Bee2Link déploie sa suite d'agents conversationnels intelligents

Bee2Link prend désormais part au marché des solutions d'agents conversationnels. L'éditeur de solutions digitales pour la distribution automobile a officialisé, le 2 juin 2025, la sortie de CallAuto. Cette solution construite sur l'intelligence artificielle a vocation à traiter automatiquement les appels entrants, courriers électroniques et SMS.
CallAuto intervient comme une force supplétive dans les points de vente et centres de contact pour soigner la relation client. En termes d'implémentation, l'ensemble s’intègre aux infrastructures de téléphonie existantes des concessions, sans adaptation nécessaire. Le système prend alors en charge les clients pour réduire au plus bas le taux d'absence de réponse. L'éditeur estime qu'à ce jour 30 à 40 % des demandes ne sont pas traitées par manque de disponibilité des collaborateurs.
Bee2Link doit le développement de cette solution à son studio IA, à la tête duquel se trouvent Jonathan Damis et Jimmy Brumant, un duo connu pour son invention du programme de marketing prédictif Maprochaineauto. CallAuto a été peaufiné au cours d'une phase pilote de trois mois chez plusieurs groupes de distribution. Les premiers résultats ont révélé que huit clients sur dix conversent avec l’agent IA. À l’après-vente, l'agent évite a minima de perdre en moyenne 15 appels par jour et favorise les prises de rendez-vous durant les créneaux restés vacants.
Connexions aux outils
Une prouesse qui découle de la structure même de CallAuto. Pour démarquer leur outil sur un marché en plein développement, Jonathan Damis et Jimmy Brumant ont combiné plusieurs savoir-faire. D'un côté, il y a un module apporté par OpenAI, la société derrière ChatGPT. D'un autre, il y a une connexion à toutes les plateformes et logiciels du groupe Bee2Link, dont OpenFlex (gestion vente/reprise de véhicules), MecaPlanning (après-vente), Myrentcar (location) ou encore MyAna (secrétariat commercial).
La solution conçue par la filiale de Cosmobilis est par ailleurs interfacée avec des outils du marché (licences SIV, licences de qualification des données véhicules, RCU, etc.) permettant d’exploiter toutes les informations d’un client et de son véhicule.
"Il n’est pas question ici de remplacer des collaborateurs, mais d’accroître leurs capacités en préqualifiant et d’augmenter l’amplitude horaire des points de vente, assure Jonathan Damis par voie de communiqué. Avec CallAuto, nous observons une hausse significative des rendez-vous pris, une meilleure productivité à l’atelier et une nouvelle approche du lead management".
Et ce dernier de poursuivre en soulignant un autre bénéfice : "Le modèle économique proposé en fait une solution accessible et vite rentabilisée". Dans les grandes lignes, CallAuto sera facturée à la minute d’appel ou au forfait de minutes prépayé, le tout sans frais de mise en service ni engagement. Le retour sur investissement pourra être mesuré mensuellement au travers de l'interface.
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