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L'Argus prêt pour la nouvelle ère des logiciels VO

Publié le 30 novembre 2020

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Un an après le rachat par le groupe Leboncoin, L'Argus se montre satisfait du travail accompli. Dans ce nouvel environnement, les équipes ont changé de méthodes opérationnelles.
Les solutions logicielles de L'argus revendiquent une pénétration de 50 % dans les réseaux de marques, en France.

 

"Nous sommes passés de choix tactiques à une vision plus stratégique, et claire, de déploiement rentable à long terme avec le support des filiales d'Adevinta. Nous allons nous appuyer sur nos logiciels de gestion de stock VO et notre expertise dans la cotation des véhicules pour nous développer dans le futur". Par cette déclaration, Olivier Flavier, le directeur général de L'Argus, résume l'ampleur du travail abattu depuis un an et la reprise des activités par le groupe Leboncoin. Une étape cruciale dont il se dit pleinement satisfait.

 

Au cours des derniers mois, les équipes se sont réorganisées. Elles ont appris à collaborer avec celles du groupe Leboncoin et il en est ressorti une méthode opérationnelle qui lui était jusqu'à présent inconnue. Des fondations solides pour aborder les prochains défis, à savoir celui de "développer de nouveaux services autour de la chaîne de valeur pour aider les professionnels au quotidien, dans un contexte de marché toujours plus compétitif", selon les termes officiels, et le déploiement à l'international, dans les pays où Adevinta mène des activités. Voilà pour la prospective.

 

Pas de big bang, mais des améliorations en continu

 

Dans le quotidien de distributeurs se montrant parfois sceptiques depuis la concentration des deux géants, L'Argus entend poursuivre le développement PlanetVO 2 et Cardiff, logiciels devenus totalement ouverts aux contributions extérieures, par le biais d'interface de connexion (API). "Nous proposons d'abord nos solutions internes, mais nous avons conscience de ne pas être experts dans tous les domaines, raison pour laquelle nous adoptons cette stratégie", expliquait récemment au Journal de l'Automobile, Olivier Flavier. Une philosophie qui semble faire des émules. En 2020, le produit a conquis 150 concessions. L'Argus revendique donc toujours une présence chez la moitié des concessionnaires de France avec ses logiciels.

 

Une méthode de travail par itération qui bouscule les habitudes du secteur de l'édition. "Il n'y aura plus de big bang produit, mais des améliorations continue, grâce à des méthodes agiles qui apporteront des fonctionnalités en fonction de la feuille de route et des attentes clients émergeantes", annonce Laura Peccia Galetto, responsable marketing et produits, nommée en début d'année 2020. Point de course à la "killer-app", cette fonctionnalité miracle qui rend un temps le logiciel incontournable, L'Argus vise la pertinence dans le temps, conscient de l'importance que prend le VO sur le marché.

 

Dans les mois à venir, les solutions de L'Argus vont mettre l'accent sur l'aide à la décision. Une ligne stratégique qui n'est pas sans rappeler les propos tenus encore en juin dernier par Antoine Jouteau, le président du groupe Leboncoin, dans nos colonnes. En application, l'éditeur va proposer des solutions qui permettront un pilotage en finesse de la marge commerciale dégagée sur le VO. Cela passera par la conception de tableaux de compilation des données d'activité plus précis. "Notre métier n'est pas d'aller vendre les VO pour les distributeurs, mais de les aider à gagner en rentabilité", veut lever toute ambiguïté Olivier Flavier.

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