Distribution

GPDA 2021 : Le site de Toulouse du groupe LG Automobiles est la concession de l’année

Publié le 25 novembre 2021

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En trois ans, l’affaire entrée dans le giron du groupe LG a su faire briller l’étoile Mercedes Benz à Toulouse (31). Devenue site de référence pour Ludovic Garcia, le président, elle remporte cette année le trophée de la meilleure concession tricolore lors des Grands Prix de la Distribution Automobile.

Le site de Toulouse du groupe LG Automobiles est élue concession de l'année aux GPDA.

Qu’ont en commun tous les vainqueurs des éditions passées du prix de la Concession de l’Année ? Un capital humain très fort sur lequel s’appuyer. Lauréat au titre de 2020, le site Mercedes‑Benz‑Smart du groupe LG à Toulouse s’inscrit dans la droite ligne de cette observation. Une cohésion d’équipe au service d’un objectif, c lui de réenchanter l’expérience client.

Successivement propriété des groupes Montanari, puis Pautric, la concession est tombée dans l’escarcelle de Ludovic Garcia en 2018. "Nous avons une boîte à outils pour piloter les reprises qui intègre des éléments humains et des méthodologies de travail", explique le directeur général du groupe, Gérald Imbert. Pour prendre les rênes de l’affaire, l’opérateur perpignanais a trouvé un talent en interne. Dans les rangs depuis 2012, Francis Comoy a été choisi. Passé par les sites de Béziers (34), Carcassonne (11) et Narbonne (11), il connaît la philosophie du groupe LG lorsqu’il s’installe dans le siège de directeur pour devenir l’élément fédérateur.

De gauche à droite : Gaetan Sprenger (Bee2link), aline Allely, Ludovic Garcia, Francis Comoy (LG Automobiles), Reiner Hoeps (Mercedes-Benz France) et Gérald Imbert (LG Automobiles).

Trois ans après, les résultats jouent en sa faveur. Des données pour en juger : entre 2018 et 2020, le chiffre d’affaires a bondi de 18,7 %, à 76,9 millions d’euros et le résultat net a grimpé de 1,23 à 2,05 millions d’euros (avec un pic à 2,58 millions d’euros en 2020). "Dès mon arrivée, raconte Francis Comoy, nous avons recruté pour passer de 52 à 85 personnes aujourd’hui. Nous avons pu améliorer l’accueil et la performance commerciale." Les ventes VN se sont ainsi globalement maintenues au fil du temps en dépit de la crise, à 1011 unités, tandis que les VO ont gagné 22,7 % depuis la date de reprise.

Une pandémie qui, comme le rappelle Gérald Imbert, a entraîné de nombreux licenciements dans l’industrie toulousaine, celle qui se compose d’ingénieurs hautement qualifiés et consommateurs de véhicules premium. "Mais grâce au développement de la gamme Mercedes‑Benz, nous sommes parvenus à aller conquérir des clients de 25‑35 ans et à rajeunir la moyenne d’âge de 10 ans", explique le directeur du site. Chez lui, les acheteurs ont en moyenne 55 ans. "Les confinements nous ont poussés à réfléchir et à accélérer", se souvient Ludovic Garcia.

Concession pilote

Une fois les collaborateurs rassurés, des projets ont pu se mettre en place. Entre autres initiatives, LG Toulouse a adopté le concept d’atelier mobile qui se présente devant la porte des particuliers et professionnels, a déployé des outils propres aux forces de vente, a amorcé l’intranet LG Drive qui facilite les interactions et partages de documents. Cela s’est poursuivi avec l’implémentation de MecaPlanning et Fidcar pour gérer respectivement l’agenda de l’atelier et les avis des clients. Autant d’efforts amenant à un rééquilibrage des contributions.

Si le bénéfice de LG Toulouse dépend à 54 % du VN, l’après‑vente pèse 34 % et le VO 11 %. À plus grande échelle, Gérald Imbert présente cette concession étoilée de Toulouse comme "la locomotive de LG Automobiles". Là encore, les chiffres tendent à confirmer ce statut. Elle immatricule 33,2 % des VN et 34,4 % des VO, d’un côté, et totalise près de 23,9 % des entrées à l’atelier. Ainsi, elle contribue à hauteur de 31,5 % au CA VN, de 34,2 % au CA VO et de 23,9 % au CA atelier. La suite de l’aventure s’inscrit dans la continuité, s’accordent à dire Ludovic Garcia et ses cadres. L’enjeu sera de créer encore plus de proximité. Pour Francis Comoy, ce sera d’aiguiller une clientèle toujours aussi perdue face aux incertitudes énergétiques. Et pour cela, il va s’en remettre à son équipe soudée.