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Constructeurs

Stellantis s'allie à Orano pour le recyclage de batteries

Publié le 24 octobre 2023

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le constructeur crée une coentreprise avec Orano pour le recyclage des batteries. Les opérations, qui permettront de récupérer 90 % des matériaux, devraient débuter en 2026, notamment dans une usine de raffinage à Dunkerque (59).
Stellantis Orano recyclage batteries
Stellantis et Orano vont créer une coentreprise pour recyler les batteries de VE. ©Stellantis

Après la course aux usines de batteries, le recyclage de celles-ci est tout aussi primordial. En effet, la réglementation européenne impose le récupération, dès 2027, de 90 % du cobalt, du cuivre et du nickel, 50 % du lithium contenus dans les accus. 

 

Les taux vont même grimper à 95 % du cobalt, du cuivre et du nickel et à 80 % du lithium en 2031. Le recyclage des batteries est donc un enjeu majeur et les constructeurs l’ont bien compris. 

 

A lire aussi : L’avenir du recyclage des batteries se dessine à Dunkerque

 

Certains s’appuieront sur des prestataires comme Eramet et Suez qui montent une usine de recyclage à Dunkerque (59). D’autres semblent vouloir le gérer en direct. Ainsi, Stellantis vient d’annoncer la signature d’un protocole d’accord avec Orano. 

 

Les partenaires veulent créer une entreprise commune dans le recyclage des batteries. "Cette coentreprise permettra à Stellantis de consolider sa position dans la chaîne de valeur des batteries en sécurisant un approvisionnement supplémentaire en cobalt, nickel et lithium nécessaires à l’électrification du secteur et à la transition énergétique" explique le constructeur dans un communiqué. 

 

A lire aussi : La France déjà en retard sur le recyclage des batteries

 

Orano annonce un procédé innovant qui permet "la récupération de tous les composants d’une batterie lithium-ion" et "la fabrication de nouveaux matériaux pour les cathodes." Le but est aussi de fabriquer de la "masse noire" et de la "masse active" qui pourront être raffinées et réutilisées dans de nouvelles batteries. Orano indique que 90 % des métaux pourront être récupérés. 

 

Une boucle d’économie circulaire qui devrait en partie avoir lieu, là encore, à Dunkerque, dans un futur site d’Orano. Pour les autres opérations, avant le raffinage, la future coentreprise devrait s’installer dans des bâtiments existants de Stellantis. Le démarrage de l’activité est annoncée pour 2026. 

 

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