Bruxelles enquête sur de possibles subventions chinoises pour l'usine BYD en Hongrie

Selon nos confrères du Financial Times, information reprise par l'agence Reuters, l'Union européenne chercherait à savoir si la Chine a accordé des subventions considérées comme déloyales à l'usine de voitures électriques de BYD en Hongrie, actuellement en cours de construction.
La Commission européenne en est aux étapes préliminaires d'une enquête sur ces subventions étrangères accordées à l'usine de BYD. Si Bruxelles découvre que la société chinoise a bénéficié d'une aide d'État déloyale, elle pourrait l'obliger à vendre certains actifs, à réduire sa capacité de production qui est pour l'instant estimée à minimum à 150 000 unités/an, à rembourser la subvention et éventuellement à payer une amende pour non-conformité, a ajouté le rapport.
Le ministre hongrois de l'Europe, Janos Boka, a déclaré à nos confrères du Financial Times que Budapest n'avait pas été informé de l'enquête. "Ce n'est pas surprenant – et il est généralement connu que tout investissement qui a lieu en Hongrie apparaît très rapidement sur le radar de la Commission – et que la Commission suit avec une attention redoublée chaque décision d'aide d'État qui a lieu en Hongrie", a cité Janos Boka dans le journal.
Une première présence en Hongrie
BYD est déjà industriellement présent en Hongrie avec une usine de bus à Komárom, une ville située au nord, à la frontière avec la Slovaquie. L'usine automobile qui est regardée de près par Bruxelles est, quant à elle, située à Szeged, au sud du pays, à quelques encâblures de la frontière avec la Serbie et la Roumanie.
Cette usine, qui doit ouvrir d'ici fin 2025, produira l'Atto 2 et d'autres modèles, information non confirmée par le constructeur. On parle notamment de la Dolphin et de l'Atto 3.
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