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Constructeurs

7 Européens sur 10 misent sur l'électrique après 2030

Publié le 20 octobre 2020

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Sur la base d'un sondage de 2 600 personnes, Bosch fait ressortir que les automobilistes ne voient pas l'électrification décoller avant la fin de la décennie. Seuls les véhicules hybrides pourraient prendre une place significative dans les foyers.
En 2030, 60 % des Français auront fait du VE leur premier choix, soit la plus faible moyenne du périmètre étudié.

 

Le véhicule électrique va devoir attendre. Un récent sondage de l’institut de sondage Innofact pour le compte de Bosch, réalisé en France, Allemagne, Italie et Royaume-Uni, parvient à la conclusion que l'alternative électrique ne deviendra pas le premier choix des consommateurs avant 2030. En effet, sur une base de 2 600 personnes, 68 % repoussent à cette échéance le choix des VE comme premier véhicule du foyer. 

 

Des quatre pays passés au crible, la France a la part la plus faible de convaincus. En 2030, seuls 60 % auront fait du VE leur premier choix. A l'inverse, l'Italie (71 %) et surtout le Royaume-Uni (75 %) adopteront plus aisément cette alternative aux moteurs à combustion interne. Les consommateurs allemands se situant en-dessous de la moyenne (64 %).

 

A ce jour, le VE ne semble séduire que 12 % des Européens, en moyenne. Cette fois encore, la France ferme la marche (10 %) quand le Royaume-Uni pointe à 15 %. L'Italie (12 %) et l'Allemagne (10 %) se trouvant au cœur. Il a plus de chance de trouver une place comme second véhicule du foyer. Le sodage rapporte alors un taux d'adoption de 19 % en moyenne dans les pays étudiés. C'est particulièrement le cas en Italie (21 % d'opinion favorable) et en Allemagne (20 %), tandis que la France et le Royaume-Uni font jeu égal (17 %).

 

Chute des moteurs à combustion

 

Les moteurs à combustion restent pour le moment indétrônables dans le cœur des Européens de l'ouest. 50 % des interrogés en font le principal véhicule du foyer. Sans réelle surprise, ils ont des ancrages solides en Allemagne (60 %). La France (55 %) et le Royaume-Uni (51 %) talonnant. L'Italie faisant plus de place aux moteurs à gaz et GPL (14 %) accordent moins d'importance aux blocs thermiques classiques (35 %), selon Innofact et Bosch.

 

En tant que deuxième véhicule, les essence et diesel recueillent 36 % de réponses favorable en moyenne, dont 43 % en Allemagne et 40 % en France, les leaders en la matière. Le Royaume-Uni obtient 35 %, soit bien plus que l'Italie et ses 27 %. A l'horizon 2030, les Européens auront changé de perception. Cette famille de motorisations chutera à 33 %, dont à peine 20 % en Italie. L'Allemagne fera de la résistance (44 %), tout comme le Royaume-Uni (37 %). La France sera quant à elle dans la moyenne.

 

L'hybride attend son heure

 

Les motorisations hybrides suivront la tendance de l'électrique. Plus d'un Européen sur deux y croit à long terme (54 %). Les Français seront un peu en retrait par rapport aux autres (49 %). Tandis que le Royaume-Uni crédite cette solution de 59 % d'avis favorable. L'Italie et L'Allemagne voguant dans les mêmes eaux avec respectivement 52 et 54 %. Entre-temps, la montée en régime sera assez lente.

 

En effet, seulement 28 % des Européens considèrent à l'heure actuelle les hybrides en premier choix et 24 % en tant que second véhicule. Systématiquement, la France s'aligne sur ces tendances avec respectivement 29 % et 23 %. Nos voisins allemands se montrent plus réticents. 21 % d'entre eux l'imaginent en rang 1 et 23 % en rang 2. Ce qui dénote avec l'Italie (35 % et 26 % respectivement).

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