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Constructeurs

La production automobile allemande dans le rouge en juillet

Publié le 6 septembre 2024

Par Nabil Bourassi
2 min de lecture
La mauvaise passe des constructeurs et équipementiers automobiles allemands se confirme au niveau macroéconomique avec une baisse de la production de 8 % sur le seul mois de juillet 2024. À lui seul, le secteur automobile a tiré l'indicateur industriel vers le bas.
baisse de la production automobile allemande en juillet 2024
La baisse des exportations et la stagnation du marché européen poussent les industriels allemands à baisser la production. ©AdobeStick-flowertiare

L'industrie automobile allemande enchaîne les mauvaises nouvelles... En juillet 2024, la production de voitures made in Germany a baissé de 8,1 %. Cette donnée publiée par l'Office fédéral des statistiques Destatis confirme une tendance de fond constatée par les géants allemands de la filière.

 

Ceux-ci font face à un véritable creux dans leur activité. Les équipementiers s'en étaient inquiétés dès début 2024, engageant d'importants plans de restructuration. Les constructeurs automobiles, eux, multiplient les alertes depuis le début de l'été avec des résultats semestriels très décevants.

 

Volkswagen prêt à fermer des usines...

 

Volkswagen avait annoncé dès juillet envisager la fermeture de son usine de Bruxelles dédiée à la production d'Audi. Cette semaine, le même groupe a jeté un pavé dans la marre en annonçant préparer la fermeture d'une voire deux usines en Allemagne. Du jamais vu chez Volkswagen.

 

A lire aussi : Volkswagen : les raisons d'une crise profonde

 

L'industrie automobile allemande souffre du plafonnement du marché européen qui reste encore 20 à 30 % en dessous de son niveau d'avant-crise Covid. Mais le ralentissement en Chine, couplé aux mesures de rétorsion commerciale de Pékin face aux nouvelles taxes douanières, ont grippé les exportations de voitures allemandes.

 

La faiblesse de la production automobile a impacté l'ensemble du baromètre industriel allemand qui recule de 2,4 %. La hausse des exportations (+1,7 %) n'a pas permis de compenser le coup de frein de l'automobile.

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