2025 sera une année faste pour l'industrie automobile hongroise

À l’heure où certaines usines d’Europe de l’Ouest risquent de fermer leurs portes, comme celle d’Audi à Bruxelles et certainement trois sites VW en Allemagne, la Hongrie se félicite de ses implantations automobiles. 

Les ouvertures prochaines des usines BYD et BMW, prévues en milieu d’année 2025, sont aussi devenues des arguments politiques pour un pays à l’économie fragile et dont des élections nationales sont prévues en 2026. 

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Toujours est-il que la Hongrie a accueilli de nombreux investissements automobiles ces derniers mois. BMW a investi deux milliards d’euros pour faire sortir de terre une nouvelle usine à Debrecen. Un site dédié aux véhicules électriques nouvelle génération du constructeur munichois. 

BYD a également annoncé l’implantation d’une usine de VP à Szeged. Le chinois possède déjà une infrastructure qui fabrique des bus dans le pays. Le moyen pour BYD d’éviter les droits de douane supplémentaires pour ces VE importés depuis la Chine. Rappelons qu’en plus des 10 % déjà existants, BYD doit s’acquitter de 17 % supplémentaires depuis la décision de l’Union européenne. 

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Parmi les autres investissements liés à l’automobile, difficile de ne pas évoquer CATL, le leader mondial des batteries. Le chinois a annoncé une enveloppe de 7,3 milliards d’euros pour bâtir une usine de batteries afin d’alimenter, notamment, les productions de BMW et Mercedes-Benz. Elle devrait avoir une capacité de 100 gigawattheures, soit de quoi équiper un million de véhicules électriques par an.