DBF se convertit à la cession de créance avec la FFC

Trois concessions toulousaines du groupe DBF ont résilié certains de leurs agréments avec les assureurs. Car ces derniers avaient refusé de tenir compte de l’augmentation de leurs tarifs peinture. Mais elles comptent désormais recourir à la cession de créance pour éviter de réclamer le paiement de ses factures de réparation aux assurés sinistrés. Elles ont donc reçu un responsable de la FFC Mobilité, réparation et services, pour apprendre à utiliser l’outil dédié à cette procédure.

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Sébastien Simon, directeur après-vente du groupe DBF, explique : "j’ai sollicité la FFC pour qu’elle intervienne dans notre groupe, car son étique correspond à la nôtre, à savoir la sauvegarde des intérêts de notre métier et la rentabilité de nos lourds investissements dans les technologies du constructeur".

Déjouer la résistance des assureurs

Christophe Bazin, secrétaire général de la FFC Mobilité, réparation et services, a donc présenté au concessionnaire le fonctionnement de la nouvelle version de Tribu – plateforme numérique de gestion de cession de créance – qui sera officiellement lancée le 1er juin 2022. Il leur a rappelé les aspects juridiques de cette procédure. Celle-ci leur permet de réclamer le paiement des réparations directement aux assurances hors agrément.

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Ce cadre de la Fédération leur a aussi expliqué comment la FFC accompagne ses membres jusqu’au règlement de leur dossiers. "Aucun adhérent n’est laissé sans réponse. Nous suivons les dossiers jusqu’à leur issue, c’est important face à des assureurs qui tentent toujours de faire échouer cette procédure pourtant totalement légale", a-t-il rappelé.

En nouant un partenariat avec la FFC Mobilité pour adopter Tribu, DBF suit le même mouvement que d’autres réseaux de constructeurs – comme dernièrement Stellantis – qui utilisent cet outil. Ceux-ci bénéficient de la tournée de promotion et de formation lancée par la fédération, mais ralentie par les deux années de pandémie.