversationnel, la technologie peut échanger avec des prospects "pour dégrossir" à l'écrit comme à l'oral. Les réponses sont conditionnées par les informations présentes dans la fiche du véhicule d'occasion. "Nous pensons pouvoir conduire à une augmentation de 30 % des taux de conversion", imagine Nicolas Porta.

 

L'environnement de la société toulousaine se veut ouvert. À titre d'exemple, il pourrait y avoir des collaborations futures avec Tec3h, SpiderVO ou Locomotive, tous éditeurs de DMS et d'outils CRM.

 

Toutefois, dans l'immédiat, MecaLife Drive ID aspire justement à jouer le rôle de système de gestion d'un point de vente. "Mais nous pensons d'abord à tous ces points de vente VO qui, pour l'heure, n'ont adopté aucun moyen informatique", nuance Nicolas Porta.

 

 

Le modèle économique se veut donc très souple. Comme pour ne pas brusquer les réfractaires n'ayant pas franchi le pas. MecaLife Group a opté alors pour un petit montant d'abonnement (19 euros) et une mécanique de crédits à acheter en packs et à consommer à discrétion en services.

 

Il y a, vraisemblablement, plus de chances pour que la plateforme soit portée par des partenaires. La récente signature d'accord entre Tec3h et Autoviza pour les rapports d'historique montre l'attrait des éditeurs de DMS de premier plan pour ce type d'enrichissement de contenus.

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