Les voitures autonomes de General Motors de retour grâce à Uber
L'application numéro un dans la commande de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), songe bien à supprimer ses chauffeurs justement.
Pour développer ces trajets, où l'intelligence artificielle s'occupe de tout, Uber s'est liée d'un partenariat avec Cruise, la filiale de General Motors fabriquant des véhicules autonomes.
Cet accord arrive à un moment crucial pour la société de véhicules autonomes. En effet, plusieurs incidents survenus en Californie ont conduit cet état de l'ouest des États-Unis à supprimer, en 2023, l'autorisation de roulage de ces véhicules sur son territoire.
Tout particulièrement la ville de San Francisco où elle s'était lancée en 2022 mais également dans laquelle un de ses véhicules avait trainé sur plusieurs mètres une piétonne qui venait de se faire renverser par un autre véhicule, la blessant gravement en octobre 2023.
1 200 robots taxis avaient alors été rappelés et mis hors service. Le Department of Justice américain (DOJ) et la Securities Exchange Commission (SEC) enquêtent d'ailleurs toujours sur ces incidents. Depuis l'entreprise vit une descente aux enfers.
Elle a dû lancer un important plan de licenciement l'hiver dernier: 900 employés ont été priés de partir, soit 24 % de ses effectifs d'antan.
Cruise compte relancer son service en 2025 et le rendra disponible via la plateforme Uber dans plusieurs villes des États-Unis dont nous ne connaissons pas encore les noms.
Uber déjà bien avancé niveau véhicules autonomes
L'entreprise Cruise parait tellement en difficulté que l'accord avec Uber a fait chuter le cours de l'action en Bourse de la société de VTC au moment de l'annonce (elle a, depuis, retrouvé sa valeur d'avant l'annonce).
Mais Uber a diversifié ses partenariats à ce sujet. L'entreprise gérée par Dara Khosrowshahi est déjà partenaire avec Aurora, l'entreprise à laquelle elle a vendu sa division de véhicule autonome, Uber ATG, en 2020 tout en continuant d'y investir 400 millions d'euros.
La multinationale abandonnait ainsi, à cette époque, l'idée de son fondateur Travis Kalanick (et patron de l'époque), de développer les robots-taxis en interne, s'évitant des coûts de recherche et développement exorbitants.
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Uber fait aussi affaire avec Waymo. En effet, depuis un petit peu moins d'un an, il est possible dans la ville de Phoenix en Arizona de se voir proposer un robot-taxi Waymo lorsque l'on commande un véhicule avec l'application. Un véhicule autonome avait aussi été développé avec Volvo en 2019.
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