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Éléphant Bleu en campagne

Publié le 19 mars 2024

Par Marc David
3 min de lecture
Pour bâtir son plan de communication de 2024, l’enseigne en franchise s'est appuyée sur le bilan des épisodes de sécheresse de 2023. Éléphant Bleu en a tiré des enseignements et veut se positionner comme un acteur de la protection de l'environnement.
Éléphant bleu
L’animal emblématique de l’enseigne à nouveau mis à l’honneur dans la nouvelle campagne de publicité. ©Éléphant bleu

Le printemps est là et, comme de coutume, Éléphant Bleu s’apprête à lancer sa nouvelle campagne de communication. Cette fois, celle-ci reposera sur un dispositif inédit. Elle sera diffusée sur trois chaînes à fortes audiences, durant trois mois (d’avril à juin), autour de programmes d’information, de la météo et d’émissions automobiles phares.

 

Plus concrètement, le spot verra sa diffusion à 681 reprises en avril sur BFM (notamment avant et après les coupures pub de BFM Story et au moment de la météo du week-end), en avril et mai sur TF1 avec Auto Moto (quatre passages, replays et live) et enfin, de fin avril à fin juin sur M6, via trois passages dans Turbo, 66 Minutes et Sport 6 (avec replays et live). Au vu du contexte environnemental et des éventuels épisodes de sécheresse à venir, le spot d’Eléphant Bleu a aussi pour vocation d’envoyer un message fort pour une utilisation raisonnée de l'eau.

 

Transmettre les bonnes pratiques du lavage automobile

 

En ce sens, son but sera en premier lieu de transmettre les bonnes pratiques du lavage automobile, tout en confortant la position d’Éléphant Bleu comme acteur de la protection de l'environnement : collecte des résidus polluants des véhicules, consommation maîtrisée et recyclage de l'eau.

 

Parallèlement, l'intérêt serait d’amener les autorités à se positionner clairement sur l’interdiction du lavage à domicile. Des points finalement en phase avec le bilan de la sécheresse 2023, chiffres à l’appui. D’abord, 145 centres ont été concernés par des arrêtés de restrictions d’eau, publiés dans 18 départements.

 

Partant de là, la fermeture sur une durée variable (de 2 à 3 mois en moyenne) a été totale pour 38 centres de l’enseigne, situés dans l’Orne, les Pyrénées-Orientales, la Côte-d’Or et le Doubs. En outre, 56 centres ont dû mettre leurs portiques à l’arrêt dans les Yvelines, en Seine-et-Marne, dans le Nord, le Bas-Rhin, l’Indre et en Saône-et-Loire. En revanche, 51 centres ont été autorisés à faire fonctionner leurs portiques en mode Eco (Côte-d’Or, Doubs, Drôme, Eure-et-Loir, Moselle, Nièvre, etc.).

 

Ainsi, au total en 2023, le nombre de fermetures s’est avéré moins important qu’en 2022, mais des incohérences entre régions, voire intradépartementales, ont persisté, suscitant l’incompréhension des professionnels et de leurs clients.

 

Franchisée Éléphant Bleu à Coulommiers, en Seine-et-Marne, Géraldine Plasmans confirme : "Aucun de mes clients n’a compris l’arrêté sécheresse qui interdisait d’utiliser certains portiques, alors que d'autres étaient en accès autorisé à quelques kilomètres de mes centres, rapporte-t-elle. Ils n’ont pas compris non plus la durée excessive de cette mesure de restriction, de deux mois, conjuguée à une période de pluie".      

 

La sécheresse est devenue structurelle

 

Une chose est certaine, au 29 février 2024, selon VigiEau, la sécheresse demeurait d’actualité dans le Sud-Est. En effet, les Pyrénées-Orientales étaient toujours au seuil de crise depuis neuf mois (mai 2023), comme une partie de l’Aude et de l’Hérault. Le Gard, la Lozère, l’Ain et plus récemment le Var, étaient également touchés. Autrement dit, la sécheresse est devenue structurelle, avec des risques plus concentrés sur une saison ou une zone géographique.

 

Cette raison pousse Éléphant Bleu à maintenir la pression envers les pouvoirs publics. Comme annoncé lors de sa convention de Dublin en octobre 2023, l’enseigne vise trois objectifs dans la gestion des restrictions d’eau : en seuil de crise, maintenir l’ouverture des pistes haute pression ; obtenir l’ouverture des portiques équipés de recyclage ; amener les politiques à se positionner sur l’interdiction permanente du lavage à domicile et le formaliser dans le Guide sécheresse, un élément fort de la campagne.

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