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Fixter poursuit son développement en France

Publié le 4 novembre 2022

Par Jean-Baptiste Kapela
2 min de lecture
La start-up spécialisée dans la digitalisation de l’après-vente vient d’ouvrir son service aux Lyonnais, quelques mois après son arrivée en France. La société rachetée par Renault a déjà bien installé son service en région parisienne en nouant un partenariat avec près de 40 garages. 
40 chauffeurs ont été recrutés en France par Fixter depuis juin 2022.

Fixter poursuit sa conquête de l’Hexagone. La start-up originaire de Grande-Bretagne et spécialisée dans la digitalisation de l’après-vente a lancé son service à Lyon depuis octobre 2022. Il s’agit, comme annoncé en juin, lors de son introduction sur le marché tricolore d'une initiative conforme à son plan d'expansion de son service aux métropoles.

 

À lire aussi : Fixter s'attaque au marché français

 

Parallèlement, la société rachetée par Renault continue d'ancrer son offre en région parisienne, après avoir ouvert son service à un premier garage fin juin. "Comme indiqué, il y a eu une première phase  de rodage, durant l’été, autour de Paris en tissant un réseau de garage. Nous avons aussi recruté nos premiers chauffeurs pour servir nos premiers clients français, rapporte Frédéric Dermer, cofondateur de Fixter. Pour l’instant, nous sommes satisfaits et tout se passe au mieux".

 

Un service encore en développement

 

Aujourd’hui, la majeure partie de la région Île-de-France est couverte par la startup avec près d’une vingtaine de partenaires. "Nous ne cherchons pas à avoir tous les garages de Paris, nous en prenons un par zone et nous concentrons tout le trafic sur un seul garage partenaire", explique Frédéric Dermer. Des zones établies en fonction des distances que peut parcourir le chauffeur, soit un rayon d’environ 2 km.

 

80 chauffeurs ont été embauchés depuis l’arrivée de l’entreprise dans l’Hexagone. Le cofondateur de Fixter précise : "nous n’avons aucune difficulté à recruter. Quatre jours après avoir posté l’annonce, nous avons reçu près de 300 candidatures."

 

À lire aussi : Renault investit dans la digitalisation de l'après-vente en rachetant Fixter

 

Pour le moment, le service de convoyage est gratuit en France, mais à terme, Fixter compte le rendre payant. dès lors, l’offre devrait coûter une vingtaine d’euros, "ce qui doit couvrir une partie de nos frais. Il s’agit d’un service que nous offrons et il n’a pas pour vocation à réaliser une marge, mais c’est une bonne vitrine pour le client. Nous l’étendrons en France, dans toutes les métropoles par tranches successives", présente Frédéric Dermer.

 

Dans la foulée de sa croissance en France, Fixter poursuit son travail avec Renault, et notamment Kadensis, l'éditeur de solutions digitales pour l'après-vente auto, pour améliorer son algorithme de réalisation de devis en ligne. La startup devrait intégrer une dizaine de personnes supplémentaires dans les mois à venir, en support client, marketing et ingénierie informatique.

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