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Le marché des VUL vers son plus bas niveau depuis 2001 ?

Publié le 8 avril 2013

Par Benoît Landré
2 min de lecture
Avec un nouveau recul de 10 % en mars, les immatriculations de véhicules utilitaires accusent un recul de 10,4% sur le premier trimestre en France.
Avec un nouveau recul de 10 % en mars, les immatriculations de véhicules utilitaires accusent un recul de 10,4% sur le premier trimestre en France.

La dégringolade se poursuit pour le marché des véhicules utilitaires légers neufs (moins de 5,1 tonnes), qui a subi une baisse de 10% en mars, à 32941 immatriculations. Le segment n'a pas connu de variation positive depuis juillet dernier. En fort recul de 13,6%, les marques françaises ont été les principales victimes de ce durcissement, concédant 2,6 points de pénétration par rapport à mars 2012. Citroën (-15,9%), Renault (-19,5%), mais également Dacia (-14,9%) ont été les plus touchées, tandis que Peugeot a conforté sa bonne dynamique (+1,8%).

Peugeot grimpe, Citroën et Renault faiblissent

Sur le premier trimestre, le marché hexagonal des VUL accuse un net repli de 10,4% par rapport à la même période l'an passé. La marque au lion est l'un des rares grands gagnants de ce début d'année avec une part de marché record de 18,3%, soit 1,67 point de gagné en un an. Derrière, Citroën, qui affiche une baisse de 12,5% depuis janvier, est décrochée. En recul de 17,6%, Renault perd également du terrain en ce début d'année. Les marques françaises pâtissent essentiellement du recul des segments des petits utilitaires ainsi que des ludospaces, sur lesquels ils sont dominants.

La pire année depuis 2001

Une situation qui profite aux marques étrangères, en particulier Mercedes-Benz (0,6%) et Volkswagen (2,6%). A l'occasion de ses "Journées Technologique", le constructeur de Wolfsburg a affiché son ambition d'atteindre une part de marché de 5% en 2013, contre 4,7% l'an passé.

Même si un léger mieux est espéré au second semestre, Volkswagen entrevoit un marché des véhicules utilitaires légers hexagonal autour des 334000 unités (-1%), soit le plus bas niveau atteint depuis 2001, où 334481 VUL avaient été immatriculés. En début d'année, Fiat Professional prévoyait pour sa part un marché autour des 273500 unités (hors dérivés VP), soit un recul de 2% par rapport à l’an passé.

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