Le Grand Prix de Monaco finalement annulé

Si les prochaines 24 Heures du Mans ont été officiellement reportées en septembre prochain, un autre monument du sport automobile ne connaitra pas cette issue favorable. Face à la pandémie de coronavirus, les organisateurs de la Formule 1 ont été contraints de reporter le lancement de la saison 2020 qui devait initialement débuter à Melbourne (Australie), le 15 mars dernier. La manche australienne a été annulée alors que les trois suivantes (Bahrein, Vietnam, Chine) ont été reportées à des dates qui restent à définir.

Restait à trancher sur les premières manches européennes. Jeudi 19 mars, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) et les promoteurs de la discipline ont acté le report des GP des Pays-Bas (3 mai), d'Espagne (10 mai) et de Monaco (24 mai). Deux heures après cette annonce, nouveau rebondissement. Un communiqué de l'Automobile club de Monaco (ACM) annonçait l'annulation pure et simple de la 78^e édition de l'épreuve monégasque.

Quid de Bakou, le 7 juin prochain ?

Un choix de raison à en croire l'ACM qui évoque "une situation sanitaire imprévisible, l'incertitude de la participation de toutes les écuries, les difficultés transfrontalières pour accéder en Principauté…" mais aussi "la difficulté pour les entreprises de tenir les délais de montage du circuit à leur corps défendant". A la différence des manches néerlandaise et espagnole qui se déroulent sur des circuits permanents, le tracé urbain et provisoire en Principauté rend les choses bien plus complexes.

L'aménagement du circuit prend ainsi sept semaines, son exploitation s'étend sur trois semaines avec la tenue du GP historique (8-10 mai), lui aussi annulé, et son démontage demande encore trois semaines supplémentaires. Autant de contraintes impossibles à gérer en période estivale et qui rendait donc un report totalement illusoire. En l'état, cette nouvelle saison de F1 pourrait donc débuter, dans le meilleur des cas, le 7 juin, à Bakou (Azerbaïdjan).