BYD veut aussi produire en Espagne

BYD semble relativement optimiste quant à sa percée en Europe. En effet, le constructeur voudrait élargir encore sa base de production en Europe.
Après la Hongrie, où le site de Szeged devrait entrer en action en 2026 et produire des Dolphin Surf et des Atto 2, et l'implantation en Turquie, à Manisa, qui va produire dans un premier temps le Seal U DM-i, le chinois aurait choisi l'Espagne pour bâtir une troisième usine à l'horizon 2030, selon Inovev.
Ainsi armé, BYD disposerait d'une capacité de 450 000 véhicules par an, puisque jusqu'ici chaque site est annoncé pour avoir une capacité de 150 000 unités.
De quoi naturellement éviter les taxes à l'importation de véhicules électriques produits en Chine et éventuellement répondre au futur contenu local qui ne va pas manquer d'être mis en place.
Mais en produisant en Europe, et sans doute avec des pièces sourcées en Europe (si un contenu local est mis en place), BYD devra compter sur d'autres arguments que le prix pour augmenter ses ventes.
La croissance va se tasser
Car pour que ses trois sites tournent à pleine capacité, il va falloir que la marque chinoise multiplie environ par trois ses ventes d'ici la fin de la décennie.
Après trois trimestres en 2025, BYD totalise 80 807 immatriculations (+248,1 %) dans l'Union européenne, selon les chiffres de l'ACEA, contre 23 126 unités un an plus tôt. Sur le périmètre Europe élargie, le chiffre grimpe à 120 859 immatriculations (+299,5 %).
Au regard de ces chiffres, 450 000 unités ne paraissent pas si extravagantes, mais la courbe de progression des ventes va forcément se tasser. Il sera difficile pour la marque chinoise de maintenir le niveau de croissance actuel.
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