La présidente réélue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué que les carburants de synthèse auraient un rôle à jouer dans la décarbonation des véhicules d'ici 2035. La clause de revoyure va être animée.
Le plus grand groupe politique européen confirme vouloir garder l'objectif de 2035 pour la fin de la vente des véhicules thermiques. Mais le PPE défend une approche de neutralité technologique en autorisant les carburants synthétiques et reprend les conditions du gouvernement allemand.
Les conservateurs, premier groupe au parlement européen, veulent assouplir le GreenDeal et l'échéance de 2035 qui interdit la vente de voitures thermiques neuves. Ils pourraient faire pression sur Ursula von der Leyen qui a besoin de leur appui si elle veut être reconduite à la tête de la Commission européenne.
La Commission européenne a dévoilé le montant des droits de douane compensatoires qu'elle va appliquer aux importations de véhicules chinois en Europe. Dès juillet 2024, des taxes allant jusqu'à 38 % seront appliquées sur les prix des véhicules électriques chinois, en plus des 10 % habituels. L'enquête se poursuivra jusqu'à cet automne, date à laquelle ces mesures antisubventions deviendront définitives.
L’ancienne coprésidente de France Hydrogène a été nommée directrice exécutive du Clean Hydrogen Partnership, depuis le 1er juin 2024. Après quinze ans passés chez Michelin, elle rejoint donc Bruxelles dans le but de promouvoir les technologies de l’hydrogène à l’échelle européenne.
Le 9 juin 2024, les Européens éliront le futur visage du Parlement de l’UE. Dans cette campagne, l’automobile prend une place centrale, et chaque parti se positionne sur l’échiquier, dans le pur respect de sa ligne idéologique.
À peine appliqué et l'heure est déjà au bilan. La Commission européenne lance une évaluation du règlement d'exemption applicable au secteur automobile en vigueur jusqu'au 31 mai 2028. L'appel à contributions est ouvert jusqu'au 24 juin 2024.
Le 16 juin 2024, le Parlement européen changera de visage. Dans un contexte où l’automobile fait face à une mutation sans précédent, l’issue de ces élections pourrait rebattre les cartes réglementaires qui encadrent la filière. Quels sont les grands enjeux de ces prochaines années ?
Lâché par les Allemands, Paris veut trouver un accord avec les Chinois pour éviter que les importations de voitures électriques tuent l'industrie européenne. Les Chinois, eux, se disent irrités par l'enquête conduite par Bruxelles dont ils attribuent la paternité à la France.
Alors que s'est ouvert le salon automobile de Pékin le 25 avril 2024, des acteurs de la distribution et des fédérations françaises du secteur ont fait un plongeon dans la filière chinoise. Jean-Pierre Raffarin, représentant du président français en Chine, était chargé de faciliter les rencontres et les échanges avec les industriels et les officiels.
Alors que le marché automobile s’électrifie à marche forcée, une autre option pourrait redonner de l’intérêt aux moteurs thermiques. Les constructeurs et les énergéticiens travaillent discrètement sur les carburants de synthèse, sous l’œil méfiant de Bruxelles.
Industriels et politiques ne cachent plus leur désarroi face aux objectifs du Green Deal qui ne sont pas au rendez-vous. Tommaso Pardi, économiste et chercheur au CNRS, explique au Journal de l'Automobile l'impasse dans laquelle se trouve l'industrie automobile face à une Commission européenne de plus en plus embarrassée...
À trois mois des élections européennes, les prises de position sur la fin de la vente des véhicules thermiques en 2035 ne sont pas à l'unisson. Si les États membres jurent la main sur le cœur ne pas vouloir revenir en arrière, le "en même temps" gagne du terrain.
Depuis le 6 mars 2024, les pays de l'Union européenne doivent comptabiliser les véhicules électriques chinois neufs qui entrent sur leur territoire pendant les neuf mois qui viennent. L'objectif est de quantifier l'ampleur de ces importations subventionnées par le gouvernement chinois et de prendre date pour appliquer des droits de douane supplémentaires.
La Commission européenne a lancé une série de contrôles, mardi 30 janvier 2024, auprès de nombreux manufacturiers. Les autorités continentales suspectent certains d'entre eux de coordination commerciale contraire aux règles de la concurrence.
En réponse aux subventions américaines, la Commission européenne a donné son feu vert au gouvernement allemand qui souhaite aider Northvolt à bâtir une usine de batteries sur son sol. Il s'agira de la première activation du dispositif de soutien adopté en mars 2023.
Les instances européennes ont entendu les arguments de l’industrie automobile en écartant tout durcissement des normes de pollution sur les gaz d'échappement pour les voitures particulières. La norme Euro 7 introduira toutefois des limites d’émissions de particules dues à l'usure des freins et des pneus, ainsi qu’une exigence de durabilité pour les batteries.
Les députés européens ont approuvé le texte sur les futures normes d'émissions de polluants Euro 7. Une position qui ne satisfait cependant ni les constructeurs automobiles, ni les parlementaires écologistes. Les règles sont bel et bien drastiques et pourraient entrer en vigueur dès 2026. La bataille des lobbyistes va se durcir jusqu'au trilogue et le vote au Conseil de l'Union.
La Fédération nationale de l’automobile (FNA) alerte sur une disposition envisagée dans le cadre du projet de loi de finances 2024. Le Parlement réfléchit à une nouvelle règle de taxation des voitures d'occasion importées soumises à un malus. Une flambée des prix est à craindre.
Alors que les États membres de l'UE ont rejeté la proposition de la Commission européenne de durcir les normes Euro 7 à l'échappement, certaines métropoles ont réagi. Dans une pétition envoyée au Parlement, elles réclament des mesures exemplaires.