Transpolis devient service technique de l'État
Le modèle économique de Transpolis va évoluer. Le complexe situé en Auvergne-Rhône-Alpes, entre Lyon et Genève, vient d’être nommé service technique de l’État français. Un statut qui lui confère l'habilitation pour réaliser des essais d’homologation de véhicules.
Les infrastructures serviront plus précisément aux tests de véhicules utilitaires et poids lourds (catégories N2/N3) et de bus (catégories M2/M3). Conformément à sa fonction première, Transpolis se concentrera sur les fonctions d'aides à la conduite (Adas).
Quatre domaines de compétences
Les ingénieurs auront pour mission d'homologuer le système de freinage automatique d'urgence (AEBS), le système d’avertissement de franchissement de ligne (LDWS), le système de surveillance de l’angle mort pour la détection des vélos (BSIS), le système de détection de piétons et de cyclistes au démarrage (MOIS).
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Pour rappel, chaque service technique de l’État est obligatoirement accrédité Cofrac ISO 17025, une accréditation que Transpolis a obtenu en septembre 2022 pour son activité sécurité des véhicules. Cette nomination par le CNRV s’inscrit dans la suite logique du développement de Transpolis qui était déjà accrédité Cofrac ISO 17025 depuis 1998 pour son activité sécurité des infrastructures.
Parmi les clients du centre, la société Transpolis compte notamment Volvo, BMW, Renault Trucks, Iveco Group, Bolloré, Easymile, Keolis, ou encore l'équipementier Valeo.
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