Le constructeur automobile américain va se séparer de 14 % de ses effectifs en Europe, surtout au Royaume-Uni et en Allemagne. Ford explique avoir essuyé d'importantes pertes ces dernières années sur un marché européen de plus en plus complexe.
La marque britannique s'apprête à mettre fin à la pause entamée en 2020 pour totalement revisiter ses véhicules. Jaguar monte en gamme pour devenir une entité de luxe "qui polarise l'attention", fondée sur le "modernisme exubérant". Un pari risqué.
Le géant suédois des batteries pourrait être contraint de se mettre sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites. Northvolt n'est pas parvenu à réunir les fonds nécessaires et d'importantes échéances sont imminentes.
La marque premium du groupe Renault est entrée dans une phase d’élargissement de sa gamme avec l’arrivée de l’A290 et un premier aperçu de sa grande berline, l’A390. Mais Alpine doit encore asseoir sa notoriété sur un segment très disputé.
La plateforme logicielle issue de la coentreprise entre le constructeur automobile allemand et la start-up américaine lancera ses premiers véhicules en 2027. À l'inverse, Volkswagen réduira ses investissements dans sa propre filiale logicielle, Cariad, qui a cumulé des pertes colossales et des problèmes opérationnels majeurs depuis sa création en 2020.
L'ancien ministre français des Affaires étrangères a été auditionné le 12 novembre 2024 par le Parlement européen en vue de sa nomination au poste de commissaire européen à la Prospérité et à la Stratégie industrielle. Il a livré ses réflexions pour regonfler une demande en berne, inspirées des méthodes appliquées en France.
L'ancien Plastic Omnium veut faire du marché nord-américain son principal levier de croissance dans les prochaines années. L'équipementier automobile français estime que les États-Unis restent le pays le plus compétitif et le plus dynamique au monde. Laurent Favre, patron d'OPmobility, veut s'appuyer sur Tesla pour pénétrer des segments encore contrôlés par des acteurs locaux.
Les deux spécialistes des voitures électriques ont encore essuyé d'importantes pertes au troisième trimestre 2024. Lucid a cependant vu son chiffre d'affaires s'envoler, tandis que Rivian est en perte de vitesse. Les performances du leader du segment, Tesla, restent hors de portée...
Le président américain élu a promis un retour à une politique en faveur du moteur à combustion, assortie de mesures très protectionnistes. Les décisions de Donald Trump pourraient mettre sous pression les Européens s'ils ne parviennent pas à trouver la bonne parade. Pour Tommaso Pardi, économiste et chercheur au CNRS, président du Gerpisa, le rapport de Mario Draghi est une partie de la réponse.
Le fondateur de Tesla s'est lancé dans une intense campagne de soutien à Donald Trump qui lui a promis des responsabilités dans son administration en cas de victoire. Pour atteindre la Maison-Blanche, Elon Musk use (et abuse) de son influence et de sa fortune, mais également de ses entreprises, ignorant les risques de conflits d'intérêts et de sanctions.
L'année 2024 restera comme un point de bascule pour l'industrie automobile européenne. L’essoufflement inattendu du marché des voitures électriques et l’envol des modèles full hybrid ont pris les constructeurs de court. Les pouvoirs publics, eux, ne semblent plus en mesure de soutenir les véhicules à batterie qu’ils ont pourtant imposés à la filière.
Le constructeur automobile qui réunit les marques Peugeot, Fiat, Chrysler, RAM ou encore Alfa Romeo a annoncé une chute de 27 % de son chiffre d'affaires au troisième trimestre 2024. Cette détérioration a été provoquée, entre autres, par un déstockage massif notamment en Amérique du Nord. Stellantis a confirmé les objectifs de rentabilité qui avaient été révisés en septembre.
Comme attendu, le groupe automobile allemand a enregistré une forte détérioration de ses performances au troisième trimestre 2024. Le bénéfice net s'effondre de 68 %, tandis que la marge de la marque Volkswagen est proche du plancher. Cette situation ne devrait pas arranger les relations conflictuelles avec les syndicats qui veulent empêcher les projets de restructuration du groupe.
Le groupe automobile américain a annoncé des résultats en dessous des attentes au troisième trimestre 2024. La branche électrique a considérablement creusé ses pertes (3,7 milliards de dollars). Ford a révisé à la baisse ses prévisions financières pour l'année en cours.
Tandis que les négociations sont toujours en cours, la présidente du comité d'entreprise a dénoncé les pistes exploitées par la direction de Volkswagen visant à fermer "au moins" trois usines en Allemagne, au lieu des deux qui avaient été avancées. D'après nos confrères du Handelsblatt, le groupe cherche à économiser quatre milliards d'euros.
L'équipementier automobile français a revu son chiffre d'affaires à la baisse en 2024. Valeo a confirmé ses objectifs de rentabilité pour l'exercice en cours, mais a d'ores et déjà indiqué qu'il les révisera pour 2025. L'action perdait environ 13 % en début de séance.
Le groupe a publié un chiffre d'affaires résilient face aux vents contraires d'un marché ultraconcurrentiel. Renault a également confirmé ses perspectives financières sur l'ensemble de l'exercice 2024, à l'inverse de la plupart des constructeurs européens qui ont tous révisé leurs objectifs. L'action du français s'envole de plus de 7 % à la Bourse de Paris.
Le marché des voitures neuves a marqué un troisième exercice mensuel en baisse en Europe (-6 %). À noter, que les ventes de voitures électriques ont rebondi après plusieurs mois de baisse. En revanche, Stellantis est dans le rouge et perd près de quatre points de parts de marché.
L'ex-Faurecia a annoncé une baisse de 2,6 % de son chiffre d'affaires au troisième trimestre. Patrice Koller, le PDG, considère que cela reste une performance comparée au marché qui a baissé de plus de 4%. Les investisseurs se réjouissent après avoir lourdement sanctionné le titre.
Pour Carlos Tavares, patron de Stellantis, un passage en revue des nombreuses marques de la constellation du groupe sera nécessaire d'ici deux à trois ans. Pour celles qui sont en phase de redémarrage, le sursis est un peu court.
Pour mettre fin à la crise des stocks, Stellantis a annoncé une baisse de 20 % de ses livraisons au troisième trimestre 2024. Le groupe automobile avait été contraint de publier un profit warning qui a alarmé les marchés en raison d'un pic de provisions en Amérique du Nord.
Au Mondial de l'Automobile de Paris, Carlos Tavares, patron de Stellantis, a reconnu que Maserati était en grande difficulté. Selon lui, la marque souffre d'un mauvais positionnement produit. En nommant Santos Ficili qui dirigera également Alfa Romeo, il espère relancer cet emblème du luxe sur de nouveaux principes stratégiques.
Le patron de Stellantis a présenté au président de la République un dispositif de leasing social qui doit réparer le principal défaut de la précédente édition, en le dotant d'un volet dédié à la voiture d'occasion. Carlos Tavares estime que ce serait un moyen efficace de redonner de l’accessibilité aux gammes électriques actuellement trop chères pour le grand public.
En marge du Mondial de l'Auto de Paris, le nouveau patron Europe de Stellantis s'est exprimé sur la situation réglementaire sur le Vieux Continent. Jean-Philippe Imparato a également indiqué sa méthode pour l'avenir du réseau européen et français.
Le Mondial de Paris doit célébrer le retour de la grande fête de l'automobile. Mais le marché fait grise mine et les constructeurs s'inquiètent face au risque d'une profonde crise de la filière. Les analystes estiment que les fermetures d'usines sont inévitables. La question du maintien tel quel des normes CAFE est plus que jamais posée.
Ce fervent opérationnel de la méthode Tavares prend de l'envergure en reprenant la région Europe du groupe Stellantis. Il aura la lourde charge de gérer le passage critique aux normes CAFE dans un contexte de crise interne. Retour sur le parcours de Jean-Philippe Imparato qui a fait toute sa carrière chez PSA.
D'après le cabinet de conseil, les normes CAFE pourraient infliger des amendes astronomiques aux constructeurs automobiles : jusqu'à 50 milliards d'euros entre 2025 et 2029. Cette hypothèse d'AlixPartners pourrait être largement aggravée si les ventes de voitures électriques continuent à plafonner.
Les investisseurs, qui portaient aux nues Carlos Tavares pour son bilan spectaculaire à la tête de PSA puis sa fusion avec Fiat Chrysler, estiment désormais qu'il est devenu le principal problème de Stellantis. Sa méthode focalisée sur la réduction des coûts aurait été trop loin. Le marché réclame un changement d'orientation stratégique, sans attendre la fin de son mandat.
Le cognac devient le premier dommage collatéral de la guerre qui oppose Bruxelles à Pékin sur les importations de voitures chinoises. Le ministre du Commerce, Wang Wentao, a prévenu que d'autres filières pourraient être l'objet de sanctions comme le porc et les produits laitiers.
À l'approche du Mondial de Paris, le groupe français multiplie les innovations produits. Il présente Emblème, un concept car dont le bilan carbone a été réduit de 90 % sur l'ensemble de son cycle de vie. Il projette également Renault sur les segments supérieurs avec une approche encore plus haut de gamme.
Malgré les protestations de l'Allemagne, les Européens ont validé les droits de douanes complémentaires qui peuvent atteindre 35 % sur les importations de voitures chinoises. La Chine promet des représailles.
Le groupe s'allie avec le leader des métiers de l'environnement. Objectif : renforcer l'écosystème The Future is Neutral, dédié à l'économie circulaire dans le secteur automobile. Renault et Suez veulent se positionner sur la filière du recyclage et visent une rentabilité à deux chiffres en 2030.
Le groupe automobile emmené par Carlos Tavares table désormais sur une marge comprise entre 5,5 et 7 %, contre 12 % l'an dernier. Son flux de trésorerie bascule dans le rouge vif. Stellantis estime souffrir de la situation en Amérique du Nord et d'une conjoncture de marché défavorable. Malgré les mesures annoncées, le titre est lourdement sanctionné en Bourse (-14 %).
Les deux constructeurs automobiles poursuivent leur processus de rééquilibrage de leurs participations croisées conformément au nouveau traité de l'Alliance. Avec cette cession, Renault récupère près de 500 millions d'euros de trésorerie, et espère ainsi améliorer son profil financier sur les marchés.
D'après une étude conduite par TCG Conseil, la transformation du secteur automobile pourrait remettre l'aftermarket au cœur du marché. Mobilians plaide en faveur d'une prise de conscience des professionnels de l'après-vente pour une montée en compétence et saisir cette opportunité de marché.
La division aftermarket de Valeo a élaboré un programme de formation pour améliorer les compétences des garages indépendants sur les nouvelles technologies d'électrification et d'aide à la conduite. Plus des deux tiers d'entre eux refusent la prise en charge de véhicules électriques par manque d'expertise.
Le spécialiste des voitures premium a annoncé que sa prévision de marge opérationnelle se situe jusqu'à quatre points en dessous de son objectif initial. Mercedes pâtit du retournement du marché chinois, et rejoint BMW et Volkswagen qui ont également publié des révisions importantes de leurs perspectives financières.
La marque du groupe Stellantis a reconnu avoir du retard dans les livraisons de sa nouvelle citadine électrique. Citroën juge toutefois exagéré le traitement médiatique de l'affaire et assure respecter la fourchette calendaire qu'elle s'était fixée. Elle devra néanmoins honorer l'échéance du 30 septembre 2024 pour bénéficier du dispositif du leasing social.
L'ONG Transport & Environment estime que "l'atonie" du marché des voitures électriques est "purement transitoire" et devrait reprendre sa forte croissance dès 2025. T&E vise une part des ventes de 20 à 24 % l'an prochain en Europe, soit le double du rythme enregistré depuis janvier 2024.
Le vice-chancelier allemand a rencontré le ministre chinois du Commerce avant que celui-ci n'arrive à Bruxelles pour discuter des récentes taxes douanières contre les importations de voitures chinoises. Berlin veut éviter une mécanique de représailles commerciales réciproques qui nuirait à ses exportations industrielles.